Mon constat, ça n’est pas que les gens ont peur du jeu, mais plutot du mot “jeu”.
Quand je dis que “ah non, le sqamedi apres midi, je ne peux pas aller au ciné : je joue”, on me regarde bizarrement. Parce que les jeux, c’est bien connu, “c’est pour les gosses”.
Et quand on sort un jeu en soirée, on a forcément des coicnés qui ne veulent pas participer, en s’expliquant rapidement avec un “non, merci, je suis adulte, moi”.
C’est plutôt la peur d’être perçu par les autres comme un “gosse”, qui fait que des gens ne veulent pas jouer, à mon avis.
c’est justement parce que j’ai lu l’article, et ton topic, que je ne comprend pasou tu veux en venir
Spacemarmotte dit:C'est plutôt la peur d'être perçu par les autres comme un "gosse", qui fait que des gens ne veulent pas jouer, à mon avis.
+1.... Et je dois avouer que c'est comme cela que je suis vu, par ma famille, ma belle-famille, les collègues....
Manque plus que le chien, tiens ! C'est parfois lourd à supporter, d'autant que lorsque mes proches sont fanatiques de cyclisme, de voile ou autre, on parle juste de "mordu" mais pas de grand gosse. Alors que dans le fond on est tout simplement tous passionnés.Don Lopertuis
Spacemarmotte dit:C'est plutôt la peur d'être perçu par les autres comme un "gosse", qui fait que des gens ne veulent pas jouer, à mon avis.Ça rejoint peut-être un peu ce que dis l'auteur quand il dit que ça renvoie à l'enfance dans le sens de la recherche de soi et de son identité...
spleen dit:c'est justement parce que j'ai lu l'article, et ton topic, que je ne comprend pas ou tu veux en venirBen cherche pas, je voulais en venir nulle part, juste vous faire profiter de cet article à mon avis intéressant... Rien de plus, mais c'est déjà ça...
Don Lopertuis dit:+1.... Et je dois avouer que c'est comme cela que je suis vu, par ma famille, ma belle-famille, les collègues....
Ca me rappelle certaines situations. Cela dit, peut-être avec l'âge, maintenant j'assume beaucoup mieux le jeu comme principal centre d'intérêt dans ma vie, quitte à forcer le trait. Et je rajoute que quand je serais grand je veux faire créateur de jeu à temps complet
Ca finit généralement de jeter un froid, surtout chez les gens trop sérieux.
El comandante dit:Cela dit, peut-être avec l'âge, maintenant j'assume beaucoup mieux le jeu comme principal centre d'intérêt dans ma vie, quitte à forcer le trait.
Pareil, cela me laisse froid de façon générale. Cependant, la répétition de ce genre de remarques lasse, même si je parviens à rester diplomatique avec la famille, moins avec les collègues
Quoiqu'il en soit on reste étiqueté "peu crédible" à cause de cela. Et c'est exaspérant, sans parler des phrases du genre "Quand tu auras un enfant, faudra arrêter de faire le grand gamin..." "Et ça ne te gêne pas de jouer avec des gens plus jeunes que toi ?" "C'est cher pour des jeux ! Tu ferais mieux de placer ton argent !" "T'as toujours pas fini ta crise d'ado toi..." et gnagnagna
Ca manque de claques tout ça !
Don Lopertuis
Mattintheweb dit:Papa_ours21 dit:Je ne suis pas d'accord. ... Jouer un rôle et s'identifier à un rôle sont deux actes semblables qui ne différent que dans l'action, dans la tête c'est pareil.
Hé mais vous savez pas lire ou je sais pas écrire !?!? Dans ce que tu cites de mes propos, je dis :Mattintheweb dit:Alors on peut dire que c'est pas vraiment le cas, mais c'est comme ça que c'est perçuet encore :Mattintheweb dit:Là encore, on peut contester la véracité de cette affirmation, mais je pense que c'est en tout cas la perception inconsciente qui fait que le jeu n'est pas considéré comme la lecture ou le cinéma...Vous arrivez quand même à faire la différence entre ce que vous pensez et ce que pense les autres, qu'ils aient raison ou tort, non?
Pour moi l'intérêt de cet article c'est pas de crier que les joueurs ne s'aliènent pas complètement en jouant (ce que l'auteur n'affirme pas, d'ailleurs !), mais plutôt de réfléchir à son argument intéressant qui est de dire que l'implication apparente (c'est bon là?
Il semble que la société perçoit le jeu comme une aliénation, alors qu'effectivement, ce n'est pas forcément le cas. Les questions qui peuvent en découler sont donc : de là, constatez-vous cette perception autour de vous ? Et si oui, d'où peut-elle venir ?
Et si vous voyez pas l'intérêt d'en parler, ben c'est bien aussi, vous aurez au moins lu un point de vue intéressant...
Ok très peu pour moi. Désolé si je me suis mal fait comprendre.
Je constatais simplement le peu de différence psychologique entre l'interpretation d'un rôle et le fait de regarder un rôle.
Maintenant pour un spectacteur exterieur à toute pratique ludique, il y a peut-être une certaine perception des choses qui peut donner lieu à toute une gamme de sentiments qui vont de la curiosité à l'amusement en passant par la méprise ou la peur. Après tout, voir des enfants se comporter commes "des gosses", n'est ce pas un peu effrayant. Sentiments qui sont d'autant plus présents que le spectacle donné par les joueurs est spectaculaire justement. Comment ne pas être surpris par les joueurs de grandeur nature et leurs déguisements, la richesse verbale d'une partie de jeu de rôle ou encore la folie d'une partie de Santy Anno.
Maintenant j'ai l'impression que ces sentiments ambivalents sont plus dus à une incompréhension ou une mécompréhension qu'à une véritable peur ou un véritable rejet. Une personne à qui on prend le temps d'expliquer nos loisirs ludiques avec tact et sans s'emballer sort souvent de cette discussion avec une vision plus juste et plus posée de la question.
Don Lopertuis dit:Pareil, cela me laisse froid de façon générale. Cependant, la répétition de ce genre de remarques lasse, même si je parviens à rester diplomatique avec la famille, moins avec les collègues
Quoiqu'il en soit on reste étiqueté "peu crédible" à cause de cela. Et c'est exaspérant, sans parler des phrases du genre "Quand tu auras un enfant, faudra arrêter de faire le grand gamin..." "Et ça ne te gêne pas de jouer avec des gens plus jeunes que toi ?" "C'est cher pour des jeux ! Tu ferais mieux de placer ton argent !" "T'as toujours pas fini ta crise d'ado toi..." et gnagnagna
Il faut aller dans leur sens , toujours : je revendique le début de ma crise d'ado; je n'ai fait des gosses que pour pouvoir jouer, etc.
Cela dit je relance l'idée d'une brochure "qu'est-ce que le jeu de plateau ?" un peu dans le même esprit que celle "qu'est-ce que le jeu de rôle ?" (:arrow:, que l'on pourrait trouver sur ce site (qui reste un phare de la pensée
) , sur d'autres, etc. A mon avis ce serait utile pour des parents, collègues et amis qui s'interrogent ou que l'on veut faire passer du côté obscur - les paroles s'envolent, les aigris restent. Bon, OK, faut se mettre à la rédaction...
Disons que le JDP a un public formidable, je le vois quand je fais découvrir les Colons ou Puerto Rico à des nons-joueurs ébahis de voir que de telles choses peuvent exister. Le problème, c’est que très peu de gens savent qu’il existe autre chose que “Question pour un champion : le jeu” ou “Monopoly : Edition Delux(ure)”, ce qui entraîne un à priori négatif. Mais je reste persuadé que la plupart des non-joueurs, surtout avec l’apparition de “l’esprit jeu” développé sur PC, sont susceptible de devenirs accros.
Bonjour à tous,
Voila un post fort intéressant, car c’est un thème que j’ai vu à plusieurs reprises dans d’autres forums.
Personnellement, je ne pense pas qu’il faille s’affoler. En effet, noud avons tous découvert le jeu dans notre enfance, et n’en sommes jamais sortie dans une certainne mesure. Ainsi, pour simplifier grossièrement, les petits garçons passent des soldats en plastique et de la bataille navale à Mémoire 44 ou Call of Duty pour ceux qui préfèrent les jeux vidéo. Et les petites filles abandonnent leurs barbies pour recréer avec les Sims une vrai petite vie de famille. (soit dit en passant 40% des joueurs de jeux vidéo sont des femmes) C’est bien expliquer dans l’article dans le passage où l’on décrit les différents types de jeux. Je ne suis d’ailleurs pas d’accord quand il dit que les jeux où l’on fait semblant sont plus fréquent chez les enfants que chez les adultes. (ne me faite pas dire ce que je n’ai pas dit)
Après ils y a toujours des excès, mais c’est le cas dans tout les loisirs. Entre le gamin qui va latter son petit camarade avec son épée en plastique et le gars qui passe 8 heures par jour sur World of Warcraft, il s’agit pour moi de 2 personnes ne voyant pas où les limites jeu/réalité sont fixées.
D’ailleurs, ne devrait t’on pas se demander si le fait que l’on est de plus en plus de temps de loisir n’a pas mis en avant.
L’article est intéressant, merci pour le lien.
Pourquoi le jeu inspire-t-il une telle méfiance ? Peut-être parce que, plus que tout autre médium, ce dernier remet en cause la stabilité psychologique de celui qui s’y adonne le poussant à devenir quelqu’un d’autre, à réagir différemment selon les contraintes dans lesquelles il est plongé.
L’explication tient la route pour certaines personnes dans certains contextes. Pourtant, j’ai l’impression qu’elle est loin d’être suffisante pour expliquer cette méfiance vis-à-vis du jeu.
L’image du jeu est multiple. Comme dit plus haut, est rattaché aux jeux le fait que cela soit une activité enfantine, une activité non-productive/gratuite ou une activité ayant pour seul but le plaisir. Mais peuvent être également associé à l’activité ludique des activités plus valorisées telles que la réflexion, l’apprentissage ou la sociabilité. Je dois d’ailleurs oublier plein de truc.
Du coup, j’ai l’impression que ce qui rendrait méfiant une partie de nos concitoyens tiens surtout de l’incompatibilité entre certaines caractéristiques de ces activités. La violence et le plaisir, jouer seul et la sociabilité, faire des jeux débiles et apprendre, jouer sur des thémes graves et la gratuité de l’activité…etc. Cela tiens donc à la fois à la bonne image du jeu (le jeu c’est bien pour apprendre mais faut pas jouer à des trucs débiles) ou à la mauvaise image du jeu (le jeu créé un univers aux règles éloignées de celle de la réalité quotidienne de tout un chacun qu’il serait dangereux d’investir de façon excessive). L’ensemble créé des mélanges pour le moins curieux, provoquant peut-être de l’incompréhension puis de la méfiance.
Il faudrait ainsi identifier qui se méfie et de quoi. Je n’en ai pas la moindre idée mais cela me semble une étape indispensable pour conclure sur les raisons de cette méfiance. Dans le flou, il est trop facile de proposer n’importe quelle explication, comme moi, de qui se méfie de quoi.
El comandante dit:Il faut aller dans leur sens , toujours : je revendique le début de ma crise d'ado; je n'ai fait des gosses que pour pouvoir jouer, etc.
Ne t'inquiètes pas, je le pratique aussi !
Mais il n'empêche que l'on ne devrait pas avoir à le faire. Les fanas de sport ou autre n'ont pas à le faire, alors pourquoi les joueurs ?
Cela dit je relance l'idée d'une brochure "qu'est-ce que le jeu de plateau ?" un peu dans le même esprit que celle "qu'est-ce que le jeu de rôle ?"
Pourquoi pas ? Mais cela fait bizarre d'en arriver là.
Toutefois, la multiplication des ludo et assos a déjà fait une bonne partie du travail. Cela va rentrer doucement dans les moeurs et l'on finira un jour par nous lâcher la grappe !
Don Lopertuis
Don Lopertuis dit:El comandante dit:Il faut aller dans leur sens , toujours : je revendique le début de ma crise d'ado; je n'ai fait des gosses que pour pouvoir jouer, etc.
Ne t'inquiètes pas, je le pratique aussi !
Mais il n'empêche que l'on ne devrait pas avoir à le faire. Les fanas de sport ou autre n'ont pas à le faire, alors pourquoi les joueurs ?
je n'ai jamais eu l'occasion de te dire ce que je pensais des sportifs, hmm ?
El comandante dit:Don Lopertuis dit:El comandante dit:Il faut aller dans leur sens , toujours : je revendique le début de ma crise d'ado; je n'ai fait des gosses que pour pouvoir jouer, etc.
Ne t'inquiètes pas, je le pratique aussi !
Mais il n'empêche que l'on ne devrait pas avoir à le faire. Les fanas de sport ou autre n'ont pas à le faire, alors pourquoi les joueurs ?
je n'ai jamais eu l'occasion de te dire ce que je pensais des sportifs, hmm ?
El comandante dit:je n'ai jamais eu l'occasion de te dire ce que je pensais des sportifs, hmm ?
Laisse toi aller ! Tu peux leur déclarer ta flamme, je suis toute ouïe !
Don Lopertuis
En plus le sport accélère les processus de vieillissement alors que le jeu les ralentit. 