Cool super nouvelle,qui est l éditeur ?
Don’t Panic Games
Oh tu m’as donné envie de le découvrir !
Carrément ! Et un jeu full solo, c’est rare !
J’imagine que rien n’empêche d’y jouer en coop avec sa douce?
Comme beaucoup de jeux uniquement 1 joueur, la seule chose qui peut empêcher de le jouer en coop, c’est l’intérêt. C’est possible d’y jouer à deux, mais vous allez vous ennuyer.
Ça reste très sympa en solo, mais c’est véritablement prévu pour ça.
Il y a une variante bgg qui profite du matériel en double (boîte de base et crime wave) pour jouer en duo en parallèle, mais même comme ça, jaurj’au tendance à prendre autre chose à deux…
Merci pour l’info!
Cela fait si longtemps que je rêve d’une version française, à baver, que là c’est juste top !
Merci pour le récit qui attise encore et toujours cette envie d’y jouer.
Eh bien Micka18 ton rêve est en passe d’être exaucé ! sans doute un des meilleurs jeu solo que je connaisse. Une pépite.
Je n’en doute pas, au vu de tout ce que j’ai pu lorgner sur le net depuis qu’il est sorti.
Il s’appelait “Désiré”
Ce n’est qu’un détail qui ne changera rien à cette super nouvelle, mais je trouve que le nom “Hostage Negociator” en francisé est un peu ridicule ; celui en v.o. était largement compréhensible pourtant… Non ?
Je suis assez d’accord, après c’est un choix éditorial…mais comme on dit, peu importe le verre, pourvu que l’on est l’ivresse…
Je suis un gros joueur solo mais je n’arrive pas (et n’y arriverai sans doute jamais) à passer le cap avec hostage negociator. Certes, tous les joueurs le présentent comme un jeu formidable, le top su solo, notamment le formidable Martin de la chaine “zone jeux de société” sur youtube. Ce qui est sans doute vrai mais le background me dérange profondément. Pourtant, je ne suis pas du genre à avoir des états d’âme par rapport au contexte et/ou la morale: je pratique les wargames, this war of mine me trouble mais sans outre mesure.
Mais quand Spinoza conclut son post qui ouvre ce topic en écrivant:
“Malheureusement, cette négociation d’otage se transforma en tuerie en milieu scolaire.
[…] N’hésitez pas à partager vos expériences sur ce magnifique jeu solo :)”
j’avoue que cela me plonge dans la plus grande perplexité.
Il est plus qu’évident que le thème peut déranger. Avec tout ce que l’on écoute au 20h00, avec tout ce que l’on a vécu, je comprends complètement ton point de vue. Alors la question Teddydemontreal est la suivante : où placer le curseur ?
Je suis aussi wargammer. Et je suis le premier à dire que la guerre est immonde. Infecte. Je suis le premier à dire que les que les prises d’otages sont insupportables. Des enfants meurent dans les bras de leurs parents…des femmes (et des hommes) meurent au combat. Il est à croire que l’humanité depuis des siècles n’a rien appris…
Mais c’est un jeu. Ni plus ni moins. Encore une fois, je comprends ton point de vue. Si le thème dérange, on fait l’impasse…
Teddydemontreal dit :Je suis un gros joueur solo mais je n'arrive pas (et n'y arriverai sans doute jamais) à passer le cap avec hostage negociator.
j'avoue que cela me plonge dans la plus grande perplexité.
Ben suis un peu sur le même point de vue (discutable cela va de soi), du coup je n'ai pas envie de le jouer ce jeu.
Même chose avec le jeu Freedom the Underground Railroad qui va bien me chagriner si je ne sauve pas tous les esclaves.
Je sais je suis une petite nature !
Par contre je vous conseille de lire ça :
"Cora, seize ans, est esclave sur une plantation de coton dans la Géorgie d’avant la guerre de Sécession. Abandonnée par sa mère lorsqu’elle était enfant, elle survit tant bien que mal à la violence de sa condition. Lorsque Caesar, un esclave récemment arrivé de Virginie, lui propose de s’enfuir, elle accepte et tente, au péril de sa vie, de gagner avec lui les États libres du Nord.De la Caroline du Sud à l’Indiana en passant par le Tennessee, Cora va vivre une incroyable odyssée. Traquée comme une bête par un impitoyable chasseur d’esclaves qui l’oblige à fuir, sans cesse, le « misérable cœur palpitant » des villes, elle fera tout pour conquérir sa liberté. L’une des prouesses de Colson Whitehead est de matérialiser l’« Underground Railroad », le célèbre réseau clandestin d’aide aux esclaves en fuite qui devient ici une véritable voie ferrée souterraine, pour explorer, avec une originalité et une maîtrise époustouflantes, les fondements et la mécanique du racisme." (4ème de couv')
Effectivement, c’est une question de curseur. Ce dernier est propre à chacun et dépend de ses expériences, émotions, de son identité.
Je pense que ma réticence est doublement motivée:
- j’ai un enfant en milieu scolaire
- je suis prof et j’ai eu droit à un exercice PPMS intrusion/attentat au sein du lycée. Et là, j’ai réalisé pleinement la violence de notre monde au plus profond de ma chair. Un attentat possible dans une école!!!
Avec ce jeu, je n’arrive pas à prendre de la distance, la catharsis n’opère pas.
EDIT. Je viens de terminer à l’instant une partie de Space Cadets Away Missions. Le Chief Lance Desoto vient se succomber sous les pattes velues d’un bug dans un engin spatial martien. Ici, je trouve mes distances affectives et émotives. 
EDIT bis: merci Cripure pour ce conseil de lecture. Je vais me pencher dessus. 
Teddydemontreal dit :Mais quand Spinoza conclut son post qui ouvre ce topic en écrivant:
"Malheureusement, cette négociation d'otage se transforma en tuerie en milieu scolaire.
[...] N'hésitez pas à partager vos expériences sur ce magnifique jeu solo :)"
j'avoue que cela me plonge dans la plus grande perplexité.
Bonjour Teddydemontreal,
pour nuancer mes propos, il faut savoir qu'il s'agit d'une partie romancée afin de vous plonger au coeur du jeu et de rendre ce jeu le plus immersif possible bien qu'au fond il ne le soit pas tant que ça (tout dépend si l'on souhaite se créer une ambiance autour du jeu ou si l'on se contente de la mécanique du jeu). Malheureusement pour ce récit, il s'agit d'une défaite donc d'une fin tragique...
Quand je parle de ce magnifique jeu solo, je parle avant tout de la mécanique de jeu, de la gestion de draft, des conflits et de la tension qui monte.. en aucun cas, je fais l'apologie de quoi que ce soit.
Dans le fond, une grande partie des joueurs ne vont pas trouver ce jeu spécialement immersif, c'est avant tout une gestion de 2 curseurs :
- gestion de points pour l'achat de nouvelles cartes conversations
- gestion de la piste de menace
Il faut extraire un maximum de meeples avant la fin impartie.
J'admets que le thème n'est pas le plus simple à aborder mais pour moi ça reste l'un des meilleurs jeux solos qui soit bien que le hasard a une part prépondérante (lancé de dés tout au long de la partie)
Le thème est assez léger en fait, tout en laissant place à la narration si on le souhaite. (mais presque plus en rapport de partie qu’en partie).
Ce que je trouve gênant, surtout, c’est qu’avoir des morts facilite beaucoup la partie en fait…
Là où le thème colle bien, c’est justement dans le fait que dans une prise d’otages, cela se termine rarement sans casse. Malheureusement. Et encore que cela dépend grandement du lieu où l’événement se produit : en Russie par exemple, les autorités ont une vision (et de la gestion donc) de la négociation un peu particulière dans ce genre de situations…
Quant aux dés, il est vrai que pour le coup, cela ne colle pas trop…mais on peut tout de même gérer la prise de risque.
Ceci dit, c’est un pu…de jeu, à la mécanique super bien huilée, stressant à souhait, avec un niveau de difficulté pas piqué des vers…
Mais oui le thème peut gêner, et c’est compréhensible. Un peu comme Secret Hitler…
Le problème ce n’est pas qu’on puisse gagner avec de la casse, mais qu’elle soit souhaitable à un certain moment.
Quand il y a 8 otages, il faut en sauver au moins 4. Si la partie s’arrête alors que tu en as sauvé 5 et qu’il en reste 3, c’est perdu. Si la partie s’arrête parce qu’il y a 4 morts au moment où tu aurais du sauver le 5ème, c’est gagné…
J’ai testé le jeu sur tabletopia, et effectivement ça marche très bien en solo (même en virtuel ^^) ! Le stress est bien présent, la prise en main facile et les ratés sont vraiment rageants.
J’ai fait que 3 parties, mais j’ai l’impression que quand t’as un début foireux, c’est difficile d’en revenir ? Mes 2 premières parties ont très mal commencées, et j’ai pas réussi à me relever : tu fais que reculer l’inévitable. Ce qui au final, si tu transposes, semble pas déconnant… Mais c’est un peu rageant 