Jadis, nous étions bien tranquilles. Jadis, c'était avant 1998, bien sûr : gentiment méprisés par nos pairs et nos compagnes, qui se désolaient de nous voir assumer notre beauferie en nous adonnant à cette passion un peu honteuse, nous restions entre nous, dans l'intimité de ce ghetto confortable. La France n'était pas un pays de football. Puis vint la Coupe du monde organisée dans notre pays, et le football devint tout autre chose.
On n'a pas dû connaître la même France, avant 98, parce que c'était déjà la misère, de mon point de vue. Certes, ça n'a fait qu'empirer après cette date, mais quand même...
Je reconnais qu'en ce qui concerne l'adhésion d'une frange du public féminin, c'est assez vrai.
viking dit:Heu...non, chirac dans les vestiaires, par exemple, ça existait pas avant.
ça, à mon avis, ça relève plus d'un "style" de présidence que d'un changement d'attitude vis à vis du foot...
Je me trompe peut être, mais affirmer que la France n'est pas un pays de football (bon ok, l'expression est vague : "Qu'est ce qu'un pays de football ?" prenez vos crayons, vous avez 1 heure) , ça me parait exagéré (parce que bon, on n'est pas un pays très axé sur un autre sport...
enfin, peu importe.
Je devrais rentrer relativement du boulot demain (à l'heure de match ?), j'espère que ça sera calme dans les transports parisiens, au moins... à défaut de me payer un petit moment de sérénité.
Non, la France n'était pas un pays de football avant 1998. Les matches de championnat attiraient 10.000 à 12.000 spectateurs en moyenne, ce qui était relativement faible, si l'on compare aux 30.000 de moyenne dans les championnats anglais, espagnol ou italien.
La victoire en Coupe du Monde a effectivement changé la donne et étoffé le public du foot, notamment celui de l'équipe de France. Les femmes, les familles, les simples curieux sont venus au stade et viennent encore.
Pour autant, on reste assez loin de la passion pour ce sport qui existe en Grande-Bretagne, en Allemagne, aux Pays-Bas, en Italie, en Espagne, au Portugal, en Grèce, en Turquie et dans toute l'Afrique et toute l'Amérique latine. Bref, ceux qui n'aimez pas le foot, si ça peut vous rassurer, c'est largement pire ailleurs !
Clouée au lit pour cause de grosse grippe, j'entends une cloche de vache résonner dans mon jardin, ce qui me réveille en sursaut. Je descends et je cherche la vache en question... avant de réaliser que l'équipe de Suisse a gagné contre l'Espagne 1-0. J'ai même eu droit aux vuvuzelas et aux klaxons de passage.
MDR !!! Rien que pour emmerder mon beauf en avant match je lui explique à quoi ça sert de le matter, les bleus vont perdre 2-0 .... score prémonitoire dont ma seule hantise est de ne pas avoir parié en ligne
Je suis rentré tard de mon taf hier... c'était calme, dans les transports, dans les rues, ça fait du bien. Pour que ce soit idéal, il ne manquerait plus qu'un bon jeu, dehors, dans la chaleur de la journée de juin qui finit... sauf que pour la chaleur de juin, on repassera
Très calme en effet dans les rues hier soir. Mais pour que ce soit définitivement calme, il faudrait que les équipes "de remplacement" perdent à leur tour: Portugal, Algérie, Italie, Brésil, Espagne...
Matthieu.CIP dit:Là on frise l'overdose et même si on essaye de "zapper" l'évènement, on est envahis dans tous les sens... Une élimination des bleus en première phase devrait logiquement calmer les choses.
Bizarre que tu n'aimes pas, car dans le genre crétin-crétin, l'équipe de France fait des prouesses
Roh là là, le vieux coup de ralentissement que vient de connaitre la connexion internet !
Le plus marrant, c'est que mes collègues commentent les évènements en quasi live (pas étonnant que la connexion rame !)... et là je viens de comprendre pourquoi la connexion est revenue bien vite : une chute d'audimat pour cause de score minable, mes bons amis !
Bon, c'est cool, on va pouvoir parler d'autre chose !