Mes films sur Netflix, Disney, Amazon....etc

J’y repense maintenant, j’avais été agréablement (!) surpris par Aterrados de Demian Rugna que j’ai vu sur Netflix.


Les “méchants” sont vraiment spéciaux et le film m’a bien écoeuré (il m’en faut peu).
Il est encore sur Netflix.

Taxi driver de Scorcese est actuellement dispo sur Netflix. Je l’avais vu jeunot. Je l’ai revu et quasi découvert tant mon souvenir etait lointain. Quel film !  De Niro est un jeune homme et est incroyablement inquiétant. Jodie Foster une gamine. Il y a même Hervé Keitel. Et puis dernier acteur : le new York des années 70, avec ses maux, que Scorcese parvient à montrer avec talent. Les thèmes abordés sont innombrables et sans époque. On citera la violence, la politique, la bourgeoisie, l’exploitation des femmes, la misère…

Moi les docus c’est mon dada.


FYRE : Le meilleur festival qui n’a jamais eu lieu.


Quand un mec avec un égo gros comme votre pile de la honte décide de se lancer dans un projet gros comme votre wishlist de jeux de sociétés (donc trop gros pour lui)… l’histoire du ratage est dantesque, la loi de Murphy est implacable, c’est à la fois tragique et à mourir de rire, une descente hallucinante dans un monde où il y a bien trop de thune en jeu (mais au bout d’un moment, plus de thune du tout…)



THE DAWN WALL.



Alors je ne suis pas spécialement branché grimple, mais ce docu m’a mis une petite claque. Je suis passionné de jeu, pas loin de l’obsession, mais le gars, là, est passionné par la grimpe, et obsédé par une monté impossible, un flanc de montagne très précis, une voie qui n’existe pas, car comme dit, à priori impossible.
Si je ne faisais pas de blague moisie, je dirais que c’est à tomber. A voir sur grand écran si vous pouvez.


Derrière nos écrans de fumée.


Où on parle de ce qui est mis en place pour nous scotcher à notre smartphone, décrypté par les gens qui les fabriquent : informaticiens, data-scientists, mais aussi psychologues, algorithmes de plus en plus puissant… c’est forcément assez américain dans la forme, mais là où ils font fort, c’est de montrer l’exemple avec l’ajout d’une mini-fiction présentant une famille type et les ravages que provoquent les mécanismes mis en place par les intervenants.
Ça montre très bien comment ce qui était un outil est devenu une drogue dure.
Vous ne regarderez plus votre téléphone de la même façon après…

Ah oui, c’est un peu rigolo de regarder ce film qui parle pas mal des méchants algoritmes qui filtrent tout pour nous… sur une plateforme comme Netflix, dont le recours aux mêmes algos est massif


L’AFFAIRE WATTS.




Alors attention, c’est du fait divers pas drôle, y’a des morts innocents, c’est carrément dur par moments. Shannan Watts disparait, ainsi que ses 2 enfants. Que s’est-il passé dans cette famille modèle ? Comme souvent dans ce genre de cas, le mari est soupçonné et le tableau un peu trop parfait commence à se fissurer…

Le truc fou ici, c’est que la maman tenait quasi littéralement son journal intime sur les réseaux sociaux. De cette façon, les réalisateurs ont pu retracer en détail toute la chronologie de l’histoire, et on la voit se dérouler devant nos yeux. Vidéos Facebook, messages audio, post Instagram et autres, caméras de surveillance voire caméra de torse des agents d’intervention… On a l’impression de suivre un thriller, mais c’est réel, c’est carrément glaçant.
A la limite du voyeurisme, mais une expérience un peu folle.


Three Identical Strangers.



Quand il arrive sur son nouveau campus, Bobby Shafran découvre avec surprise que tout le monde semble le connaitre… sauf qu’on l’appelle Eddy… Il découvre son frère jumeau dont il a, semble-t-il, été séparé à la naissance.
Et ça s’arrête pas là.
L’histoire est folle, mais cache un côté pas glop, j’en dis pas plus.



edit : bon, je dérape sur les docu en séries, mais je ne peux que recommander Wild Wild Country et Tiger Kings, qui valent toutes deux leur pesant de what-the-phoque, chaque épisode montant la barre plus haut que le précédent.

Tiger King est vraiment incroyablement glauque !  Le plus malsain étant, à mon avis, l’interview finale des protagonistes par un journaliste après la diffusion de la série.

Don’t Look Up de Adam McKay


Don’t look up est une charge caustique et puissante contre le monde des médias et des réseaux, contre l’image et l’opinion et contre bien des aspects des USA d’aujourd’hui. Au delà des noms présents au casting, le film est avant tout très bien interprété pour ce que je peux en juger, second rôle y compris. J’ai adoré le personnage calqué sur Steve Jobs … toujours le sourire au lèvre pour dire les pires saloperies tout droit guidés par son cynisme et son orgueil.

J’ai trouvé le film bien trop long et le rythme bien trop lent; me suis bcq ennuyé.c’est dommage. Sinon c’est une bonne métaphore critique de l’occident et des puissants face au changement climatique…

meme critique pour taxi driver que je n’avais jamais vu… mon dieu que c’est lent…

Tiens c’est marrant ça, moi le rythme me va dans ces deux films. Je n’ai pas vu le temps passer : j’ai surement trouvé un intérêt à toutes les séquences et pas toi. Pourtant je t’assure que je peux trouver des films lents, surtout les films où il y a là du blabla convenu déjà vu 100 fois. 
Tu as regardé la captive du désert ?  Cela fait relativiser.

Après je ne suis pas un cinéphile très amoureux de cet art dans toutes ces subtilités… Je peux comprendre que sur Taxi driver, certains prendront du plaisir à contempler les cadrages, regarder attentivement chaque scène surtout quand il ne se passe rien ou presque mais tout cela, ce n’est pas moi; j’avais vraiment hâte que ça termine ! (je n’ai jamais arreté un film en cours car j’estime que la critique serait biaisé et que je peux toujours loupé quelque chose digne d’intéret ; mais desfois, c’est dur…).
Dans taxi driver, j’ai trouvé le temps accordé à montrer la montée en paranoïa du héros trop trop longue à la fois dans la multiplication des scènes et dans leurs durées. Certains films font la même chose en 10 minutes; l’important c’est qu’on comprenne vite qu’il vrillait petit à petit. Après j’ai bien conscience que (j’espère que) c’est une volonté à part entière du réalisateur.

J’ai vu SEULS SUR TERRE avec Peter Dinklage… On ne comprend les propos du scénariste qu’à la fin; c’est une critique , encore une fois, de la société face à l’adversité qu’opposerait un monde qui s’effondre aux humains. Certains choisissent de vivre en toute connaissance de causes, d’autres préfèrent garder des oeillères pour (vivre)…
Je ne sais trop si on doit le conseiller mais en tout cas, malgré un rythme un peu lent du quotidien du héros, on est tenu par le fait de vouloir savoir ce qui va finalement se passer ? et où il veut en venir ?

J’ai beaucoup aimé don’t look up.
Je ne suis pas non plus un cinéphile averti.
Mais là j’ai trouvé le rythme bon, avec une trouvaille à chaque plan, caustique.

Seul sur terre j’ai aussi beaucoup aimé. 

Dans les deux cas, on n’est pas dans un film qui se résume à une course poursuite ou à une confrontation arbitraire de personnages. De vrais scénarios et de vraies histoires.

Don’t Look Up, the film to see actuellement sur la plateforme Netflix a de beaux atours: les acteurs, le jeu, le propos, en tête de gondole.
Mais, je n’ai jamais pu m’empêcher de l’associer au nanar qu’est “Mars Attack” avec ses personnages caricaturaux et parfois grotesques. Ca a manifestement gâché mon plaisir.

Je viens de terminer Don’t Look Up justement et ça m’a collé le moral à zéro. Hyper cynique mais tellement réaliste par beaucoup d’aspects…
Les acteurs sont géniaux, un casting énorme mais va falloir que je me matte les bisounours maintenant enlightened.

Govin dit :Don't Look Up, the film to see actuellement sur la plateforme Netflix a de beaux atours: les acteurs, le jeu, le propos, en tête de gondole.
Mais, je n'ai jamais pu m'empêcher de l'associer au nanar qu'est "Mars Attack" avec ses personnages caricaturaux et parfois grotesques. Ca a manifestement gâché mon plaisir.

Mars Attacks est volontairement caricatural et se moque des travers hollywoodiens. Alors oui, la première fois que je l'ai vu, je l'ai remarqué au premier degré, et c'est en effet assez pathétique dans cette optique là. Mais pourtant, le décalage est assez net, et la fois suivante, je me suis moqué de moi-même de ne pas avoir réussi à voir le décalage tellement il est bien fait en réalité.

Je ne dis pas que je ne l’ai pas vu ce décalage, je dis que je ne suis pas parvenu à m’affranchir de l’image de mars Attack. Le fond m’a plu, la forme moins en somme.

Je découvre le topic et sur les prod Netflix:

ROMA, chef d’oeuvre absolu

MANK, très agréable

I don’t feel at home in this world anymore, comédie noire indé, d’abord assez hilarante puis bien glaçante!

Annihilation, ça divise mais moi j’ai adoré le trip.

J’ai bien aimé Don’t Look up, rythme très enlevé, bonne satyre avec le sens du détail. La réal est moins marquante mais c’est hyper divertissant.

Les autres ont été cités, (le Coen, Uncut Gems, His House, Marriage Story…)

J’ai Power of the Dog de Campion dans le viseur, ainsi que The Mission de Greengrass, Tick Tick Boom avec Andrew Garfeld, les 7 de Chicago de Sorkin (scénariste de social network) la Main de Dieu de Sorentino et Malcom & Marie par le réalisateur de la série Euphoria

Déception pour The devil all the time, un peu plat, Je veux juste en finir est ultra rugueux ( de kaufman, scénariste d’Eternal Sunshine of the Spotless Mind)et comment je suis devenu un super héros est une purge absolue…Une honte qu’il ait eu un tel budget pour un scénar aussi pourri sur un premier film!! Merci Papa producteur.

Certes, ce n’est pas sur Netflix, mais OCS, une autre chaîne payante. Alors, plutôt que d’ouvrir un nouveau topic, j’en parle ici.

Hier soir, j’ai pris une petite claque avec un film allemand qui avait déjà fait un peu parler de lui à sa sortie en 2015: Victoria.

Tric Trac

Le film est un long plan séquence de 2h20, une gageure en soi, d’autant que les acteurs ne se contentent pas de bavasser statiques dans une pièce. Pas moins de 22 lieux sont traversés, à un rythme parfois soutenu. Quelques temps morts permettent de récupérer un peu, cependant.

La caméra colle au plus près des acteurs, sans s’immiscer entre eux, et touche carrément à l’intime. La réalisation offre quelques moments magiques, et un dénouement digne des plus belles tragédies.

Ce film est vertigineux et marquant. Je ne saurais que trop vous le conseiller si vous y avez accès.

Govin dit :Certes, ce n'est pas sur Netflix, mais OCS, une autre chaîne payante. Alors, plutôt que d'ouvrir un nouveau topic, j'en parle ici.

Hier soir, j'ai pris une petite claque avec un film allemand qui avait déjà fait un peu parler de lui à sa sortie en 2015: Victoria.

Tric Trac

Le film est un long plan séquence de 2h20, une gageure en soi, d'autant que les acteurs ne se contentent pas de bavasser statiques dans une pièce. Pas moins de 22 lieux sont traversés, à un rythme parfois soutenu. Quelques temps morts permettent de récupérer un peu, cependant.

La caméra colle au plus près des acteurs, sans s'immiscer entre eux, et touche carrément à l'intime. La réalisation offre quelques moments magiques, et un dénouement digne des plus belles tragédies.

Ce film est vertigineux et marquant. Je ne saurais que trop vous le conseiller si vous y avez accès.

Oui je l'ai mis dans ma playlist, je l'avais raté au cinoche. Pareil j'en ai profité pour voir Mirai ma petite soeur (top), et Lighthouse (j'ai adoré le 2/3, après ça se gâte carrément).

Sur Amazon aussi ça commence à se bousculer. Sorkin vient de sortir son nouveau film alors qu'il venait à peine d'en faire un pour Netflix, Spencer a l'air très réussi...et moi j'ai adoré The Green Knight

Tric Trac
Les gens sont très divisés mais je ne comprends pas les critiques, j'étais en lévitation. A voir en grand par contre...

Govin dit :
Hier soir, j'ai pris une petite claque avec un film allemand qui avait déjà fait un peu parler de lui à sa sortie en 2015: Victoria.

Ce film est vertigineux et marquant. Je ne saurais que trop vous le conseiller si vous y avez accès.

Passé sous mon radar, merci de le mettre en lumière et hop dans ma to-watch list.

Pour l'accès, si on est débrouillard, on a accès à tout (et quand je dis tout c'est tout) sans avoir un seul abonnement 

De rien, vous me direz tous les deux ce que vous en avez pensé.

En attendant on s’est fait les 7 de Chicago.

C’est très propre, agréable, émouvant par moments…Après curieusement j’ai trouvé ça relativement inoffensif. Politiquement ça reste dans les rails…