Jasper Johns - The Big Five

[Five !]

Bonjour,

Ma fille (qui est en 6°) doit faire une recherche sur "Jasper Johns - The Big Five"

On trouve bien des trucs sur Jasper Johns, des trucs sur The Big Five (Cinq gros animaux ou les cinq plus gros studios de cinéma américains, ou les cinq plus grosses banques américaines...) mais rien sur une association des deux. Juste une affiche d'exposition au centre Pompidou.

Quelqu'un a des connaissances sur le sujet ?

C'est une de ses peintures, faite à Paris, enfin d'après Google

"Jasper Johns
Peintre américain (Augusta, Géorgie, 1930).

Johns étudia quelque temps à l'université de Caroline du Sud et vint à New York en 1952. En 1955, alors que l'Expressionnisme abstrait était à son apogée, il peignit une série de Drapeaux américains et de Cibles (Flag, 1954, New York, M. O. M. A. ; Target with four faces, 1955, New York, M. O. M. A.), dont quelques-uns furent exposés à New York en 1957 chez Leo Castelli et furent particulièrement remarqués par l'historien d'art Robert Rosenblum. En 1958, quand l'artiste tint sa première exposition personnelle chez Castelli, les drapeaux et les cibles soulevèrent une tempête de protestations. Ces travaux réintroduisaient la figuration dans l'art américain et furent attaqués en tant que productions néo-dadaïstes. Johns utilisait l'ancienne technique de l'encaustique pour modifier la surface de la toile et identifiait ses images avec le fond, ou champ, donnant ainsi priorité à la surface plane et insistant en même temps sur la signification de l'image (Flag on Orange Field, 1957, Cologne, W. R. M., coll. Ludwig). À l'aide d'un répertoire limité d'objets et d'images d'une banalité usuelle, il offrit à l'expression artistique un surprenant éventail de virtuosité picturale : Numbers in Color (1958-59, Buffalo, Albright-Knox Art Gal.), The Big Five (1960, Paris, M. N. A. M.), Gray Alphabets (1956, Houston, coll. de Ménil), Map (1961, New York, M. O. M. A.). En 1960, il créa une série de " Sculptures " qui n'étaient autres que la reproduction en bronze peint de certains objets quotidiens (boîtes de bière, pinceaux du peintre plongés dans un pot de couleur) et qui posaient les mêmes problèmes théoriques de littéralité que les " Drapeaux " et les " Cibles " mais transposés dans un espace à trois dimensions. Un changement important se produisit après 1960. Johns renouvela alors rigoureusement à la fois son iconographie et sa technique en employant une touche plus brisée qui dissocie l'unité du champ de l'image et en établissant par ailleurs un écart absolu entre la représentation des choses ou leur dénomination (notamment les noms des couleurs : red, yellow, blue) et la réalité toute picturale du tableau (Land's End, 1963, San Francisco, M. O. M. A.). En 1973-74, il renonce à toute image pour peindre de grands tableaux " abstraits " composés uniquement de hachures obliques, limitées le plus souvent à trois couleurs (Dancers on a plane, 1980, Londres, Tate Gal.). Dans ses tableaux plus récents, ses différents thèmes (drapeaux, mots, hachures, objets, etc.) sont comme entrecroisés et, en 1985, il introduit pour la première fois la silhouette humaine peinte (les Saisons, 1985-86). Les œuvres se peuplent de références multiples, souvent cachées (à Grünewald, à Picasso, mais aussi à sa propre bibliographie).

Johns s'est aussi affirmé comme un graveur de tout premier plan. Dessinateur accompli, il a prouvé que son répertoire limité de thèmes prenait une signification totalement différente une fois transcrit sur une surface et par des moyens différents (Three Flags, crayon sur papier, 1959, Londres, V. A. M.). En 1977, le Whitney Museum de New York et, en 1978, le M. N. A. M. de Paris lui ont consacré une rétrospective, présentée également à San Francisco, Tokyo et Cologne. En 1988, Johns a reçu le prix de la Biennale de Venise.

Merci.

A première vue, j'allais dire que ca ne faisait pas avancer le schmilblick,car je me doutais bien que c'était une de ses oeuvres.

Mais ca m'a permis de faire une recherche sur le MNAM (musée national des arts modernes) associée a son nom, ce qui m'a mené à une meilleure représentation du tableau en question qui est en fait le Chiffre 5 représenté en grande taille (183 x 137.5 cm) :The big 5 !

Voui, le tableau en question est celui-là (pas évident à trouver sur google en fait) :

tableau dont tous les noms sont : The Large Figure 5; Large Black Five; Black Figure 5; The Big Five
... si cela peut t'aider dans tes recherches...
(trouvé sur ce site : http://picasaweb.google.com/lh/photo/Vw ... kwx_j0X7nQ)
J'aime bien Jasper Johns mais je le connais trop mal pour pouvoir t'aider (et encore moins sur cette partie de son travail).
Bonne continuation.
:wink:

edit : et la série complète des "black numeral" qu'il a faite quelques années plus tard (en 1968) est par ici :
http://collectionsonline.lacma.org/mweb ... 5&type=101

as-tu trouvé les ressources en ligne du Centre Pompidou?
dans le dossier Popo Art, ils parlent justement de number 5 :
http://www.centrepompidou.fr/education/ ... tm#image01

tiens intéressant. On parle d'un artiste considéré comme révolutionnaire, qui casse les codes de la représentation... et qui utilise une technique des plus traditionnelles et qui fait même référence à la plus pure tradition : l'encaustique... c'est rigolo ça...

Merci à tous.

La série des nombres fera un trés joli appoint au reste de la recherche. Oui, j'avais bien trouvé l'article du centre de Pompidou, c'est même celui que j'ai trouvé grace aux premières pistes données par Jabberwock, mais ca reste un des plus simples et le seul que j'ai trouvé consacré spécifiquement au "Big Five".

C'est dommage que je n'ai pas de scanner, je vous aurai montré - avec fierté - le résultat.