Thot dit:
Une action en contrefaçon est donc parfaitement recevable pour un jeu, cela ne faisait aucun doute.
Bonsoir cher confrère
J'avoue ignorer les subtilités de la terminologie française en la matière, mais bien qu'il y ait eu action en contrefaçon, je trouve étonnant que l'on puisse reconnaître la qualité de contrefaçon à un produit qui ne cherche pas à se substituer dans l'esprit des acheteurs potentiels au produit original. C'est-à-dire, de mon point de vue qui vaut ce qu'il vaut, qu'il comporte une règle et un matériel similaire, mais malgré la proximité du nom du jeu, l'emballage de celui-ci n'essaie pas de leurrer les consommateurs en leur faisant croire qu'ils achètent l'original en achetant Jungle Jam.
M'enfin, je sais, j'ai un esprit contradicteur... ou j'ai dû trop voir passer de cas où cela s'est terminé en eau de boudin alors que la première instance a donné raison sur la base d'éléments qui peuvent certes aussi être considérés de manière subjective (mais bon, je travaille dans un domaine moins glamour que le jeu, et beaucoup plus terre à terre, dirons-nous).
Sinon, message à l'intention des auteurs de Jungle Speed et Asmodée :
Vous le savez certainement déjà, mais sait-on jamais, si l'on peut se rendre utile...
La demande d'enregistrement de la marque Jungle Jam vient d'être publiée (le 3 mai 2010) auprès de l'OHIM sous le numéro de dépôt 008873077. Vous avez un délai de 3 mois (soit jusqu'au 3 août 2010) pour former opposition contre l'enregistrement de cette marque si vous ne voulez pas risquer de voir exploiter cette marque à travers toute l'Europe pour les biens suivants de la classe 28: "parlor games".
Vous pouvez former opposition sur la base de vos marques françaises et la marque verbale enregistrée internationalement. Si vous arrivez à démontrer l'usage sur une "partie substantielle" de l'UE, vous n'aurez aucune peine à faire valoir vos droits.
Vous imaginiez que Jungle Jam était en perte de vitesse, apparemment pas, puisque le monsieur a déposé sa demande d'enregistrement CTM en février 2010. J'espère en tout cas que vos juristes vont prendre les devants, même si c'est la rançon du succès.