Moi aussi, d’où que j’ai pas relancé parce que j’avais pas beaucoup de doute…
Oh toi ma femme aux paupières de cèdre bleu Aux regards fabuleux des enfants étonnés Aux grands yeux prophétiques où l’on voit se baigner Des elfes mystérieux en paillettes dorées Tes longs cils font des trilles en fumée de gitane Tes longs cils sont des rames aux vagues de la mer Des pont-levis fermés par ma bouche salée Tes longs cils font des trilles en fumée de gitane Oh toi ma femme aux paupières de cèdre bleu Tes baisers ont le suc des tortillas indiennes Des fleurs d’acacia roses, de gâteaux de Noël De pâte feuilletée fourrée d’ortie au miel Ma femme aux pieds de lune, aux empreintes de fleurs Aux vérités poignards qui déchirent les nues Ma femme au rire nu, aux sanglots retenus Ma femme aux pieds de lune aux empreintes de fleurs Oh toi ma femme aux paupières de cèdre bleu Aux cris d’oiseaux plaintifs dans ton sommeil d’enfant Aux étreintes jalouses en mâchoires de tigre Aux étreintes jalouses en pointes de diamant Au ventre palpitant de caille ensanglantée A la bouche tendue comme un quartier d’orange Ma femme aux seins secrets, aux lèvres de vendange Au ventre palpitant de caille ensanglantée Et je suis là, moi, je suis là sans rien te dire Retenant les oiseaux dans ma bouche fermée Et j’étrangle ma muse, et j’étouffe ma lyre Retenant les oiseaux dans ma bouche fermée Oh toi ma femme aux paupières de cèdre bleu Aux longs doigts de corail dans mes cheveux de laine Aux longs doigts qui s’attardent aux bouches des fontaines Oh toi ma femme aux paupières de cèdre bleu Je t’aime
Vu que le titre est un peu trop facile, je veux l’auteur (qui n’est pas difficile non plus, j’avais juste envie de relire ce texte magnifique).
Allez, parce que : 1) j’écoute l’album en boucle depuis une semaine… 2) j’ai récemment discuté avec ma cousine de 16 piges, et que, si elle voit vaguement qui c’est Cantat et Noir Désir, elle n’a jamais entendu parler des Béru, ni des Garçons Bouchers, ni de la Mano…
Elle est pour toi cette chanson Toi le keupon qui sans façon Est venu pourchasser son spleen Mais à grands coups de Doc Martens T’as laissé ta meute au vestiaire Pour une place près du fût de bière Et un pogo à la mémoire De tes années Bérurier Noir La crête un peu moins droite Les idées bien à gauche Tu gardes un doigt tendu bien haut Pour un dernier Pali-Kao Salut à toi Che Guevara Salut aux comités d’soldats Salut à tous les hommes libres Salut à tous les apatrides Salut à toi la Bertaga Salut aussi à la Banda Salut à toi punk anarchiste Salut à toi skin communiste Elle est pour toi cette chanson-là Toi le rebelle devenu papa Toi qui n’rêvait que de colloc Et qui maintenant touche les allocs T’as laissé ta veste à l’arrière De ta familiale bleue de mer Pour un petit slam en souvenir De toutes tes années Noir Désir Pour toi l’espoir s’est arrêté A Vilnius, un jour de Juillet 10 ans après salue pour moi L’homme pressé qui sommeille en toi A se changer en Roi A hurler à la lune A traquer la fortune Tout ça pour trainer son poids Au risque de s’y plaire Au moment de s’y croire Sonnez les courants d’air Faites donner l’exutoire Il faudrait qu’on s’élève Au fond il a d’la classe Ou alors qu’on prenne la sève Comme elle vient Encore et encore Comme elle vient Encore et encore Elle est pour toi cette chansonnette Toi l’anarchiste sans dieu, ni maître Qui a rangé son drapeau noir Faute de vent, faute de grand soir Pour tous ceux qu’on n’a pas cités Ludwig, Wampas, Garçons Bouchers Tous ceux qui n’oublieront jamais Que le présent n’est plus ce qu’il était On était jeune, on était beau On sentait bon la Kanterbrau Et si la jeunesse ne dure pas Il nous reste toujours Patchanka Tú me estás dando mala vida Yo pronto me voy a escapar Gitana mía por lo menos date cuenta Gitana mia por favor Tú no mejas ni respirar Tú me estás dando Mala vida
C’est Un Air, Deux Familles, aka Les Ogres de Barback + Les Hurlements d’Léo qui l’avaient reprise, mais ils avaient plus respecté le texte des Bérus que ça.
teproc : non plus, c’est pas Un Air, Deux Familles. Et de toutes, façons, faut aussi trouver le titre. D’ailleurs, c’est même pas une “simple” reprise de “Salut à toi”. Mais pour le savoir, faut lire le texte jusqu’à un peu plus loin que le deuxième couplet
Bon allez, indices : - le groupe a déjà été cité plusieurs fois dans ce topic, a sorti récemment un album (d’où est tirée la chanson à trouver), et aime bien parler des parpaings dans certaines chansons… - pour le titre de la chanson, faut trouver le point commun des trois groupes repris, et le mettre au pluriel entre parenthèses…
Thran dit:Bon allez, indices : - le groupe a déjà été cité plusieurs fois dans ce topic, a sorti récemment un album (d'où est tirée la chanson à trouver), et aime bien parler des parpaings dans certaines chansons...
je propose Fatals Picards
Thran dit: - pour le titre de la chanson, faut trouver le point commun des trois groupes repris, et le mettre au pluriel entre parenthèses...
au pif, "alternatifs" (quoique Noir Désir était chez Barclay) ?
Bon, nouvel indice : on cherche une chanson des Fatals Picards, présente sur le tout dernier album. Pour trouver le titre, il faut trouver le point commun entre les noms des groupes qui ont interprété “Salut à toi”, “Comme elle vient” et “Mala Vida”, et rajouter “(s)” au mot…
Avec tout ça d’indices, il me semble que le titre est Noir(s)
J’ai écouté (ou plutôt entendu sans vraiment y porter toute mon attention) le dernier album pour la première fois il y a peu, je n’ai pas fait attention aux paroles et je n’aurais rien proposé sans les indices…
Rêver un impossible rêve Porter le chagrin des départs Brûler d’une possible fièvre Partir où personne ne part Aimer jusqu’à la déchirure Aimer, même trop, même mal Tenter, sans force et sans armure D’atteindre l’inaccessible étoile Telle est ma quête Suivre l’étoile Peu m’importent mes chances Peu m’importe le temps Ou ma désespérance Et puis lutter toujours Sans questions ni repos Se damner Pour l’or d’un mot d’amour Je ne sais si je serai ce héros Mais mon coeur serait tranquille Et les villes s’éclabousseraient de bleu Parce qu’un malheureux Brûle encore, bien qu’ayant tout brûlé Brûle encore, même trop, même mal Pour atteindre à s’en écarteler Pour atteindre l’inaccessible étoile