[NFL] Any given sunday

Mathelin dit :Yes, j'ai trouvé les équipes déjà affutées, surtout les défenses même côté Chiefs (j'aime bien le mec avec un nom grec)...

Karlaftis ? Clair qu'il marque les esprits en ce début de saison !

Ouep c’est lui, je l’ai trouvé à fonds tout le temps et en même temps en contrôle (exemple il fonce sur Herbert, saute et pense quand même à bouger les bras pour dévier la passe)… pas très courant pour un rookie !

Hello tout le monde.

Il fallait avoir le coeur bien accroché pour suivre cette deuxième soirée de NFL de la saison car de nombreux matchs nous ont offert des scénarios rocambolesques. Remontada historique, touchdowns de la victoire au buzzer et botteurs victorieux. Beaucoup d’émotion dans des fins de match incroyables. Tout ce que l’on aime dans ce sport en somme ! Tout de suite, le bilan de la soirée.

Et le match peut-être le plus fou de la soirée ; la victoire des Dolphins contre les Ravens 42 à 38 ! Scénario totalement impensable alors que Baltimore avait les clefs du match et menait de 21 points dans le troisième quart-temps (35-14). Lamar Jackson venait de s’offrir un TD au sol de 79 yards et Miami paraissait sans solution. Et puis, dans un dernier acte de folie, la défense anti-aérienne des Ravens s’est complètement relâchée et s’est fait pulvériser ! Ses dynamiteurs ? Tyreek Hill (11 réceptions, 190 yards, 2 TDs) et Jaylen Waddle (11 réceptions, 171 yards, 2 TDs). Et si les passes de Tua Tagovailoa ont paru parfois un peu sous dosées, obligeant Tyreek Hill a ralentir pour attendre le ballon, le jeune quaterback a livré une prestation XXL ; 36/50, 469 yards, 6 TDs, 2 Interceptions. Tout simplement son meilleur match depuis qu’il est arrivé chez les pros !

Revenus à 35-35, les Dolphins ont malgré tout vu leurs adversaires reprendre l’avantage sur un field goal du toujours aussi précis Justin Tucker (35-38). Mais avec un peu plus de 2 minutes au compter et face à une défense des Ravens qui a complètement coulé sur la fin de match, Tagovailoa et ses receveurs ont fait mieux qu’aller chercher l’égalisation, avec un touchdown de Waddle à 14 secondes du terme.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que les Dolphins ont mis du coeur pour réussir cet incroyable comeback, mais la prestation de Baltimore interroge. Si l’attaque n’est pas trop à mettre en cause, avec notamment un bon Lamar Jackson (21/29, 308 yards, 3 TDs et 9 courses, 119 yards, 1 TD), que dire de cette défense qui a encaissé 461 yards dans les airs ? Cela pose question…

Autre fin de match explosive, celle entre les Browns et les Jets. Là encore, Cleveland, favori, s’était mis dans le sens de la marche, menant 30 à 17 à 2 minutes 30 de la fin, notamment grâce à un énorme Nick Chubb (17 courses, 87 yards, 3 TDs). Et puis d’un coup, Joe Flacco s’est souvenu qu’il fut un quaterback qui gagna le Super Bowl il y a maintenant quelques années. Retrouvant un niveau qu’on ne lui avait pas connu depuis la fameuse campagne de playoffs 2013, l’ancien Ravens se connecte avec Corey Davis pour un touchdown de 66 yards (24-30). Mieux encore, New York réussit à recouvrir l’onside kick et un drive plus tard, Flacco trouve cette fois le rookie Garrett Wilson (8 réceptions, 102 yards, 2 TDs) pour le touchdown de la victoire (31-30). Il ne reste qu’une poignée de secondes et sur la possession de la dernière chance, Jacoby Brissett met la balle dans les mains d’un défenseur des Jets. Games over ! Victoire Jets !

On continue dans la même veine ?

Le déplacement des Cardinals à Las Vegas ! Et le même scénario qui se reproduit. A la mi-temps, les Raiders sont dans la partie et mènent de 20 points face à Arizona qui affiche toutes les faiblesses aperçues en première semaine (20-0). Oui mais voilà ! En deuxième période, la défense des “angry birds” resserre les boulons et ne concède que 3 petits points. Et dans le même temps, Kyler Murray (31/49, 277 yards, 1 TD, 1 Interception et 5 courses, 28 yards, 1 TD) se réveille, prolongeant comme il sait si bien le faire des actions paraissant perdues en gros gain à la course… à l’image de cette conversion à 2 points pour ramener son équipe à une possession.

Kyler Murray - Unreal 2 pts conversion

Résultat, Arizona arrache la prolongation et comme un symbole, c’est la défense qui réussit le big play de la victoire ; un ballon arraché à Hunter Renfrow remonté pour un touchdown défensif qui scelle le sort du match. Victoire des Cardinals 23-29 après prolongation.

Eux ne sont pas passé loin de la correctionnelle, mais les champions en titre s’en sont finalement sortis, résistant à un incroyable comeback d’Atlanta. Les Rams avaient parfaitement commencé leur match, menant 28 à 3 dans le troisième quart-temps ; un score qui rappellera quelques souvenirs aux supporters des Falcons ! Mais à l’image du mauvais tour joué par les Patriots, le momentum change de camp. Atlanta marque suite à une interception de Stafford (la deuxième du match) et revient à 28-10. Puis 31-17 sur une connexion entre Mariota-Zacheus. Dans la foulée, la défense des visiteurs poussent L.A à son premier punt de la partie ; un coup de pied contré et retourné pour un touchdown des équipes spéciales, converti à 2 points. Les Falcons reviennent à 31-25. Il fait si chaud à Los Angeles que dans les toutes dernières secondes, le punter des Rams préfèrent sortir de l’end-zone et concéder un safety (31-27) pour écouler un maximum de secondes. Action peu glorieuse mais qui laisse trop peu de temps à Atlanta pour réussir son hold-up. Victoire des tenants du titre mais que ce fut poussif !

A noter les statistiques de Matthew Stafford ; 27/36, 276 yards, 3 TDs… et surtout 2 Interceptions. Cela en fait 5 en deux matchs. Pas vraiment le départ idéal même si ce défaut est connu. A surveiller tout de même.

Allez, des matchs un peu moins foufous mais qui furent plutôt tendus.

On commence par une rivalité classique de la NFC Sud entre les Saints et les Buccaneers. Un match extrêmement défensif puisque le score à la pause n’est que de 3-0 pour les Saints. Tom Brady n’y arrive pas, comme souvent face à cet adversaire, casse des tablettes sur le banc et provoque une grosse bagarre au milieu du troisième quart-temps qui voit l’expulsion de Mike Evans pour les Bucs et Marshon Lattimore pour les Saints. C’est peu après que bascule le match alors que Tampa Bay est revenu à 3-3. TB12 trouve Breshad Perriman pour le premier touchdown de la partie (3-10). Voulant forcer la décision, Jameis Winston va chercher la profondeur et se fait intercepter à trois reprises, dont un pick six qui met les Bucs hors de portée. Le touchdown de Michael Thomas en toute fin de match de change rien et les Buccaneers s’impose dans la douleur chez leurs rivaux ; 20 à 10.

Dominés en début de match, revenus en fin de partie, et finalement battus sur un field goal dans les dernières secondes… cela ne vous dit rien ? Deuxième semaine et deuxième scénario identique pour les Bengals qui tombent pour la deuxième fois en autant de rencontre face aux Cowboys. Les finalistes du dernier Super Bowl affichent un inquiétant 0-2 en ce lundi matin. Pourtant favoris face à des texans privés de Dak Prescott, Cincinnati voit ses adversaires attaquer le match pied au plancher ; Cooper Rush (19/31, 235 yards, 1 TD) joue proprement et trouve Noah Brown dans la peinture sur le premier drive (7-0). Puis 14-3 après un TD au sol de Tony Pollard (14-3). Les “tigres” n’y arrivent pas et la nouvelle ligne censée protéger Joe Burrow prend l’eau comme la semaine dernière ; elle concède 6 sacks (dont 4 en première mi-temps !). Pourtant, dans le deuxième acte, les visiteurs reviennent progressivement dans le match et alors que la défense serre les vis, l’attaque engrange des points ; deux field goals d’abord (17-9), puis à six minutes de la fin un touchdown de Tee Higgins converti à 2 points (17-17). Mais il reste du temps et Dallas mène un dernier drive parfaitement maîtrisé pour mettre son kicker à portée des perches. Field goal de la gagne dans les dernière secondes et ce sont les Cowboys qui créent la surprise et s’imposent 20-17.

Match(s) un peu plus soporifique(s) mais serré(s) au niveau du score.

Je n’ai pas retenu grand chose de la victoire des Giants face aux Panthers (19-16) mais je constate ce matin que New York est à 2-0. La défense des g-men, qui avait agréablement surpris l’année dernière, provoque deux pertes de balle en première mi-temps… que l’attaque n’exploite pas, se contentant de deux field goals. Au retour aux vestiaires, le score est de 6-6. Puis les deux attaques marquent enfin dans le troisième quart-temps ; Baker Mayfield (14/29, 145 yards, 1 TD) dégaine le premier en trouvant D.J Moore dans la peinture (6-13), mais Daniel Jones répond en se connectant avec Daniel Bellinger (13-13). Dans le quatrième quart-temps, chaque équipe rajoute un coup de pied (16-16), et à trois minutes de la fin, Graham Gano donne l’avantage à son équipe (19-16) toujours sur field goal. La “D” des Giants stoppent alors l’attaque de Carolina et Daniel Jones va lui-même chercher au sol le first down qui permet d’écouler les dernières secondes. Victoire des Giants.

Match également assez ennuyeux entre les Patriots et les Steelers. Deux coups du sort ont permis aux hommes de Bill Belichick de faire la différence. Le premier à la fin de la première mi-temps lorsque Nelson Agholor (6 réceptions, 110 yards, 1 TD) a capté le ballon sur le crâne de son défenseur pour marquer un touchdown de 44 yards. Le deuxième au début de la seconde mi-temps avec un retour de punt cafouillé par le returner de Pittsburgh et qui se termine en fumble recouvert par les Pats sur les 10 yards adverses. Un situation que Damien Harris se charge d’exploiter avec un touchdown au sol. Trop limité, l’attaque des Steelers ne parvient pas à revenir dans le match et New England s’impose 14-17.

Enfin, dans les autres “purges” de la soirée, on notera la première victoire de Russell Wilson (14/31, 219 yards, 1 TD, 1 Interception) sous les couleurs des Broncos. Denver a peiné pour venir à bout de Texans accrocheurs mais limités (16-9). Le public ne s’y est pas trompé en sifflant notamment sa propre équipe. Il va falloir quelques temps avec que “dangerous Russ”, malgré tout son talent, s’habitue à sa nouvelle franchise… qui a par ailleurs perdu Jerry Jeudy en cours de match (blessure aux côtes mais sans fracture a priori).

Eux n’ont pas tremblé et ont gagné “facilement”.

Les Colts sont inquiétants… et ce n’est pas la sévère défaite (24-0) encaissée face aux Jaguars qui va rassurer leurs supporters. Que retenir de ce match ? Eh bien ma foi, difficile de ne pas mettre en avant la prestation de Trevor Lawrence ; le sophomore a livré le meilleur match de sa carrière chez les pros (25/30, 235 yards, 2 TDs). De l’autre côté, Matt Ryan, censé être enfin le QB manquant à Indianapolis pour passer un cap, a été à côté de son sujet ; 16/30, 195 yards, 3 Interceptions. Rien à sauver donc pour Indy qui va devoir rapidement se remettre dans le sens de la marche. En revanche, on aperçoit une éclaircie dans le ciel de Jacksonville après une prestation déjà réussie, malgré la défaite, en semaine 1. L’effet Doug Pederson ?

Retour au niveau attendu pour les Seahawks, sévèrement battus par les 49ers sur le score de 27 à 7. Mais ce que l’on retiendra surtout de ce match, c’est la fracture de la cheville de Trey Lance qui met fin à la saison du jeune quaterback. San Francisco avait choisi de lui faire confiance cette année pour mener son attaque… et se retrouve au final avec Jimmy Garappolo qu’ils n’ont pas réussi à échanger cet été. Un mal pour un bien ?

Enfin, les Packers ont retrouvé des couleurs après leur prestation décevante de la première semaine. L’attaque a fonctionné, notamment grâce à un jeu au sol retrouvé (203 yards, dont 132 et 1 TD pour Aaron Jones) qui a permis à Aaron Rodgers (19/25, 234 yards, 2 TDs) de distribuer plus sereinement la gonfle dans les airs. La défense a quant-à-elle parfaitement tenu les Bears, passé le touchdown inaugural de Chicago. Au final, une soirée tranquille et rassurante pour les fans de Green Bay, avec une victoire 27-10.

Et on termine par le match le plus fun de la soirée… et une victoire des Lions sur les Commanders, 36 à 27. La semaine dernière, Détroit avait perdu d’un rien contre les Eagles et hier soir, alors qu’ils avaient tout fait correctement et menaient 22-0 à la pause, ils ont vu Washington revenir dans la partie. C’est D’Andre Swift qui a finalement scellé le sort du match sur l’une des actions les plus sympas de la soirée.

D’Andre Swift - 22 yards TD catch

Exceptionnellement ce lundi, deux matchs au programme avec les Titans qui se déplacent chez les Bills et les Vikings en déplacement chez les Eagles.

Bon lundi (au soleil ?) à tous.

Thanks dude, j’ai regardé hier la purge Saints-Buccs et j’espère que c’était la faute au début de saison…

Bobby avant d’aller scorer le goûter.

Fin de la 2ème semaine de la NFL avec des confirmations pour Buffalo et Philadelphie.

Pas de doute, les Bills sont ultra solides (et favoris pour le titre), mais on le savait. Après avoir écarté facilement le champion en titre la semaine dernière, Buffalo a écrasé les Titans 41 à 7. Pas grand chose à dire si ce n’est que les “bisons” ont totalement dominé leur sujet, tant en attaque qu’en défense. Josh Allen livre un nouveau match XXL (26/38, 317 yards, 4 TDs) ; ça ne me sauvera pas en fantasy mais ça fait plaisir ! Et Stefon Diggs c’est bien amusé aussi (12 réceptions, 148 yards, 3 TDs). A l’exception d’un premier touchdown de Derrick Henry (13 courses, 25 yards, 1 TD) pour répondre à l’ouverture du score de leurs adversaires (7-7), Tennessee n’a rien montré et est, pour le moment, bien loin de pouvoir se mêler à la course aux playoffs comme on le pressentait. Seul le fait d’être dans la très faible AFC Sud (dominée par les Jaguars aujourd’hui ; qui l’eut cru !?) pourrait leur sauver la mise.

Les Eagles étaient la petite hype de l’intersaison et cela semble se confirmer. Après l’avoir emporté difficilement en première semaine contre les Lions, Philly a dominé les débats face aux Vikings. Jalen Hurts confirme les belles choses que nous avions perçu la saison dernière (26/31, 333 yards, 1 TD, 1 Interception et 57 yards au sol, 2 TDs) et la défense a complètement maîtrisé Dalvin Cook (36 yards) et Justin Jefferson (48 yards). Kirk Cousins a quant-à-lui lancé 3 interceptions. Douche froide pour Minnesota donc qui avait pourtant entamé la saison par une victoire convaincante face aux Packers. Encore une fois et malgré le changement de coach, Minnesota semble parti pour souffler le chaud et le froid.

Thursday Night Football peu alléchant sur le papier et dans les faits, entre des Steelers et leur attaque anémique opposés à la (très) bonne défense des Browns (et à l’attaque qui vivote en attendant le retour de Watson !). Ce que l’on pensait s’est confirmé sur le terrain même si pendant une mi-temps, Trubisky a cru enfin tenir son match référence sous les couleurs de Pittsburgh (20/32, 207 yards), mais a produit l’essentiel de ses stats durant le premier acte. Un retour aux vestiaires qui voyait les visiteurs mener au tableau d’affichage (13-14).

Mais pas vraiment inquiété, les locaux ont haussé le ton en deuxième période. Bon match de Brissett (21/31, 220 yards, 2 TDs) qui a pu s’appuyer sur Amari Cooper (7 réceptions, 101 yards, 1 TD) et David Njoku (9 réceptions, 89 yards, 1 TD… qui a donc attendu que je le coupe en fantasy pour performer !). Et bien évidemment, les Browns se sont également appuyés sur leur jeu au sol pour tenir le match et la balle ; Nick Chubb termine à plus de 100 yards (113 exactement) et 1 TD.

Une victoire plutôt tranquille donc pour Cleveland 29 à 17.



Bobby en speed , le week-end en ligne de mire.

NFL, week III.

Etant du matin cette semaine, et donc devant me lever à 4h00, je ne vous cache pas que je me suis plutôt concentré sur les matchs de première partie de soirée (et la deuxième mi-temps du Sunday Night Football en prenant un café… mais là franchement, c’était un coup à se rendormir !). Après un départ que j’ai trouvé plutôt mou, la dernière heure nous a encore une fois offert des scénarios incroyables et de belles surprises. Retour donc sur les matchs d’hier soir.

L’affiche du début d’après-midi (19h00 pour nous) était sans contexte le choc de l’AFC Est entre deux équipes invaincues et convaincantes. Le duel a tourné à l’avantage des Miami Dolphins qu’il va falloir donc sérieusement prendre au sérieux. Ce qui est assez incroyable dans cette victoire (21-19), c’est que statistiquement parlant, Buffalo est devant dans de nombreuses catégories, et notamment en terme de possession (plus de 40 minutes), de first downs (31 à 15), et de yards gagnés (497 contre 212). Normalement, de tels écarts dans les catégories reines d’un match de foot US vous assurent la victoire. Mais il n’en a rien été ! A la mi-temps, c’était déjà très serré avec un score de 14 à 14. Le deuxième acte fut dominé par des défenses agressives et attentives. Et alors que Buffalo avait pris l’avantage grâce à un field goal (14-17) et venait d’en manque un autre, les Dolphins ont frappé, s’appuyant sur un Jaylen Waddle bien muselé jusque là ; le receveur réceptionne deux de ses quatre passes de la soirée sur le drive victorieux pour des gains de 32 et de 45 yards. Les locaux concluent au sol (21-17).

La fin de match est étouffante ; les Bills arrivent jusqu’aux portes de l’end-zone mais voient leur quatre tentatives stoppées sur la goal line. On pense alors le match plié mais il n’en est rien car Miami n’arrive pas à sortir de la peinture et doit rendre le cuir sur un three-and-out ultra rapide. Sauf que le punter est en très mauvaise position car acculé sur le fond du terrain ; le ballon part en chandelle et sort des limites du jeu du mauvais côté. Safety ! 21-19 et ballon rendu à Buffalo. Les Bills n’ont besoin que d’un coup de pied entre les perches pour s’imposer mais gèrent mal le chrono ; en tentant d’atteindre la “field goal line”, McKenzie consomme trop de temps sur l’ultime action du match. En 5 secondes et sans temps mort, son équipe n’a pas le temps de se replacer et de spiker le ballon… à la grande fureur du coordinateur offensif !

Ken Dorsey furieux après la défaite des Bills

Bon, honnêtement, même si Miami est à 3-0, j’ai encore du mal à les voir comme des prétendants au titre. Déjà la semaine dernière, contre Baltimore, ils ont gagné un match qu’ils n’auraient jamais dû gagner. Hier au soir, la victoire a aussi tout d’une aberration statistique. Mais force est de constater que pour le moment, les évènements vont plutôt dans leur sens. Leur défense joue bien (quand elle le veut) et Tua Tagovailoa est propre. A voir jusqu’où cette équipe peut aller. Pour Buffalo, je ne suis tout simplement pas inquiet.

Tiens, puisque l’on parle de Baltimore, étrillé dans les airs par Miami la semaine dernière, un petit mot sur la victoire des Ravens face aux Patriots ; 37-26. Après son excellent match de la semaine passée, Lamar Jackson a poursuivi son début de saison tonitruant ; 18/29, 218 yards, 4 TDs, 1 Interception et 11 courses, 107 yards, 1 TD. Alors qu’il a refusé de signer le contrat proposé par sa franchise cet été (250M de $, dont 133 garantis), le quaterback fait monter les enchères avec ses belles statistiques. Reste que si l’attaque détonne, la défense, elle, fait peur ! Baltimore est l’équipe qui a concédé le plus de yards depuis le début de la saison (avec, il faut le dire, “l’aberration” du match face aux Dolphins). Hier au soir, les Patriots ont eu les cartouches pour revenir au score, voir même l’emporter… mais ils les ont à chaque fois gâché par des erreurs individuelles ! Que ce soit les interceptions de MacJones (3 au total) ou le fumble très couteux de Nelson Agholor alors que New England drivait pour la gagne, le fait est que les hommes de Bill Belichick ont craqué dans les moments décisifs de la rencontre. Pire, MacJones s’est blessé à la cheville sur la dernière action du match et pourrait manquer plusieurs matchs.

Allez, histoire d’en finir avec les équipes de l’AFC Est (et de l’AFC Nord également puisque les deux divisions se croisaient ce week-end), un petit mot des Jets, surprenant vainqueur des Browns la semaine dernière, et surtout de leurs adversaires, les Bengals, finalistes la saison passée et qui, après deux défaites en inauguration, ont retrouvé des couleurs. Bon, soyons honnête, New York n’offre quand même pas une opposition redoutable et paraissait comme un adversaire idéal pour se relancer. Si Joe Burrow a encore subi la pression, la faute à sa ligne offensive perfectible, il a néanmoins connu moins de sacks et a pu faire parler son bras ; 23/36, 275 yards, 3 TDs. Mais c’est surtout la défense qui a impressionné avec pas moins de 4 sacks et 4 ballons volés (2 interceptions, 2 fumbles récupérés). Une victoire “tranquille” pour les “tigres” donc, 27 à 12. Côté Jets, pas grand chose à sauver mais on suivra quand même le rookie Garrett Wilson qui a livré trois premiers matchs prometteurs (et que j’ai récupéré en fantasy sur le waiver au nez et à la barbe de mes adversaires !).

On change de division(s), mais on reste dans la Conférence Américaine avec un duel sous (très) haute tension entre les Titans et les Raiders, deux équipes en playoffs l’année dernière et potentiellement pressenties pour y retourner, et qui ont commencé leur saison par deux défaites. C’était donc malheur aux vaincus hier dans le Tennessee, et en l’occurrence, malheur à Las Vegas. Car les hommes de Mike Vrabel se sont (enfin) réveillés, à l’image d’un Derrick Henry retrouvé ; 20 courses, 85 yards, 1 TD… et surtout percutant et costaud. Après son année manquée pour blessure et deux sorties décevantes, cela fait du bien de le retrouver (oui, c’est un joueur que j’apprécie). Largement en tête une grande partie du match (24 à 10 à la pause), les locaux se sont endormis en deuxième mi-temps et auraient pu avoir la gueule de bois ce matin. Les Raiders reviennent dans la partie grâce à deux field goals (24-16), puis marquent un touchdown dans les dernières secondes (24-22). Les “silver & black” manquent la conversion à 2 points qui aurait poussé le match en prolongation. Tennessee rit, Las Vegas pleure…

Duel de “papys” en deuxième partie de soirée entre Aaron Rodgers et Tom Brady, tous deux privés de cibles de qualité (pour Rodgers, il n’y a pas grand chose depuis le départ de Davante Adams et pour Brady, Mike Evans était suspendu et Chris Godwin et Julio Jones toujours blessés). Sans surprise donc, le match ne fut pas un festival offensif et ce sont les défenses qui ont dominé les débats. Si les Packers ont entamé le match par le bon bout (deux touchdowns sur les deux premiers drives), ils n’ont ensuite plus rien fait, laissant à leur défense le soin de museler TB12. Ce fut fait et bien fait quasiment tout le match, jusqu’à ce que le GOAT sur le dernier drive de la partie, trouve Russell Gage dans l’end-zone (14-12). Mais les Buccaneers ne renverseront pas le match ; la défense des Packers bloque la conversion à 2 points et donne la victoire à Green Bay.

Allez, on passe à la rubrique “celles là, on les avait pas vu venir !”.

Les Colts restaient sur un match nul miraculeux face à Houston et une humiliation face aux Jaguars. Autant dire que la venue des Chiefs, qui tournent à plein régime depuis le début du mois, paraissait être une formalité pour la bande à Patrick Mahomes. Il n’en a rien été ! La première interception lancée par Mahomes cette saison (20/35, 262 yards, 1 TD, 1 Interception) en toute fin de match a scellé le sort d’une rencontre que Kansas City n’a jamais su emballer. Matt Ammendola, qui remplace Harrison Butker toujours blessé, n’a pas été à la fête en manquant notamment deux field goals. Toujours à portée de fusil, les Chiefs se sont fait doubler à 24 secondes de la fin par un touchdown de Jelani Woods (20-17). Le dernier drive de Mahomes pour tenter d’aller chercher le miracle s’est terminé par un lancer dans les gants d’un défenseur. Surprenant !

Surprenant également, la victoire des Jaguars sur les Chargers. Et d’autant plus surprenant le score sévère pour les “bolts”… 38 à 10 ! Après son meilleur match en carrière face aux Colts la semaine dernière, Trevor Lawrence a livré un nouveau match brillant ; 28/39, 262 yards, 3 TDs. Il a été bien aidé par James Robinson à plus de 100 yards au sol (116 et 1 TD). L’effet Doug Pederson ? En face, Justin Herbert a paru limité (rappelons qu’il est blessé aux côtes depuis le dernier match) et n’a pas été aidé par le jeu de course, bien maîtrisé par Jacksonville. La défense a également perdu Joey Bosa sur blessure. Au final, le moindre mal dans cette affaire est que les Chiefs ont perdu eux aussi comme on l’a vu. Bref, une sale soirée pour les pensionnaires de l’AFC Ouest (sauf les Broncos, mais nous verrons plus loin qu’il n’y a pas de quoi se réjouir !).

Peut-être un peu moins surprenant, mais étonnant quand même, le non match des Saints face à leurs rivaux de division des Panthers. Carolina, qui n’avait pas encore gagné cette saison, a d’abord livré une grosse prestation défensive ; en première mi-temps, ils tiennent New Orleans à 0 point et s’offrent même un touchdown défensif (auquel il convient de rajouter deux field goals grappillés par l’attaque pour un score de 13-0 à la pause). Au début du dernier quart-temps, N.O veut croire à un comeback lorsque Mark Ingram marque au sol (13-7), mais les Panthers ripostent dès le drive d’après (19-7, conversion manquée) et interceptent Winston, offrant à l’attaque la possibilité de rajouter un field goal (22-7). La messe est dite malgré un dernier TD des visiteurs (22-14).

Enfin, peut-être serez-vous surpris de voir la victoire des Vikings face aux Lions (28-24) dans cette catégorie là, mais si l’on pouvait s’attendre à ce que Minnesota l’emporte (quoique avec les “vikes”, il faut s’attendre à tout !), c’est le scénario qui offre à ce résultat son caractère étonnant. Détroit a tout d’abord mené 0-14 en première mi-temps avant de se faire rejoindre 14-14. Puis, ils ont repris dix points d’avance en deuxième (14-24) et tenaient encore la victoire à moins d’une minute de la fin. Mais à 37 secondes de la fin du match, Cousins a trouvé K.J. Osborn dans la peinture pour donner l’avantage à son équipe pour la première fois de la partie (28-24). La “hail mary” de Jared Goff à la dernière seconde a terminé dans les bras adverses ; dommage pour Goff qui avait plutôt bien joué (25/41, 277 yards, 1 TD, 1 Interception). Les Lions montrent vraiment de belles choses depuis trois matchs et à chaque fois ne sont pas loin de l’emporter. Mais ils ont clairement du mal à maîtriser les débats, alternant temps forts et temps faibles… temps faibles souvent coûteux comme face aux Eagles ou aux Vikings. Quant à ces derniers, ils sont toujours aussi indéchiffrables !

Catégorie “ça roule pour eux, merci !”.

Si vous remontez ce topic, vous trouverez qu’en fin de saison dernière, au moment de donner nos “honneurs de la saison”, j’avais plaidé pour Nick Sirianni en coach de l’année, séduit par ce qu’il faisait à Philadelphie. Cette année se poursuit sur les belles bases que j’avais perçu à l’époque, et les Eagles ont déroulé face à des Commanders qui paraissent bien faibles (24-8). Si Jalen Hurts continue de montrer tout son potentiel (22/35, 340 yards, 3 TDs), c’est bel et bien la défense de Philly qui s’est montrée hier au soir. Carson Wentz a subi pas moins de 9 sacks !? et à la mi-temps, les yards gagnés dans les airs s’élevaient à… -16 yards ! Menant 24-0 à la pause, les “aigles” ont logiquement levés le pied en deuxième période, laissant Washington amoindrir la déculotté.

Je n’étais pas vraiment inquiet pour les Rams après la défaite inaugurale contre les Bills, même si la démonstration de Buffalo avait été impressionnante. Et même si la victoire contre les Falcons avait été difficile la semaine dernière, je reste confiant dans les hommes de McVay pour se battre pour le titre. Hier, L.A a écarté un rival de division avec autorité, s’imposant 12 à 20 dans l’Arizona. Malgré la prestation convaincante de Marquise Brown (14 réceptions, 140 yards), l’attaque des Cardinals a été globalement inoffensive, n’arrivant jamais à porter le cuir jusque dans l’end-zone adverse. Et sans un fumble de Cam Akers au moment de casser le plan, Los Angeles aurait pu se mettre hors de portée avant le coup de sifflet final. Il manque visiblement un atout à l’attaque des Cards pour être véritablement performante. Quelqu’un comme DeAndre Hopkins par exemple !

Enfin, je viens d’en parler juste au-dessus mais malgré un effectif réputé pour être l’un des plus faibles du plateau, Atlanta avait agréablement surpris lors de ces deux premières sorties, face aux Saints et donc face aux Rams. Seulement, malgré du beau jeu, les Falcons s’étaient inclinés les deux fois. Hier, ils ont obtenu la victoire face aux Seahawks dont la victoire miraculeuse de la première semaine paraît déjà bien loin ! Seattle n’a pas de défense, c’est un fait, et Cordarrelle Patterson s’est fait plaisir (17 courses, 141 yards, 1 TD). Sans un fumble de Marcus Mariota dans le money time, Atlanta aurait même pu plier le match. Néanmoins, les visiteurs ont offert une dernière cartouche à Geno Smith… qui n’en a pas profité, se faisant intercepter. Dommage par ailleurs car Smith est loin d’avoir fait un mauvais match (32/44, 325 yards, 2 TDs, 1 Interception). Bref, on savait que la saison serait longue pour ces deux équipes mais tout fut loin d’être mauvais hier soir. Victoire d’Atlanta en déplacement 27-23… et du football bien plus sympathique que les purges dont je vais vous parler maintenant.

Catégorie “c’est moche mais ça gagne !”.

Aujourd’hui, les Bears sont à 2-1. Oui, et ? Je ne veux pas faire offense à Chicago mais j’ai dû mal à trouver du positif dans cette équipe. Pour maîtriser de bien dociles Texans, les locaux s’en sont remis à un jeu au sol performant (pas moins de 40 courses et 281 yards) et ont complètement délaissé le jeu de passe (82 yards au total !). Il faut dire que Justin Fields ne me convainc vraiment pas dans cet exercice, et ce n’est pas sa prestation d’hier qui me rassurera (8/17 à la passe, 2 Interceptions, 5 sacks !). Houston, qui avait montré un meilleur visage lors des deux premières semaines, aurait pu s’en sortir beaucoup mieux mais n’a jamais réussi à faire la différence. Et même lorsqu’ils ont eu une possession en fin de rencontre pour arracher la victoire, David Mills a mis le ballon dans les mains d’un défenseur. Un match à oublier et dont ne retiendra que le résultat final ; 23-20 pour Chicago !

Enfin, 17 punts (au total), le plus grand nombre de three-and-out (8) subis par Russell Wilson dans sa carrière, et un stade qui siffle sa propre équipe. Voilà le bilan de la “superbe” affiche du Sunday Night Football ! Seul mérite pour Denver ; avoir réussi le drive “décisif” à 4 minutes de la fin. Une offensive conclue par Melvin Gordon qui permet aux Broncos de passer devant pour la première fois de la partie (11-10 !). Les 49ers auront deux autres possessions offensives qui se concluront… par des turnovers. Une purge, oui, je n’ai pas d’autre mot !

C’est tout pour ce lundi. Cette nuit, les Cowboys se déplacent chez les Giants pour ce qui s’annonce comme un choc pour le leadership de la NFC Est. En effet, New York est à 2-0 et Dallas survit (1-1) sans Dak Prescott. Tout cela pour aller rejoindre les Eagles (3-0) en tête du classement. Des Eagles dont le duel avec les Jaguars (2-1) la semaine prochaine déjà beaucoup.

Non mais il ne serait pas un peu fou ce début de saison ?

Encore un match bien triste pour les Saints.
Jameis Winston: 4TD / 5INT. En carriere: 139 TD / 96 INT… Je n’y crois plus, il ne progressera pas, on finit la saison comme on peut et on passe au suivant l’annee prochaine.

Que 2 equipes a 3-0 il me semble. Miami et les Eagles.

Ouep… Bon, je vais voir Saints Vikings ce week-end… 
J’espère que ça va jouer un poil mieux :sweat_smile:

J’ai regardé Giants - Cowboys, la première mi-temps c’était vraiment mauvais. Beucoup d’erreurs, des receveurs qui lâchent les ballons… Plus sympa en 2e mi-temps sans être fou non plus. Le one-hand catch de Lamb sauve la soirée.
On aurait pu voir un match de Jones sans INT. En carrière c’est 48TD pour 31INT, il n’est pas encore au niveau de Jameis mais je sens en lui le potentiel pour le rattraper :slight_smile:

J’ai trouvé Rush plutôt bon dans pour un backup. Il fait ce qu’il faut pour pas que Dak revienne avec pas trop de retard dans la course à la division.

J’ai mal à mes Broncos… pourquoi ne pas avoir gardé Fangio alors qu’on se paye Wilson, et qu’on était sensé être à un QB près d’être une équipe de playoff…comprends pas…

boby0ne dit :J'ai regardé Giants - Cowboys, la première mi-temps c'était vraiment mauvais. Beucoup d'erreurs, des receveurs qui lâchent les ballons... Plus sympa en 2e mi-temps sans être fou non plus. Le one-hand catch de Lamb sauve la soirée.
On aurait pu voir un match de Jones sans INT. En carrière c'est 48TD pour 31INT, il n’est pas encore au niveau de Jameis mais je sens en lui le potentiel pour le rattraper :)

J’ai trouvé Rush plutôt bon dans pour un backup. Il fait ce qu'il faut pour pas que Dak revienne avec pas trop de retard dans la course à la division.  

Bien que tu en parles mon Boby.

Levé à 4h00, je n'ai vu que la deuxième mi-temps du Monday Night Football et je l'ai trouvé plutôt agréable à suivre. Certes, le score de 6-6 entre New York et Dallas à ce moment là ne plaidait pas en faveur d'un premier acte mirifique, mais la suite a été nettement meilleure et j'ai assisté à une rencontre plutôt agréable.

Alors que la défense texane met au supplice Daniel Jones (5 sacks, 12 QB hits), ce sont bel et bien les G-men qui trouvent en premier le chemin de l'end-zone par Saquon Barkley (14 courses, 81 yards 1 TD et 4 réceptions, 45 yards) qui confirme son retour en forme. Mais ce coup d'éclat a le mérite de réveiller les Cowboys ; Cooper Rush (21/31, 215 yards, 1 TD) est appliqué et cela suffit à faire le bonheur de sa franchise en attendant le retour de Dak Prescott. Les visiteurs marquent sur leur deux possessions offensives suivants par Ezekiel Elliott et CeeDee Lamb (sur un incroyable one hand catch).

CeeDee Lamb - one hand TD

20 à 13 à ce moment là de la partie. Par la suite, les visiteurs prennent même deux possessions d'avance avec un nouveau field goal (23-13) auquel les Giants répliquent de la même manière (23-16). New York a bien une possession pour égaliser en fin de rencontre mais Trevon Diggs intercepte le cuir et donne la victoire à son équipe.

La NFC Est promet d'être intéressante cette année.

Uphir dit :



La NFC Est promet d'être intéressante cette année.

J'ai vu passer une stat a la tv, je crois que la NFC East n'a pas vu un champion conserver son titre depuis 17 ans! Dit autrement, chaque annee il y a un nouveau vainqueur. A voir si les Cowboys vont mettre fin a cette serie.  

Oui, j’ai vu passer ça aussi.

Je n’ai pas encore regardé le Thursday Night Football, affiche alléchante entre les Bengals et les Dolphins. Je voulais me regarder le replay hier sur Bein mais il n’était pas encore dispo. J’ai réussi à ne pas me spoiler le résultat pour le moment. J’essaie de regarder ça ce soir…

Enfin vu le Thursday Night Football.

L’image que l’on retiendra c’est avant tout le terrible KO de Tua Tagovailoa ! Sur un sack à 5 minutes de la fin du deuxième quart-temps, la tête du quaterback de Miami heurte violemment la pelouse ; le joueur reste inanimé, les doigts crispés dans une étrange position, signe d’une déconnexion totale entre le cerveau et le reste du corps. Images impressionnantes qui font froid dans le dos et nous renvoient à pas plus tard que la semaine dernière où le même joueur avait également subi une commotion cérébrale face aux Bills. Bien qu’il se soit effondré littéralement sur le terrain après s’être relevé et avoir esquissé quelques pas, les médecins l’avaient jugé apte à poursuivre le match. Une décision incompréhensible pour beaucoup d’experts (et qui a entraîné par ailleurs une enquête de la part de la ligue).

Nous savons tous comment cela va se terminer ; Tua sera jugé apte à jouer et reviendra la semaine prochaine, ou au pire dans deux semaines. The show must go on comme le chante Queen. Mais très sincèrement, après ce que l’on vient de voir, on peut se demander dans quel état est Tua Tagovailoa après deux commotions cérébrales en cinq jours ! La ligue a beau mettre l’accent pour combattre ce genre de blessure, le football américain restera un sport spectaculaire… et dangereux !

Avant cela, il y avait eu un match (après aussi me direz-vous) ; les deux premiers drives offensifs sont rondement menés. Cincinnati trouve l’ouverture sur un groupé pénétrant autour de Joe Mixon (7-0) et Miami riposte par un touchdown de Chase Edmonds… TD ? Non, le receveur relâche une passe toute faite dans la peinture ! Les visiteurs doivent se contenter de 3 points (7-3).

Le match bascule alors dans un gros duel de défense où personne ne parvient à prendre l’ascendant. Miami réduit le score par un nouveau field goal (7-6) mais il ne se passe pas grand chose jusqu’à la blessure de Tagovailoa. Teddy Bridgewater le remplace, réussit quelques jolies passes mais insuffisant pour aller chercher un first down. Le cuir est rendu à Cincinnati ; Joe Burrow (20/31, 287 yards, 2 TDs) en profite alors pour servir Tee Higgins (en forme !) qui marque (14-6). Mais les Dolphins n’ont pas dit leur dernier mot ; Teddy Bridgewater mène un bon drive qu’il conclue d’une shovel pass pour Chase Edmonds qui se rattrape de sa boulette. 14-12 pour les locaux à la pause (extra point manqué).

La deuxième mi-temps débute sur les mêmes bases défensives que la première, avec une succession de punts pas très passionnante. Deux éclairs toutefois dans la nuit ; une longue bombe de Bridgewater pour Tyreek Hill (64 yards) pour mettre son équipe en bonne position. Le drive se conclue par un coup de pied à 3 points qui permet aux Dolphins de passer devant au score pour la première fois (14-15). Riposte immédiate de Joe Burrow qui trouve Tyler Boyd pour un peu plus de 40 yards. Même conclusion que pour leurs adversaires avec un drive qui se termine en field goal (17-15) ; le chassé-croisé se poursuit.

Le quatrième quart-temps débute par un punt des Dolphins qui n’avancent plus. Cette fois, Cincinnati va en profiter ; le drive se conclue par un nouveau field goal (20-15). Puis Teddy Bridgewater (14/23, 193 yards, 1 TD, 1 Interception), propre jusque là, commet sa première (et seule) erreur de la soirée ; sur une mésentente avec Mike Gesicki, le quaterback se fait intercepter. Ce turnover se transforme en gros gains pour les Bengals puisque l’attaque trouve l’ouverture avec un touchdown de Hayden Hurst (27-15).

La messe est dite ! La dernière possession des Dolphins se termine par un turnover on down.

Au terme d’un match tendu, Cincinnati inflige donc à Miami sa première défaite. Plus grave encore, les Dolphins ont perdu leur quaterback ; pour combien de temps, cela reste encore à voir, mais surtout dans quel état (d’esprit ?) sera Tagovailoa à son retour sur le field. Côté Bengals, il y a du mieux ; Joe Burrow a été mieux protégé (un seul sack encaissé), même si tout n’est pas dû à la ligne. En effet, le playbook était clairement ouvert vers les lancers courts et rapides afin que le lanceur garde la balle en main le moins longtemps possible. Cela a fonctionné jeudi soir, même si cela dessert un peu Ja’Marr Chase qui ne peut plus vraiment prendre la profondeur. A voir si c’était le plan d’un soir ou si il y a un changement de philosophie à Cincinnati.

Bon dimanche à tous, bon match à ceux qui sont à Londres cette après-midi !

Merki ! :wink:
Je poste un petit truc en rentrant… 
En tout cas, ici, plein de ricains, très bonne ambiance entre supporters (venant de partout), animations,… 
Ca va être chouette ! 

Ps: on m’oblige à me balader avec une casquette des Vikings :disappointed_relieved:

Pour information, le neurologue indépendant qui officiait durant le match Buffalo at Miami, et donc qui a autorisé Tua Tagovailoa a rejoué, a été renvoyé. Visiblement, certaines étapes du protocole n’auraient pas été respectées. Je crois que cela ne surprendra personne…

Match très plaisant à Londres cette après-midi entre les Saints et les Vikings. Minnesota frappe en premier et semble tenir le match mais une interception lancé par Cousins relance NO dans le deuxième quart-temps. Les Saints égalisent par leur receveur rookie Olave (7-7). Juste avant la pause, malheureusement, les Saints commettent quelques erreurs, dont un fumble sur retour de punt, qui permettent à leurs adversaires de passer deux field goals successivement. 7-13 à la pause pour Minnesota, considéré comme à l’extérieur.

La deuxième mi-temps voit les Vikings accentuer leur écart mais sans réussir à pénétrer dans la end-zone, laissant ainsi leurs adversaires à potée de tir. Et ce qui devait arriver arrive ; d’abord par Latavius Murray, puis par Taysom Hill, les Saints concluent deux drives à la course pour prendre la tête au tableau d’affichage pour la première fois du match (22-19). Minnesota cravache alors que l’on rentre dans le money time et Justin Jefferson fait une fin de match fulgurante ; le receveur des “purple” marque d’abord au sol sur un jeu feinté (22-25) puis, alors que les Saints ont égalisé par Will Lutz d’un coup de pied de 60 yards (25-25), grille la politesse à Marshon Lattimore pour mettre son équipe à portée des perches ; 25-28 avec un peu plus d’une minute à jouer.

Les Saints ont donc une dernière possession à négocier ; Olave fait le boulot en rapprochant le cuir de l’end-zone mais Will Lutz rate cette fois-ci son coup de pied longue distance pour égaliser.

Victoire des Vikings au bout d’une suspens.