Bandits d’honneur Vent de mouise Avançons dans la peau des lueurs Imprécises Comme on glisse au long coeur Comme on fuit famine Scintillent, scintillent la sueur Les pupilles grises Qui ravissent
Il va falloir que je me branche sur spotify: sur music me, il n’y a que des extraits
Un petit concours de rapidité ?
Quoi ces cohortes étrangères! Feraient la loi dans nos foyers! Quoi! ces phalanges mercenaires Terrasseraient nos fils guerriers! Grand Dieu! par des mains enchaînées Nos fronts sous le joug se ploieraient De vils despotes deviendraient Les maîtres des destinées.
Y en a des pires que toi Ceux qui se prostituent Sous n'importe quels doigts Sur n'importe quelle rue En disant des sottises Pour des questions d'argent Paraît qu'on les méprise Chaque fois qu'on les prend Faudrait bien que tu sache Quand tu te sens miné Qu'ceux qui bavent et qui crachent T'as rien à leur envier Moi j'en connais pas mal Qui se voient condamnés Plongés dans un journal A faire des mots-croisés
Trop fort… et en plus, tu n’es même pas quebecois (ou alors expatrié…). C’était sur un de ses premiers albums qu’on ne trouve pas forcément facilement en France…
Pour comprendre la subtilité de celui à qui elle s’adresse (ou plutôt de ce à quoi elle s’adresse), je vous livre la chanson dans son intégralité:
T’as du plomb dans la tête Les soirs où tu m’la fais Quand j’veux pas qu’tu t’arrêtes Tu me boudes et te tais Quand je suis à bout d’nerfs Tu te roules sur la table Jusqu’à tomber par terre Et rester intouvable Et pourtant y a des soirs Où tu t’moules à mes doigts Parfois j’ai peine à croire Les mots que tu m’envoies Tu fais semblant de rien Mais t’as le sang qui bout Tu me prends par la main Puis tu danses comme un fou Je te porte à ma bouche Te mordille en douceur Et c’est moi qui te couche Aprèsde longues heures T’as du plomb dans la tête Et ce soir j’me la paie Tu veux pas faire la fête Tu veux pas faire la paix Ça m’tentait pas d’attendre Après ta bonne humeur C’que tu viens d’entreprendre C’est un mauvais quart d’heure C’pas ma faute si des fois C’est en plein restaurant Que j’ai envie de toi Devant d’autres clients Tu peux t’compter chanceux J’suis juste un peu bohème Tu vivras peut-être pas vieux Mais tu sais que je t’aime Y en a des pires que toi Ceux qui se prostituent Sous n’importe quels doigts Sur n’importe quelle rue En disant des sottises Pour des questions d’argent Paraît qu’on les méprise Chaque fois qu’on les prend [ Find more Lyrics on http://mp3lyrics.org/hlHy ] Faudrait bien que tu sache Quand tu te sens miné Qu’ceux qui bavent et qui crachent T’as rien à leur envier Moi j’en connais pas mal Qui se voient condamnés Plongés dans un journal A faire des mots-croisés T’as du plomb dans la tête Et ce soir tu t’la casses Quand j’veux jouer au poète Tu t’retournes et t’effaces Mais tu feras c’que tu veux Je t’aurais à l’usure Dis pas que t’es trop vieux Pour une autre aventure C’pas ma faute si tu rêves De n’pas être éphémère Moi aussi ça m’énerve De finir en poussière J’crois qu’on vient tous au monde Pour broyer du noir A chacun ses secondes Au fond de l’aiguisoir Y en a des pires que toi Ceux qui se prostituent Sous n’importe quels doigts Sur n’importe quelle rue En disant des sottises Pour des questions d’argent Paraît qu’on les méprise Chaque fois qu’on les prend Faudrait bien que tu sache Quand tu te sens miné Qu’ceux qui bavent et qui crachent T’as rien à leur envier Moi j’en connais pas mal Qui se voient condamnés Plongés dans un journal A faire des mots-croisés Y’en a bien des plus grands Et des plus colorés Qui ont l’air insignifiants Quand tu t’mets à parler Y a que toi qui me donnes Des frissons dans l’échine Y a que toi qui m’étonnes Avec ta drôle de mine T’as du plomb dans la tête Et ce soir c’est bizarre T’as la mine mauvaise Et t’as les traits tirés T’as du plomb dans la tête Mais c’est vrai qu’il est tard Si tu veux qu’on arrête J’vais même pas t’aiguiser
Pour une fois que j’en reconnais une. Et Lynda Lemay je doit avoir ses premiers album avec des super titre notamment: la visite, le plus fort c’est mon pére ou Maudis français.
Bon une facile que j’aime bien pour le refrain:
Le bébé en bout de table, sur sa chaise d’arbitre Surveille d’un oeil abstrait, l’arbre généalogique Dire qu’on vénère tellement ce petit incontinent La grand-mère l’embrasse en rital je vous jure que c’est mieux avec l’accent Ca me rappelle quand j’étais gamin On faisait nos prières en italien J’ai longtemps cru que Dieu était rital Maintenant je sais bien qu’il est américain
Refrain
On fait des dunes de sel, pour aspirer les taches De vin rouge renversé et de sujets qui fachent Les vieux souvenirs de vacances roulent sur la nappe, les miettes de pain Les blagues plutôt grivoises slaloment entre les bouteilles de vin
Refrain
La prune, la poire, la cerise on va siroter tout le verger Le grand-père sort ses cigares et se les fait tous taxer Morceau de sucre dans l’alcool, raffinement de gastronome C’est la chasse au canard dans le marc de Bourgogne