Le jeu vidéo est-il réactionnaire ou progressiste ?

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Le jeu vidéo est-il réactionnaire ou progressiste ?

J’aime poser ce genre de question qui ne veut rien dire. Dans un de nos tests parus cette semaine, vous pouviez lire : « Plus qu’un retour en arrière ou une halte au progrès, Geometry Wars fait partie de ces jeux qui appellent à nos instincts de gamers les plus basiques. Comme si en haut de l’échelle darwinienne, l’être pensant gardait des besoins élémentaires détachés du superflu ». C’est beau ! Le jeu vidéo a désormais son histoire. Plus de trente ans d’existence. Les sorties récentes ne peuvent assurément pas toutes être porteuses de concepts révolutionnaires. Aujourd’hui, nous comptons sur Assassin’s Creed, Wii Sports ou prochainement Spore pour relever le défi progressiste.


Mais le public vieillit également (surtout vous). Il aime retrouver de vieux concepts. Alors que Lost Odyssey renoue avec le RPG traditionnel, Alone in the Dark reprend du service quinze ans après… sa première apparition sur PC. La grande question est donc : « sommes-nous des êtres réactionnaires si nous aimons ces types de jeux ? ». Bien sûr que non. C’est un peu comme si les personnes qui écoutaient les Beatles étaient des vieux grabataires réactionnaires ? Bêtement, nous partirions alors du principe que les joueurs qui achètent Assassin’s Creed sont des progressistes alors que ceux qui craquent pour Geometry Wars sont des réactionnaires. C’est ridicule.

Christophe Molignier, J-C Van Damme est en moi (Dans la newsletter de Micromania)

Non, pas du tout, les lecteurs de proudhon sont tous des reactionnaires.