beri dit:Tub' dit:Celui de Maria est une merveille.Tu peux développer?
Je crois que c'est le même système que l'excellent Friedrich du même auteur. En tous cas, dans Friedrich, ça se présente ainsi :
Les combats se font avec 4 paquets traditionnels de 54 cartes, qui forment successivement la pioche (on pioche dans un paquet, puis dans le deuxième etc). Le nombre de cartes piochées variant selon le peuple incarné. Les valets/dame/roi/as valent 11/12/13/14, les jokers valent de 1 à 10 dans la couleur de notre choix.
Car le plateau est découpé en région avec des couleurs de cartes. Lors d'un combat, chaque joueur joue uniquement avec la couleur de la région où il se situe(les combats se font sur cases adjacentes, qui peuvent être ou non dans la même région), la force initiale étant déterminée par le nombre d'unités (secret avant combat), avantage au défenseur en cas d'égalité. Celui qui a le moins de forces joue autant de cartes qu'il le souhaite, jusqu'à ce qu'il prenne l'avantage, son adversaire peut alors jouer ses cartes. Et ainsi de suite jusqu'à ce que le joueur en désavantage ne puisse ou ne veule plus jouer. Il perd alors autant d'unités qu'il y a d'écart, et recule d'autant de cases.
Le système mêle gestion de main et de territoire (savoir se replier là où on a des cartes, et où l'adversaire n'en a priori pas, gérer ses fronts en fonction) avec du hasard non négligeable, mais pas rédhibitoire.
Sachant en plus que les cartes servent aussi à acheter les unités

EDIT : Dans Friedrich, celui qui joue Friedrich est justement attaqué par les trois autres, qui ne peuvent s'attaquer entre eux, et il gagne s'il "survit" jusqu'à la fin de la partie. Autant dire qu'il n'est pas forcément tant intéressé par les victoires que par les pertes minimisées
