J’ai toujours été joueur mais en 2002, c’est Colon de Catane qui m’a fait basculer des jeux de supermarché aux jeux modernes.
Je lui dois beaucoup
Mon 1er jeux Splendor et avec lequelle on joué tous les jours avec ma femme à l’hopital après la naissance de notre 1er enfant
christophej2 dit :J'ai toujours été joueur mais en 2002, c'est Colon de Catane qui m'a fait basculer des jeux de supermarché aux jeux modernes.
Je lui dois beaucoup
Ah ha! je passe mon temps à sur ce forum à valoriser les Colons.
Perso, j'ai eu une claque monumentale en jouant à ce jeu. "c'est ca en fait un vrai jeu de société???".
Mon souvenir des jeux au début des années 2000 c'etait des dès et des pions à avancer d'une maniere interminable au monopoly (que je n'ai jamais fini une partie) ou à Risk...ou des jeux de devinettes à la Trivial pour cuite (oui on faisait ca étudiants). Je voyais bien dans mon lycée pendant les années 90, des gars aux cheveux longs s'enfermer dans des boutiques à jouer à Magic, ou le groupe de rolistes fans de métal qui squattaient ensemble, des copains oui, mais je partageais pas tous leurs hobbys... j'ai pas connu tout ca, moi c'était le foot le foot le foot et de maniere modérée les jeux video. Pas du tout le jdr et encore moins le jds.
Puis un de mes potes qui, au lycée, jouait pas mal à Magic m'a fait découvrir un soir ce fameux Colons de Catane... a chaque fois je lui redemandais de le prendre lors de nos soirées. Encore aujourd'hui je le sors, et j'y joue avec plaisir, on peut lui reprocher son hasard, on ne peut lui reprocher l'ambiance qu'il met à table, aucun de ces jeux dits "gateway" auxquels j'ai joué, n'arrive à mon sens à mettre cette ambiance. Oui car à chaque tour de jeu, on joue, on échange, on attend pas son tour en réalité. Attention, je préfère Carcassonne aux Colons personnellement, mais pour convaincre un non joueur, Catane me semble 1000 fois plus performant, Citadelles aussi (mais pas à plus de 4 joueurs sinon le temps d'attente est long entre joueurs).
Gloire aux Colons de Catane!
En me remémorant, en autobiographant, en autofictionnant, en y repensant, en cherchant l’origine, c’est ça qui me revient…
À l’origine, donc, je suis un collégien maquettiste, passionné d’aviation, lecteur boulimique de tout ce que je peux trouver sur le sujet. Breton de la Diaspora, ma famille revient parfois à Brest, nous mangeons alors dans la crêperie de la galerie “Coat Ar Gueven”(existe-t-elle encore ?). À-côté de cette crêperie, on trouve une boutique qui me fascine : un Relais jeux Descartes. Je traîne dans le rayon wargame. J’ignore ce que contiennent ces énormes boîtes (en VO, en plus !), mais ça a l’air fait pour moi !
Le vendeur nous dissuade d’acquérir un gros jeu sur la bataille d’Angleterre, je crois, mais me parle du jeu de rôle. J’avais entendu parler d’un livre-jeu “qui se jouait à plusieurs” (l’Oeil Noir), mais ça me semblait absurde, comment faire mieux qu’un bon texte bien écrit ? Je repars tout de même avec un catalogue, que je connais bientôt sur le bout des doigts, à force de le lire et de le relire …
À mon passage suivant, je parviens à me faire payer ceci :C’est une révélation ! C’est long, lourd, et je ne pense pas avoir jamais fini une partie, mais je suis mordu ! Ce jeu vient remplacer avantageusement les Risk que je faisais avec un de mes camarades, quand nous ne passions pas nos après-midis à regarder tourner le lecteur de cassettes de son CPC (les vieux comprendront …)
Nous enchaînons avec 2 ème DB Paris, et la Bataille de la Marne, qui me semblerait sûrement totalement injouable aujourd’hui …
Le collège s’achève (ouf !), et, juste avant d’entrer en seconde, j’ai pu acheter ceci, toujours dans la même boutique de Brest :J’apprends que mon lycée a un club de jeux, et c’est parti pour la révélation absolue, celle du jeu de rôle ! Je joue matin, midi, soir et week-end avec la bande de joyeux drilles qui constitue encore aujourd’hui le premier cercle de mes amis. J’ai commencé directement comme MJ, sans jamais avoir été joueur, et je découvre assez vite que c’est le rôle que je préfère, de loin. Torg, StarWars, Shadowrun, La méthode du docteur Chestel, et quelques autres… Les campagnes épiques se mènent en parallèle, avec quelques jeux de plateaux, pour faire bonne mesure : les classiques Ludodélire, Civilisation, Junta, Space hulk; Blood Bowl. C’est la glorieuse époque de Mireille Dumas, et je dois convaincre les parents de certaines de mes amies que je ne passe pas mes week-ends à organiser des orgies dans des cimetières
Comme toutes les bonnes choses ont une fin, je finis par avoir péniblement mon Bac, et je quitte ma petite ville pour découvrir Nantes. Les sessions de jeu se font rares, mon groupe de joueurs est à 200 kms, et Magic est en train de tuer le JdR. Ma vie s’articule autour de la lecture et de la découverte du cinéma, le jeu semble bien derrière … Je joue bien un peu, de temps en temps, mais rien ne retient mon attention. Un ami me fait par exemple découvrir un nouveau type de jeu, simple, court, sans élimination : Les Colons de quelque chose … Je joue poliment, et j’oublie aussitôt ; ça me semble bien léger, bien fade. Ce type de jeu n’a aucun avenir, me dis-je en mon for intérieur …
Quelques années plus tard, installé à Paris pour la fin de mes études, je découvre qu’une boutique vient d’ouvrir au rez-de-chaussée de mon immeuble : ça s’appelle boule de feu, et le gérant est bien sympathique :J’ai loupé presque 10 ans d’histoire du jeu de société, Cyril Demaegd va me permettre de rattraper tout ça, et comment ! On connait l’importance de l’éditeur qu’est Cyril, on connait aussi l’auteur (un peu sous-estimé à mon avis), mais, avant tout ça, j’ai croisé un Cyril passeur, érudit passionné et pédagogue, qui faisait partager sa ludothèque pour le simple plaisir de faire découvrir le jeu de société moderne, son histoire et son évolution. J’ai complètement loupé Catane, mais, ce coup-ci, c’est le coup de foudre (avec le jeu, hein, pas avec Cyril), et ma ludothèque commence à se fournir, avec ces fondations :
Cyril nous fait découvrir Knizia, Kramer, Wallace (le premier Age of Steam fut rude) Friese, et quelques autres … Je découvre Tric Trac dans la foulée et je commence à fréquenter un peu tous les événements de la vie ludique parisienne, et c’est parti pour quelques belles années …
Pour finir, c’est alourdi de quelques centaines de jeux que je reviens m’installer à Nantes, tout ça à cause d’une complète oeuf-miroir brestoise …
Pour moi, il y en a eu 2 :
- Quand j’étais en fin de primaire : Seigneurs de guerre ! Je me souviendrais toujours de la joie que j’ai eu en découvrant ce jeu, les figurines, j’en rêvais même la nuit ! Je dirais que c’est lui qui est la base de ma passion pour l’heroic fantasy, sda, etc… Je l’ai toujours et j’aime y rejouer de temps en temps avec mes frères (grosses parties avec 2 boites de jeux ^^).
- Puis les années se sont écoulées, j’ai beaucoup joué aux jeux vidéos (ah warcraft 2 et 3, quand tu nous tiens…) et quand j’étais à la fac, je suis rentré par hasard dans une boutique de jeux. Le vendeur m’a conseillé un jeu, Les chevaliers de la table ronde. Ce n’est peut être pas le meilleur jeux de ma collection mais c’est le premier avec lequel on a pu commencé a se faire des sessions de jeux avec ma bande de potes (et on a jamais vraiment arrêté depuis… ^^).
Quelle nostalgie en écrivant ce post…
Superbe, le récit de Chne ! Sacré parcours !
Je suis beaucoup plus newbie, mais me suis bien reconnu dans la fascination que pouvait exercer les mystérieuses boutiques de jeux sur un jeune collégien…
J’ai eu aussi un passage à vide, sans jeux ou presque.
j’ai assez peu joué entre 84 et début 90. Quelques rares partie de D&D, du diplomacy, du Roma (celui de international team, qui a eu moins de succès alors qu’il est très bon), du civilization et bien sûr tout les ludodelires. Il y a eu des périodes où je jouais une fois par semaine, mais d’autres moins d’une fois par mois. Je me contentait d’acheter les revues … jeux et stratégie était déjà mort je pense, mais vae victis et casus belli étaient des rendez vous réguliers.
Puis plus rien de 91 ou 92 jusqu’à l’arrivée de Magic, pour moi vers 98 je pense. Ma période magic a été assez courte, mais il me reste d’encombrant paquets de cartes et j’ai découvert ensuite les jeux « à l’allemande » et à la française (citadelles et Castel de Bruno faidutti, la game des jeux à deux de Descartes…)
J’ai complètement raté l’arrivée de catane et d’avé cesar par exemple.
The_Kerf dit :zechrub dit :
C’est marrant moi c’est donjons et catapultes qui m’a amené au jdr (erreur du père Noël qui m’a amené d&d)
Tu as dû lui en vouloir sur le coup, non ? :)
Yes j’ai laissé la boîte pendant un an de côté, en plus c’etait la boîte expert alors il a fallu que je récupère la boîte rouge ... une grosse déprime
The_Kerf dit :En fait, Tric Trac, c'est un EHPAD ludique j'ai l'impression
...et quand il y a déterrage d'un sujet... cela te rappelle que certains nous ont quitté...😞
Entre le collège, le lycée, les études supérieures, j’ai eu des périodes d’abstinence plus ou moins longues.
En vrac et avec une chronologie plutôt floue, je dois avouer ne pas exactement me rappeler de ce qui est sorti avant ou après tel truc…
Au départ, D&D1 puis la révolution Chaosium avec Stormbringer et l’Appel de Cthulhu : on n’a plus jamais joué à Dungeon. À cette époque on jouait à Junta, Horreur à Arkham (version hideuse de Descartes mais pleine de charme) et surtout Full Metal qui doit être encore le jeu dont j’ai fait le plus de parties, jeux rapides et JCC mis à part. Un peu plus tard pas mal de Shadowrun et de plein d’autre trucs (Campagne Impériale, campagne Bloodlust, INS/MV…). Ensuite il y a eu la déferlante des JCC qui, comme chez pas mal de monde, à pas mal tué notre pratique du JdR avec en particulier Jyhad qu’on a beaucoup pratiqué : nous n’étions pas trop branchés duels et donc Magic ne nous convenait pas.
Vient un grand flou mais je dirais qu’il y a eu le moment charnière des jeux à l’allemande avec Catane. Comme il faut en citer un, je dirai donc celui-ci même si ce n’est pas/plus mon jeu préféré et de loin. Il y a eu Citadelles aussi, auquel on revient régulièrement en enchaînant les parties pendant une ou deux semaines, tous les 4 ou 5 ans. Ystari nous a fait beaucoup de bien également mais ce n’est pas très original de dire ça étant donné que chez eux tout est amour, bon goût et excellence.
Aujourd’hui, alors que je suis paradoxalement beaucoup plus occupé qu’avant j’ai réussi à reprendre le JdR une fois par semaine. Dans les coups de cœur récents et qui durent et par ce qu’il n’a pas été encore cité j’aimerai parler des jeux d’Eric Lang qui m’ont beaucoup surpris (ça ressemble quand même furieusement à de l’ameritrash vu de l’extérieur alors que c’est du pur jeu de majorité d’enfoiré) : Blood Lust et Rising Sun. Les jeux de ce mec c’est un équilibre cosmique parfait entre diplomatie, règles simples, situations complexes et durée contenue ; comme il y a pas mal d’opportunisme on n’est pas dans de la programmation pure et dure qui fait (trop) mal à la calebasse.
Par contre, au sein de mon groupe, et c’est peut-être du à l’âge, on n’a plus trop envie de se coltiner des jeux pour experts comptables ou à salade de points de victoire qui font que vous revenez chez vous super tard avec le cerveau qui fume. On s’éclate comme des petits fous sur des trucs carrément débilos comme Bordure Extérieure, Contrées de l’Horreur, ou du full-coop (excellent souvenir de Pandémie Legacy). On se tape encore des gros jeux de gestion de temps en temps, mais ce n’est plus la norme en somme.
Damned, je me rends compte que je n’ai même pas parlé des wargames…
Gamin quand j’ai découvert Heroquest
De mon côté dans mon enfance j’avais quelques classiques Monopoly, scrabble, trivial poursuit plus quelques petits jeux.
Ado, j’avais un ami qui avait risk et on avait enchaîné un sacré nombre de parties, cependant c’était aussi la période où j’ai découvert le jeu de rôle et mon temps de loisir se partageait entre le jdr et les jeux pc (dune 2, civilization, Warcraft 2 etc.)
Ma vraie claque ludique en jeu de société était sur civilisation (version advanced). Mais bon j’étais déjà fan avant avec le jeu pc.
Pendant 15 ans j’ai joué à différents jeux de société, mais ça restait surtout un bouche trou quand on ne pouvait pas faire une partie de jdr.
Puis il y a quelques années après avoir fini une campagne de jdr qui nous avait pris plusieurs années, on a voulu faire un break jdr et les jeux de sociétés ont naturellement pris le pas, et du coup ma ludothèque a vraiment grossi depuis ce moment là, même si j’avais déjà acheté quelques jeux les années précédentes.