[Psychologie] En cas de très mauvais départ dans les gros jeux de gestion, quel choix faire pour le groupe?

il y a aussi le phenomene de " la tête de turc" , le type a la ramasse sur qui tous le monde tape car c’est plus facile sur lui que sur les autre pour scoré des points/piqué des ressources etc… je comprend qu’il ai envie de faire sauté la table , non seulement il peut rien faire mais le peu qu’il arrive a avoir pour tenté de remonté la pente on lui pique.

perso , quand je vois que je ne serait pas premier , je fais mon salopard en faisant des actions qui me serve strictement a rien mais qui emmerde un max le premier !

Z dit :perso , quand je vois que je ne serait pas premier , je fais mon salopard en faisant des actions qui me serve strictement a rien mais qui emmerde un max le premier !

Si tu essayes de contenir le premier joueur, alors c'est encore du jeu.

Ce qui m'énerve particulièrement c'est quand un jeu décroche et qu'il joue n'importe comment, car c'est du sabordage de partie. Lorsque je vois ça arriver je demande immédiatement qu'on arrête de jouer, car c'est une attitude anti-jeu trop grave pour laisser passer.

Par extension à cette question, quand vous êtes décroché d’un jeu, vous trouvez plus éthique/juste/moral de tout faire pour accrocher la 2è/3è place, quitte à laisser un boulevard au 1er pour le laisser gagner, ou bien jouer en se persuadant que la 1ère place est toujours jouable ? Je trouve ça plus “logique” de viser la place la plus haute, mais en tant que potentiel gagnant, ça me frustre toujours les joueurs qui vont me saboter en tant que deuxième pour laisser l’actuel 1er gagner.

Et j’ai un contre-exemple intéressant où il aurait fallu arrêter la partie : j’avais essayé d’initier ma copine, pourtant rompue aux jeux “passerelle” à l’Âge de Pierre (dans le but, naïf, de jouer un jour à Tzolkin avec), et ce fut un fiasco. Elle a détesté et voulait arrêter la partie en plein milieu, mais on a quand même continué, et du coup l’ambiance autour de la table était au point mort et les autrs joueurs n’y ont plus pris aucun plaisir, on se forçait à jouer vite pour écourter son calvaire. Dans ce cas, ça aurait été sans doute mieux d’arrêter et de lancer un autre jeu qui aurait remis un peu d’ambiance.

Quand ça m’arrive, j’essaye juste de surnager sans trop couler et d’en profiter pour essayer de comprendre comment s’y prennent ceux qui sont en tête.

Mais je préfère être bonne dernière même si c’est le début, que d’avoir l’impression qu’un joueur qui est pourtant devant moi s’acharne sur moi pour être sûr que je reste derrière lui, un peu comme s’il me donnait des coups de pied alors que je suis à terre. Ça, j’ai du mal. Comme quand t’es à un score de 3 à 11 à Catane 2 joueurs et que l’autre il te met encore trois cartes jaunes dans ta face en plus !

Je ne pige pas ton explication de automobile …Tu as deux personnages qui servent à défausser des cubes de dettes au moins

J’ai l’impression qu’il y a des situations assez différentes qui sont exprimées ici:

Pour commencer je tire mon chapeau à ceux qui dès le 1er tour savent qui va gagner ou pas, surtout sur un nouveau jeu. Là j’avoue pour moi c’est de la magie… Ou un très mauvais jeu si les 1 ou 2h de jeu à venir sont écrites dès les 5 premières minutes.

Dans ce que je comprend des différents messages, je vois:

- Le “caprice” de la copine ou du joueur qui parce que cela ne lui plait pas ou qu’il a mal gérer ne veux pas continuer ou plombe l’ambiance.

- la “frustration” et déception du joueur qui réalise trop tard avoir fait un mauvais choix qui va l’handicaper fortement.

- les chouineurs et autres raleurs.

Pour ces situations, c’est je pense un problème de savoir-vivre de la personne en question qui “impose” aux autres joueurs son attitude et par là parasite le plaisir des autres! S’il quitte la table cela casse la partie et s’il reste c’est pas mieux.


- le phénomène de " la tête de turc" avec acharnement des autres joueurs sur lui sans raison (il n’est pas devant vous).

Là encore, pour moi une question de savoir vivre, mais de la part des autres participants qui oublient peut-être un peu l’objectif de passer un bon moment TOUS ensemble et pas de faire subir à l’autre.


- Le jeu qui puni et amène ou permet l’élimination d’un joueur.
Sur ce genre de situation c’est très différent car le départ du joueur éliminé ne déséquilibre normalement pas la partie puisque c’est dans la logique du jeu.

noisettes dit :Je ne pige pas ton explication de automobile ...Tu as deux personnages qui servent à défausser des cubes de dettes au moins 

Pour le coup, la partie remonte à trop loin, je ne saurai te dire précisément quel était mon raisonnement ce soir-là.

ElGrillo dit :
A Essen, pas mal de gens nous font le coup sur un salon où il y a tant à tester. Quand le jeu peut permettre ça, pourquoi pas, mais quand sa sortie change radicalement la physionomie de la partie, on se doit de rester, par respect pour les gens qui sont en lice pour la victoire et qui eux, prennent sans doute du plaisir.
En tous cas le sujet est intéressant, merci de l'avoir soulevé

Tu soulève la ce qui pour moi une exception. Un salon comme ESSEN n'est pour moi pas fait pour réaliser une partie complète d'un jeu conséquent qui pourrait durer 2 à 3 heures. 
Le bruit notamment ne permet pas de bien assimiler les détails de règles et empêche de bien se concentrer sur le jeu. Et puis le temps est compter pour pouvoir tester et découvrir le maximum de jeu.
Il vaut largement mieux tester sur 30 à 45 minutes et si on l'a apprécié, l'acheter pour y rejouer dans de bonnes conditions.

Par contre, on prévient toujours nos partenaires occasionnels dés le début.