JEAN JAURES ce visionnaire

shix dit:Le vieux saborde idéologiquement lui même son parti ... et je ne suis pas sûr que ça va ramener de nombreuses voies dans son escarcelle.


N'ai crainte, le FN n'est pas mort. Le Pen peut se rassurer: même sur Tric Trac il trouve des gars susceptibles de défendre de façon faussement naïve ses provocations ....
Fred. dit:
shix dit:Le vieux saborde idéologiquement lui même son parti ... et je ne suis pas sûr que ça va ramener de nombreuses voies dans son escarcelle.

N'ai crainte, le FN n'est pas mort. Le Pen peut se rassurer: même sur Tric Trac il trouve des gars susceptibles de défendre de façon faussement naïve ses provocations ....


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"Sur ce texte, certes je trouve aussi abusif de faire parler Jaurés hors de son contexte, mais il faut admettre que la manière dont la description d’alors colle à la réalité d’aujourd’hui, dans les travers et les dérives de l’Europe , est saisissante "

bertrand dit:"Sur ce texte, certes je trouve aussi abusif de faire parler Jaurés hors de son contexte, mais il faut admettre que la manière dont la description d'alors colle à la réalité d'aujourd'hui, dans les travers et les dérives de l'Europe , est saisissante "

Courageux détournement quis e cache sous des guillemets. :|
Je suis tout à fait d'accord avec cela. N'empêche que l'idée de la patrie ou de la tradition qu'a défendu Jaurès est à l'extrême opposé de celle que défend le Front National. C'est pour cela que l'on peut parler de récupération.
Mais bon, combien lisent encore Jaurès aujourd'hui ?

Non, mais non rien du tout en fait :)

El comandante dit:
bertrand dit:"Sur ce texte, certes je trouve aussi abusif de faire parler Jaurés hors de son contexte, mais il faut admettre que la manière dont la description d'alors colle à la réalité d'aujourd'hui, dans les travers et les dérives de l'Europe , est saisissante "

Courageux détournement quis e cache sous des guillemets. :|
Je suis tout à fait d'accord avec cela. N'empêche que l'idée de la patrie ou de la tradition qu'a défendu Jaurès est à l'extrême opposé de celle que défend le Front National. C'est pour cela que l'on peut parler de récupération.
Mais bon, combien lisent encore Jaurès aujourd'hui ?


Qui ? Oh, quelques thésards peut-être.

Révisionnisme, récupération grossière...il est vrai que c'est tellement facile aujourd'hui....
Fred. dit:
shix dit:Le vieux saborde idéologiquement lui même son parti ... et je ne suis pas sûr que ça va ramener de nombreuses voies dans son escarcelle.

N'ai crainte, le FN n'est pas mort. Le Pen peut se rassurer: même sur Tric Trac il trouve des gars susceptibles de défendre de façon faussement naïve ses provocations ....


ce n'est pas shix qui a dit ça le premier mais un certain Laurent Fabius ,

pendant qu'un certain François utilisait le dit parti a des fin personnelle
bouuuuh y sont tous vilain
Galahad dit:
Aëlwyn dit:En tous cas ça a pas mal réagit chez les politiques à Toulouse

C'est-à-dire ? :)

Catherine Lemorton, Députée socialiste de Haute-Garonne :
“Qu’il s’agisse de Jean-Marie Le Pen, avec sa nouvelle intervention sur le « détail » de l’histoire au sujet des chambres à gaz, ou de Louis Aliot, avec ses affiches représentant Jean Jaurès affirmant « qu’il voterait pour le Front National », nous faisons face aux dernières outrances d’un parti moribond.” a exprimé la députée de la première circonscription de Toulouse.
“Ces outrances n’appelleraient aucune réaction de la part des Humanistes si elles n’aboutissaient, une nouvelle fois, à apporter douleur et colère chez de nombreux Français. Dans une période où la crise économique et sociale amène chaque citoyen à exprimer inquiétudes et tensions, ce type de propos doit être réprimé et condamné. Le FN tente une énième fois de dresser les Français les uns contre les autres pour mieux en tirer profit. Cette fois de plus doit être la fois de trop! ” a conclu Catherine Lemorton.

« Une injure » et « un non-sens » pour Jean-Michel Baylet, président du PRG. « Une nouvelle provocation du Front national », condamne Pierre Cohen, le maire de Toulouse.

J’avoue ne pas saisir toutes vos remarques.

Par contre, est-ce vraiment le FN qui est à l’origine de cette affiche ou juste le comité local de la circonscription du sud-ouest ?

Et sinon, j’aime pas trop qu’on manipule/amalgame/catégorise si vite le FN en donnant à croire qu’il n’est que bêtise et haine. Le FN est composé de gens au moins aussi différents idéologiquement que la mouvance “extrême gauche-alternatifs-libertaires-écolo” réunis.

Réacs, conservateurs, nationalistes, néo-nazis, chrétiens intégristes ou non, paumés, anticapitalistes (étendu au sens anti libéralisme économique), provocateurs, païens pour certains … c’est difficile de traiter le mal en ne l’analysant pas. C’est d’ailleurs ce vaste foutoir idéologique qu’est le FN qui est aussi sa faiblesse. Parce que faire cohabiter des néo-naze païens avec des chrétiens catholiques ou des fascistes adeptes d’un pouvoir étatique très fort avec des anti-systèmes nationalistes libertaires … c’est pas gagné …

Mais quelque soit l’origine de ces frontistes, l’honnêteté oblige à reconnaître que les paroles de Jaurès sont complètement sorties d’un contexte qui rend peut être nostalgiques quelques uns : pas loin de la Belle Epoque, la France et son Empire, la vieille Europe qui domine le monde et qui ne voit pas émerger ses concurrents du 20e siècle et qui se permet d’user du monde pour régler ses conflits … chose qu’on a trop laissé aux anglo-saxon plutôt US depuis trop longtemps et qui frustre peut être quelques gus …

Moué, comment y croire ?

Bref, j’arrive pas à voir ce qui a pu pousser à afficher Jaurès ainsi à part le buzz par la provocation …

Visiblement ce seul argument suffit puisqu’il fait causer et cristallise encore plus les positions de chacun par rapport au FN (notamment la diabolisation qui arrange bien le vieux borgne puisqu’il nous évite d’analyser l’ennemi en le maudissant)

shix dit:Et sinon, j'aime pas trop qu'on manipule/amalgame/catégorise si vite le FN en donnant à croire qu'il n'est que bêtise et haine. Le FN est composé de gens au moins aussi différents idéologiquement que la mouvance "extrême gauche-alternatifs-libertaires-écolo" réunis.


Tout à fait d'accord.

Je pense même que les dirigeants du FN sont des personnes qui connaissent trés bien les institutions de notre pays. J'en veux pour preuve le programme présidentielle de 2002. Deux éléments qui restent graver dans ma mémoire :evil:

A l'époque, le FN proposait de réduire le rôle du Conseil Constitutionnel à un rôle honorifique en ne lui permettant de vérifier la conformité d'une loi que par rapport aux seuls articles de la Constitution et non, comme c'est le cas aujourd'hui, au bloc de constitutionnalité. Entre autres, il s'agit de la déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 avec son célèbre art. 1 : « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droit » ou du préambule de la Constitution de 1946 « Tout être humain, sans distinction de race, de religion ni de croyance, possède des droits inaliénables et sacrés ».

Du coup, il n'existerait plus d'organe "indépendant" pour vérifier le contenu d'un loi par rapport à des principes généraux. Je vous laisse imaginer les dérives...

Autre élément, le FN souhait inscrire dans la Constitution la préférence nationale. On pourrait penser de manière superficielle que cette mesure ne toucherait que les étrangers. Erreur ! Car il faut voir que le FN souhaiter assortir ce critère avec le fait que la nationalité française ne serait accordée qu'à ceux qui en sont dignes :pouicvomi:

Alors oui... Le FN est loin de n'être que Haine et bêtise :pouicvomi:

Ce qu’il y a de bien, avec le FN,c’est qu’ils sont tres fort dans l’utilisation de la provoc pour faire parler d’eux.

Et ça marche une fois de plus.

La vache, il a encore beaucoup de fans le grand homme.

Mais Jean Jaurès, c’est pas aussi un porte-drapeau de l’Humanisme imposé aux peuples des “colonies” ? En clair un champion des bienfaits de la colonisation ?

:mrgreen:

Personne n’a dit que c’était le Messie… :lol:

Sur le colonialisme il ne s’est clairement pas élevé au-dessus de son temps, même si il appelle à un traitement humain avec garanties des droits, à une meilleure insertion dans l’administration ou l’armée, dans le contrôle de la terre.
Mais je crois qu’à l’époque pas grand monde ne rejette la colonisation pour des arguments moraux; certains parce qu’elle disperserait la France, d’autres parce qu’elle lui coûterait trop cher, etc. Mais aucun, je crois, au nom de l’égalité entre les êtres humains sur l’ensemble du globe.

Cela dit aujourd’hui des tas de gens croient encore de bonne foi aux effets positifs de la colonisation, notamment de celle des Lumières de la France, alors c’est un peu dur de le reprocher aux hommes de l’époque.


Un autre point sur lequel les écrits de Jaurès sont très contestables, c’est l’antisémitisme, considéré comme une force allant contre le capital et donc aidant à l’édification du socialisme (ce qui est une idée d’historiens qu’il reprend). Tout cela changera après l’affaire Dreyfus, auquel il se rallie tardivement (Dreyfus étant un bourgeois, et un militaire, donc peu susceptible d´être l’objet des compassions socialistes) mais entièrement.

Une réaction des Cahiers de Jaurès…

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L’affiche Jaurès du FN : protestations et analyses
27/03/2009
Alain Boscus, Rémy Cazals, Jean Faury, Rémy Pech, Rolande Trempé, (Historiens), Bruno Antonini (Philosophe), Jacques Poumarède (Historien du Droit)
Quand le FN assassine Jaurès une seconde fois…

Le FN assassine Jaurès une seconde fois !Pour lancer sa campagne des élections européennes de juin prochain dans la région Sud-ouest, le Front national vient d’éditer un tract et une affiche (déjà apposée sur les murs de plusieurs villes) scandaleusement mensongers. Après avoir repris, hors contexte, une phrase de Jaurès (« A celui qui n’a plus rien, la patrie est son seul bien »), ces deux documents affirment en effet, en reproduisant un portrait connu du personnage, que le député socialiste du Tarn aurait voté Front national.
C’est particulièrement malhonnête et c’est bien mal connaître Jaurès que de le faire parler ainsi un siècle après sa mort… Et cela ne repose bien sûr sur aucun fondement historique.
Les nationalistes et la droite d’alors l’ont en effet sans cesse insulté, méprisé, menacé, agressé, et ce qu’il a fait et qu’il représente est encore aujourd’hui profondément honni de l’extrême droite et d’une bonne partie de la droite.
Nous assistons donc à une campagne d’opinion indécente qui a pour but de perturber les programmes en cours relatifs au 150e anniversaire de la naissance de Jean Jaurès. Et ce n’est pas un hasard si c’est dans la région toulousaine qu’a été conçu ce « coup médiatique », puisque c’est là que rayonne le plus la mémoire du leader socialiste et que les projets culturels les plus ambitieux ont été décidés.
Tout au long de sa vie politique, notamment lors de l’affaire Dreyfus et au moment du débat contre la loi de trois ans de service militaire, les nationalistes l’ont traité d’ennemi de la France, de sans-patrie, de lâche et de traître. A l’approche de la crise de l’été 1914, leur presse et une partie des titres conservateurs ainsi que les Maurras, les Daudet, les De Waleffe, les Franc-Nohain ont même armé, par leurs propos haineux et serviles, le bras de son assassin. Oui ! ce sont bien les allégations mensongères et les attaques directes de l’extrême droite et de la droite extrême d’alors qui ont tué Jaurès. Et ceux-là mêmes qui se situent aujourd’hui dans la lignée directe de ces mouvements d’idées et d’action et de ces pousse-au-crime, se réclameraient à présent de lui ? C’est un comble !…
Nous ne pouvons accepter qu’ils salissent ainsi la mémoire de Jaurès. Sans dénier à quiconque le droit de le citer, dans la mesure où les principes d’honnêteté intellectuelle et de probité de langage et de méthode sont observés, et sans nous ériger en gardiens d’une mémoire unique et d’un temple jaurésien intouchable qui n’existent pas, nous voulons seulement remettre l’histoire à sa place et rappeler quelques points fondamentaux de la vie du Grand homme qui savait, lui, respecter ses adversaires…
Jaurès était profondément attaché à son pays, à la nation française, tout en étant internationaliste. Il aimait la France, mais pas celle de la droite et de l’extrême droite monarchiste, cléricale et nationaliste. Nul besoin de jouer sur la complexité historique du mot Patrie pour affirmer cela. Il aimait en effet la France républicaine, celle des Lumières et de la révolution de 1789, celle des Quarante-huitards, de la Commune, de Hugo et de Zola ; celle qui lui paraissait de plus en plus en capacité, grâce à la progression du socialisme et du syndicalisme, d’imposer la République sociale qu’il appelait de ses vœux. Il s’est maintes fois prononcé en faveur d’une « armée nouvelle », liée à la nation, défensive et débarrassée du code militaire barbare alors en vigueur.
Il s’est battu pour les droits de l’homme, mais de tous les hommes, pas seulement des Français. Il a par exemple défendu les militants syndicaux poursuivis et son plaidoyer pour l’abolition de la peine de mort demeure un des moments forts de son engagement. Il s’est aussi prononcé à différentes reprises pour le droit de vote des femmes, mesure à laquelle s’opposaient avec acharnement tous les conservateurs (et en ce domaine, nous le savons, il y en avait aussi à gauche …) appuyés sur le Sénat.
Il a lutté, en outre, contre la politique coloniale de la France, pour l’accession des musulmans d’Algérie à la citoyenneté, contre l’antisémitisme et le racisme. Dans un de ses derniers articles (L’Humanité, 24 juin 1914), il demandait par exemple de « protéger les ouvriers étrangers contre l’arbitraire administratif et policier pour qu’ils puissent s’organiser avec leurs camarades de France et lutter solidairement avec eux sans crainte d’expulsion ».
Au sein de l’Internationale socialiste, dont il fut un des deux représentants français, il a oeuvré en faveur de l’entente entre les peuples et de la paix. Il voulait aussi que soient établies des règles de droit (tel l’arbitrage obligatoire) qui dépassent le cadre politique national. Contre la guerre de revanche, il s’est sans cesse opposé au nationalisme cocardier et à ceux qu’il nommait lui-même « les maquignons de la patrie », souhaitant l’apaisement au moment des crises diplomatiques et le rapprochement, en vue d’actions communes, des socialistes et des salariés français et allemands. Il alla même jusqu’à proposer la grève générale simultanée en cas de guerre.
Anticlérical mais non anti-religieux, il fut aussi un ardent militant de la laïcité, de l’éducation publique et laïque et un artisan de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat. Ce fut là encore un épisode qui attira contre lui les foudres les plus véhémentes des droites coalisées.
Enfin, son engagement de tous les jours consistait à améliorer les conditions de travail et à étendre les droits économiques et sociaux (au profit de tous les travailleurs, et pas seulement des travailleurs français) : assurances sociales contre la maladie, les accidents du travail, le chômage…, retraites ouvrières et paysannes, impôts progressifs sur les revenus et sur les successions, baisse du temps de travail… Plus généralement, mais en l’affirmant sans relâche, il voulait créer les conditions pour qu’advienne, en France comme ailleurs, une société nouvelle débarrassée de toute forme d’oppression et d’exploitation ; une société basée sur la propriété collective et l’intervention directe des travailleurs et de leurs syndicats dans l’économie, sous l’égide d’un Etat démocratisé de fond en comble : le socialisme.
Ces quelques exemples non exhaustifs l’indiquent clairement : sa conception de l’homme, des rapports sociaux et des relations internationales, de la vie même, n’avait rien de commun avec celle prônée aujourd’hui par le FN. Ni même sa conception du passé, du présent et de l’avenir.
L’opération qui consiste à « annexer Jaurès » n’est pas nouvelle. Mais elle témoigne autant de la grandeur du personnage lui-même que de la malhonnêteté intellectuelle et politique de celles et ceux qui s’y livrent, tout en sachant que rien ne les y autorise, souvent par calcul électoral et pour brouiller les repères politiques historiquement construits. Déjà l’entourage de Pétain s’était prêté à ce jeu sous Vichy et, depuis une trentaine d’années, les milieux les plus rétrogrades du patronat lui ont emboîté le pas, en faisant circuler un texte tronqué de Jaurès, sans jamais tenir compte des observations faites par les historiens de la Société d’Etudes Jaurésiennes. Et l’on sait que le Président de la République s’est lui aussi « recommandé » du dirigeant socialiste à plusieurs reprises, durant la campagne des élections présidentielles, en utilisant tous les ressorts des plans de communication « politiciens » … L’affiche et le tract édités aujourd’hui par le FN continuent de creuser ce sillon. Sans leur donner l’importance qu’ils n’auront pas, ces documents de propagande montrent à quoi en sont réduits à présent les responsables et candidats du FN pour tenter de gagner quelques voix…
Non, vraiment, tout le monde ne peut pas se réclamer de Jaurès !
Le 150e anniversaire de sa naissance, auquel nous sommes nombreux à travailler, notamment en Midi-Pyrénées, ne fera que rappeler une nouvelle fois cette évidence.


Et une contre-attaque dans le même style…

et c’est pas fini :

Après Jaurès, le FN s’approprie Roger Salengro
LE MONDE | 31.03.09 | 14h17 • Mis à jour le 31.03.09 | 19h39
Après Jean Jaurès, le Front national se réclame d’une autre figure de la gauche française, Roger Salengro. Jaurès, natif de Castres (Tarn) est utilisé par Louis Aliot, tête de liste de la formation d’extrême droite aux élections européennes dans le Sud-Ouest. Roger Salengro, originaire de Lille, dont il fut maire, est lui préempté par Marine Le Pen, qui mène la liste FN dans la circonscription du Nord-Ouest (qui recouvre les régions Basse-Normandie, Haute-Normandie, Nord-Pas-de-Calais et Picardie).
Sur son blog, Marine Le Pen a diffusé une affiche barrée du slogan “loi Salengro, instaurant la préférence nationale, Roger Salengro aurait voté Front national”.
Pour justifier cette campagne, Mme Le Pen affirme sur son blog que “Roger Salengro considérait qu’un pays qui avait 300 000 chômeurs n’avait pas besoin de travailleurs immigrés, que les Français se devaient de protéger leur marché du travail.” Avant de citer une phrase qu’elle attribue à Léon Blum, président du conseil pendant le Front populaire : “En temps de crise, pour prévenir les conflits entre chômeurs français et travailleurs étrangers, toute immigration supplémentaire doit être suspendue.”
Ministre de l’intérieur du Front populaire, Roger Salengro est l’auteur de la loi de dissolution des ligues factieuses en 1936. Pour cette raison, la presse d’extrême droite - notamment Gringoire et L’Action française - se déchaîne contre lui, menant une campagne très dure en l’accusant notamment d’avoir “déserté” en 1915. Il oppose démenti sur démenti sans parvenir à mettre fin aux attaques. Fragilisé psychologiquement, il met fin à ses jours à Lille, le 17 novembre 1936.
Abel Mestre
Article paru dans l’édition du 01.04.09.



:pouicvomi:

Héhé, j’adore ton affiche, El Comandante… ^^

Si j’étais un descendant de Salengro (je ne sais pas s’il y en a) je crois que je tuerai ceux qui ont eu l’idée de cette campagne. Je ne saurai le justifier mais je trouve ce qu’a vécu cet homme bien pire qu’un simple assassinat. Il me semblait avoir vu qu’un film ou un documentaire sur son histoire passerait à la télévision bientôt, d’ailleurs. Il faudrait que je le retrouve.

Jokin

Le Pen est un détail de la politique. Un détail sans importance. Inutile d’en parler.

Leonidas300 dit:Le Pen est un détail de la politique. Un détail sans importance. Inutile d'en parler.

Puissante analyse politique ma foi.