Auteur : Scott Caputo
Illustrateur : Vincent Dutrait
Editeur : Pencil First Games
Pour 1 à 4 joueurs, 7 ans et plus
Durée : 30 à 45 minutes
Le financement est en cours sur Kickstarter !
Le jeu sera intégralement traduit en français.
La vidéorègle du Repaire des Jeux est ici !
Dans la tradition japonaise, le Torii marque la transition vers le sacré, prenant la forme d’un oiseau qui s’envole. Avec The One Hundred Torii, franchissez autant de Torii que possible, sans oublier le plus important : la vie est un voyage, non une destination.
The One Hundred Torii est un jeu de pose de tuiles dans lequel chaque joueur cherche à visiter le plus complètement le jardin sous ses pas. Les points de victoire ne sont présents que sur les grands jetons qu’il faudra collecter au fil de la partie, les pièce set les jetons de monuments n’ont aucune valeur.
A son tour, chaque joueur dispose de 2 tuiles en main et va devoir en jouer une afin d’essayer de relier deux icônes d’un même monument : la tuile posée comporte jusqu’à 2 icônes qui sont placées sur un des chemins de la tuile, le chemin créé est suivi de manière à relier l’icône du même monument la plus proche, tout le sel du jeu étant d’essayer de passer sous un maximum de torii pour cumuler le plus possible de jetons.
Les monuments sont au nombre de 6 différents et les torii apparaissent en 2 couleurs différentes.
Si le joueur parvient à relier deux icônes d’un même monument, il gagne 1 jeton de ce type, puis pour chaque torii rouge sous lequel son chemin passe, il gagne 1 jeton supplémentaire de ce type, et pour chaque torii bleu sous lequel le chemin passe, il gagne 1 jeton d’un autre type selon son choix.
Dès qu’un joueur a cumulé 5 jetons d’un même monument, il obtient le jeton Grand monument correspondant, qui lui rapporte des points de victoire.
Avant de poser sa tuile, le joueur peut faire appel à l’un des 5 personnages qui circulent dans le jardin. Chacun possède un coût propre en ressources et un effet unique. Chaque fois qu’un joueur fait appel à un personnage, il prend le jeton Personnage correspondant.
Une fois que la pioche est épuisée, chacun rejoue un tour et les joueurs comptent les points qu’ils ont sur leurs jetons Bonus.
Intéressant. A suivre.
J’ai une boite de démo que j’ai pas mal fait tourner, voilà ce que ça donne en fin de partie :
C’est vraiment très bien et c’est beaucoup plus filou qu’il n’y paraît. On peut y jouer en mode cool avec les enfants et en mode cérébral entre joueurs consentants pour essayer de faire le meilleur coup tout en limitant l’opportunisme des adversaires.
En lisant en diagonale j’ai l’impression de voir un mélange entre Labyrinthe et Saboteur. A suivre !
Nous allons vous présenter les personnages petit à petit : chacun possède son effet et vous donne des points de victoire chaque fois que vous faites appel à lui.
Le premier joueur qui aura utilisé 3 fois un personnage prendra la grosse tuile bonus qui le représente, elle lui rapporte 3 points supplémentaire et personne d’autre ne peut plus l’obtenir ; il y en a une par personnage.
Commençons avec le poète…
Lorsque vous le sollicitez, cela vous coûte 3 ressources, placez son meeple sur un symbole de monument : cela permet d’ignorer ce symbole tant que le poète est dessus… et l’effet obtenu peut être très puissant si vous cachez un symbole qui réduisait la longueur de votre chemin. Mais vous risquez aussi de donner de belles opportunités à vos concurrents. Essayez de rentabiliser son coût de 3 ressources !
Comme nous parlons du poète, voici un haïku de circonstance en cadeau :
Le pèlerin passe
L’ancienne arche le salue
La feuille morte vole
Honorables promeneurs, le financement de The One Undred Torii est lancé !
Vous allez pouvoir déambuler dans le jardin… et vous y croiserez peut-être le samouraï.
Lorsque vous demandez l’aide du samouraï, vous devez dépenser 1 ressource pour placer son meeple près d’une intersection en lieu et place d’une future tuile : il empêche tout placement de tuile à cet endroit tant qu’il s’y trouve. Si un joueur souhaite placer une tuile à cet endroit, il devra d’abord utiliser le samouraï afin de le placer ailleurs, ce qui l’empêchera de jouer un autre personnage pour ce tour.
Le samouraï est un moyen peu onéreux de bloquer ses adversaires et de gagner 2 points de victoire rapidement (voire jusqu’à 7 points si vous êtes le premier à le solliciter 3 fois).
J’en suis
Perso pour ce genre de jeu j’attendrai une sortie boutique, moins cher et pas ou moins de fdp, et surtout des retours de joueurs.
Interéssant ce jeu, à suivre. En plus, c’est vincent Dutrait, et ça claque !
J’avoue par contre que je vais voir en fonction des SG, s’il y a des exclusivités… Parce que c’est typiquement le genre de jeu qui se retrouvera moins cher en boutique.
Pas sûr, moins cher que 35 euros du pledge ?
Avec les frais de port, oui ça sera sûrement moins cher en boutique.
Hello !
Un petit mot pour annoncer que la campagne reprend un peu de poil de la bête
https://www.kickstarter.com/projects/ebaraf/the-one-hundred-torii/posts/2523166
Nous suivons attentivement les discussions et nous avons apporté quelques modifs et ajouts. En restant sensés et raisonnés car nous sommes et nous restons sur une campagne modeste.
Nous allons ajouter au lot une seconde mini-extension (indépendante des SG & co). Pour tout dire, l’auteur, Scott Caputo, avait en amont développé plusieurs sets de cartes spéciales, toutes testées et validées, et il y a une autre série qui nous plaît tout particulièrement. Je travaille dessus et ce sera présenté la semaine prochaine.
D’ici-là, nous avons eu le plaisir de lire plusieurs articles bien agréable sur le jeu, détaillant le gameplay avec un feedback post-parties :
- http://ludovox.fr/the-one-hundred-toriis-les-jardiniers-de-larche-perdue/
- https://www.facebook.com/permalink.php?story_fbid=597246224113411&id=100014841158663
- http://www.jeudeclick.com/one-hundred-torii-la-vie-est-un-voyage-non-une-destination/
- https://paradoxetemporel.fr/15964-jeu-the-one-hundred-torii-la-vie-est-un-voyage-chez-pencil-first-games.html
PS
A propos du prix du jeu, ce qui se passe post-campagne entre distributeurs et boutiques n’est ni gérable ni contrôlable à distance par l’éditeur source, Pencil First Games… C’est une sorte de curieux cercle “vicieux”. Le prix affiché sur le KS est le vrai prix du jeu. Ensuite, oui, une boutique, un distributeur peut tirer sur la corde et arriver en faire baisser le prix… Ce qui, quelque part, est dommageable pour la campagne car c’est maintenant que nous avons besoin de soutien, pour en faire évoluer la qualité. C’est délicat voire compliqué.
Et nous nous rendons bien compte que ça peut impacter négativement ce que nous faisons actuellement, avec des backers “en attente” ou passant carrément leur tour pour prendre le jeu en boutique plus tard. Ce qui se comprend tout à fait, et c’est imparable car ce serait cracra par exemple de faire croire que c’est KS exclusive mais non, ou que ce n’est pas sûr que le jeu sera dispo ensuite en boutiques, etc. Avec Pencil First Games, on préfère jouer la carte du truc juste et honnête, et puis on verra bien, au moins on dort sereinement sur nos deux oreilles
Super nouvelle !
Merci Vincent !
Je recopie ici un petit texte écrit sur Cwowd, sur la réalisation du jeu et un passage délicat :
Et puisqu’on est chez Torii, comme expliqué en fin de règles (https://drive.google.com/file/d/1uHB5caRmP83YitxBByXscHa47oyw1aOx/view), nous avons poussé le bouchon très loin en terme de crédibilité.
Cela faisait longtemps que je souhaitais illustrer la culture japonaise mais en évitant une approche trop exotique de carte postale ou trop fantasmée image d’Épinal :
Pour la petite histoire – et je ne crois pas que ce fut traduit en français – le jeu est quasi fini depuis l’été 2018… Nous avions commencé à en parler autour de nous quand, aux US, il y a eu quelques commentaires sur le thème et les illustrations qui nous ont surpris. De potentiels backers s’inquiétant d’une éventuelle « appropriation » de la culture japonaise.
Dans le sens où on aurait choisi le Japon par pur marketing parce que c’est toujours à la mode, que ça fait kawaï, que ça fait vendre, etc. Allant même jusqu’à une interprétation politique et diplomatique de la chose (genre « culture dominante qui vient exploiter une culture dominée », « un jeu sur le Japon exclusivement réalisé par des occidentaux blancs », etc). Ouch, ce fut rude.
Alors on peut penser ce qu’on veut de la sensibilité des américains sur ces sujets-là (c’est un autre débat), toujours est-il que ça pouvait réellement poser problème et que ça existe et qu’il faut faire avec (et ce, même si les détracteurs peuvent vite devenir les plus fervents défenseurs une fois convaincus du bien fondé de notre démarche).
Nous avons donc décidé de repousser la campagne et de poser à plat tout ce qui avait été fait. Eduardo a alors fait des recherches supplémentaires et a contacté Lisa Wilcut, spécialiste de la culture et de l’histoire japonaises, pour tout vérifier. L’idée n’étant pas de faire un jeu documentaire mais plutôt de s’assurer qu’on avait juste.
Tout d’abord Lisa a été épaté par ce que j’avais déjà fait (hop quelques fleurs pour ma pomme ^^). Ensuite elle a soulevé quelques incohérences par rapport aux différents types de jardins japonais, aux objets que l’on peut y trouver, à certaines coutumes et traditions. Heureusement rien de dramatique ni insurmontable. Rien de détectable par des joueurs occidentaux, rien de terriblement dommageable pour les joueurs japonais ou connaisseurs, mais des détails, des nuances, des petits ajouts.
J’ai donc repris quelques éléments dans ce sens pour un ensemble plus complet avec une meilleure cohésion. Et ensuite on s’est dit que ce serait dommage de ne pas faire profiter de toutes ces nouvelles connaissances à nos backers et nous avons ajouté quelques feuillets au livret de règles, écrits par Lisa, pour des pages sur le Japon, ses jardins, les personnages rencontrés dans le jeu, les objets bien spécifiques.
Là où j’étais « super-excited » comme disent les américains, c’est qu’on avait déjà bien bossé, très loin de la caricature, ça fonctionnait déjà bien mais que sans pouvoir s’en rendre compte, on plafonnait. Avec Lisa dans la boucle, ça nous a permis d’aller encore plus loin dans le développement du thème et des illustrations, en faisant passer l’ensemble à un stade supérieur, bien soigné et encore plus méticuleux que je n’avais pas envisagé.
Sans avoir à le signaler en avance, les reviewers US n’ont pas manqué de le souligner dans les articles et vidéos, ça a fait mouche.
Et petit paradoxe par rapport à mes aspirations du début de projet, on atteint finalement une vision « exotique » du jardin japonais mais plutôt par rapport aux jeux pouvant s’y rapporter. Avec dans Torii, des éléments bien typiques comme les pierres Sekimori Ishi, les Statues d’Inari ou encore un personnage féminin de samouraï. Je pense et espère qu’on arrive ainsi à sortir des sentiers battus et qu’on peut même y apprendre quelques trucs au passage.
A vrai dire, travailler de manière aussi pointue devrait être la norme… Par respect pour le sujet traité et par respect pour les joueurs qui jouent avec ensuite. Mais comme d’hab, pour les éditeurs, c’est parfois et souvent complexe à faire tenir dans l’équation temps/argent/énergie…
C’est là qu’on sourit en coin quand on voit des éditeurs chevaliers blancs se plaindre et pester parce que leurs jeux ne passent pas auprès de certains publics ou certains territoires, surtout quand on fait des indiens aux nez carrés à la peau bien rouge ou des noirs en slip léopards avec des grosses bouches et des os dans le nez…
Hello ! On vient de passer les 30 000$ avec + de 600 backers, c’est cool
Kickstarter nous tague en coup de coeur (!) et au passage, on en profite pour ajouter une seconde mini-extension au jeu (ni en SG ni Addon, directos dans la boîte). Une extension pour les joueurs expérimentés et corser le jeu :
https://www.kickstarter.com/projects/ebaraf/the-one-hundred-torii/posts/2528196
De jolies carpes Koi qui offrent à leurs possesseurs des actions supplémentaires, de profiter de plusieurs personnages à la fois, récupérer des jetons rapidement, etc, et elles peuvent se comboter.
La première mini-extension, Toku, s’adresse plus aux joueurs à la cool, en famille, mais la seconde est plus musclée, pour les experts.
On va continuer de dérouler les améliorations matérielles, en poursuivant avec des cartes solides et ensuite avec un tray en carton robuste et imprimé (bien ficelé pour caler les éléments de jeu au mieux). L’idée étant d’avoir au final un jeu “full print”, sans carton gris visible. C’est un détail, mais un détail auquel je tiens particulièrement car j’aime bien acheter un jeu, un bel objet “bien fini” et non une boîte en carton gris et froid
Petite preview 3D:
La campagne de Torii touche à sa fin et on entre dans les fameuses dernières 48h.
Un joli coup de boost ces derniers jours et on conserve le cap d’une campagne sensée et raisonnée avec les derniers SG d’upgrade de qualité matérielle tous débloqués et en ultime SG, on propose de jolis impressions “flat design” sur les meeples