René Pierre, par exemple.
L’auteur du sujet a malheureusement une vie avec les aléas de la maladie qu’on connaît bien depuis deux ans maintenant. 
Merci pour vos retours (avec les sarcasmes en moins)
Je pensais à la vente aux enchères mais pas du tout, et l’autre ne me dit rien non plus. J’ai souvenir d’un plateau très peu coloré, mais de personnages assez “cliché”, typique d’un jeu des 80…
Quand j’étais petit, j’avais aussi ce jeu qui était trop cool. Ce n’est probablement pas ce que recherche le posteur original ceci-dit, mais c’était bien sympa quoi que plus un jeu d’adresse qu’un vrai jeu.
Lymon Flowers dit :Quand j'étais petit, j'avais aussi ce jeu qui était trop cool. Ce n'est probablement pas ce que recherche le posteur original ceci-dit, mais c'était bien sympa quoi que plus un jeu d'adresse qu'un vrai jeu.
Ha oui il y avait celui-ci aussi plus récent chez mon cousin !!!!
Bon on était à la campagne (plus de vaches que d’habitants à l’époque) et au niveau des activités, on avait le choix entre le foot et le foot…
Moi j’ai eu Table Soccer en récup !! On jouait avec des règles improvisées, mais le matériel donnait envie (toutes proportions gardées). Car c’était déjà moche quand mes parents l’ont récupéré dans les années 80-90.
Ado, j’ai jamais eu de jeux de foot, mais j’aurais bien aimé en avoir un genre subbuteo et autres. Aussi, avec un pote, on en avait créer un : les figs des joueurs étaient d’abord des pions de Risk (
…oui, ça surprend, mais l’imagination prenait le dessus) avec un terrain tracé au verso d’un plateau de Monop trouvé dans une poubelle. Ensuite on a utilisé des figs airfix…non, non, un N°9 en position de tire au FM et un gardien de but qui lève les bras en signe de reddition, c’était thématique finalement…
On avait inventé des tas de règles pour simuler diverses situations, mais c’était assez compliqué et horriblement aléatoire. Cela dit, en découvrant bien des années plus tard le très intéressant Champions 2020 de Van Moorsel (le seul jeu de foot de ma ludo aujourd’hui), j’ai retrouvé quelques petits mécanismes dont on avait eu l’idée.
Toutes ses photos que je vois sur ce post me font envie, je regrette de pas avoir vu ça à l’époque.
A vos enchères ?
Avec un commissaire priseur électronique
Le Zeptien dit :Ado, j'ai jamais eu de jeux de foot, mais j'aurais bien aimé en avoir un genre subbuteo et autres. Aussi, avec un pote, on en avait créer un : les figs des joueurs étaient d'abord des pions de Risk (
Toutes ses photos que je vois sur ce post me font envie, je regrette de pas avoir vu ça à l'époque.
Pareil ! Bricolé avec des soldat japonais contre des soldats australiens.... et 1 bouton
Les buts avec des batonnets de glace et du papier petits carreaux pour faire filet de but !
Stefme dit :Le Zeptien dit :Ado, j'ai jamais eu de jeux de foot, mais j'aurais bien aimé en avoir un genre subbuteo et autres. Aussi, avec un pote, on en avait créer un : les figs des joueurs étaient d'abord des pions de Risk (
Toutes ses photos que je vois sur ce post me font envie, je regrette de pas avoir vu ça à l'époque.Pareil ! Bricolé avec des soldat japonais contre des soldats australiens.... et 1 bouton
Les buts avec des batonnets de glace et du papier petits carreaux pour faire filet de but !
Comment les japonais ? Genre seconde Guerre Mondiale avec officier au sabre, soldat chargeant baïonnette au fusil et d'autres avec des branchages dans le dos en guise de camouflage ? Non parce qu'ils ont joué aussi chez moi dans le championnat...
Exactement ! Que de souvenirs 
Hélas, ils m’ont quitté il y a bien longtemps (avec d’autres d’ailleurs) pour aller jouer chez un cousin bien plus jeune que moi. Mais il y a quelques années, une vieille boutique de par chez moi, spécialisée dans les maquettes, a vu son propriétaire partir à la retraite sans repreneur ; Il avait alors liquidé son stock à prix cassés et notamment, plein de boites de figs au 1/72, Airfix, Heller ou Revell…a raison de 4 ou 5 euros la boite, j’avais fait une razzia et retrouvé pas mal “d’anciens joueurs”…
- Tu vois ces étoiles, là haut ? Cela fait bientôt cent ans que je les observe.
- Ah… et ça te fait quoi ? Tu philosophes ? Tu te ressources ? Tu cherches un sens à la vie ?
- Non, c’est ce qui me raccroche à la vie.
- Comment ça ?
- Tu vois, finalement, même si ça bouge un peu, là haut, ça finit toujours par ressembler à la même chose, un ciel étoilé. C’est immuable.
- Oui, et ?
- En bas, tout change très vite et on n’a parfois même pas le temps de profiter d’une nouveauté que déjà il faut repartir sur autre chose.
- Tu regrettes le passé ? Tu trouves que c’était mieux avant ?
- Non, pas du tout. Avant, c’était différent. Pas mieux, autrement. Et cet autrement fait toute la différence.
- Je ne comprends pas.
- Toi et moi sommes nés avec trente ans d’écart, mon fils. Une génération. Et ta génération a connu des choses très différentes de la mienne.
- Tu les as connues aussi.
- Oui, mais j’ai dû m’adapter. C’est à dire que j’ai dû sortir d’un cocon pour trouver un autre monde dans lequel j’étais moins à l’aise et il a fallu que je trouve des solutions pour comprendre. M’adapter, quoi.
- Et c’est quoi, le rapport avec les étoiles ?
- C’est que sans cesse être obligé de s’adapter, ça use. Toute l’énergie part là dedans. C’est sans doute ce qui nous fait vieillir.
- Drôle de théorie.
- Attends, je n’ai pas terminé. Il arrive qu’à un moment donné, on n’a plus d’énergie. On décroche, on ne s’adapte plus. Le monde alors devient étranger et on ne le comprend plus.
- Et ?
- Eh bien, réfléchi un peu quand même. Ne plus comprendre le monde, c’est ne plus avoir de raison d’y vivre.
- Tu es gai, ce soir. Bon, et les étoiles ?
- Cela fait longtemps que je ne comprends plus le monde. Je ne cherche même plus d’ailleurs. Peu à peu, j’ai retrouvé à force de chercher le cadre où je vivais quand j’étais jeune , en particulier les jeux que je pratiquais. Mais ça ne suffit pas.
- Tu fais comme tous les anciens, tu vis dans ta boutique d’antiquités.
- Alors, quand je suis dans cet univers, entouré de choses qui ont bien vieilli malgré tout, je reste conscient que ce n’est que de l’illusion et que le monde autour de moi n’est pas le même.
- ça devient obscur…
- Quand je sors, le soir surtout, quand c’est calme et reposant, je cherche dans le monde actuel ce qui me rattache à mon passé.
- Les étoiles ?
- Les étoiles !
- Il fait un peu froid, tu me rentres à l’intérieur ?
- Tu sais, mon fils, je regrette quand même de ne pas avoir pu te faire partager ma vision de la vie.
- Ce n’est pas facile de te suivre, surtout maintenant que je me traîne dans ce fauteuil roulant.
- Tu es le dernier en qui je peux encore avoir un peu d’espoir.
- Les docteurs ne me laissent pas de chance, tu sais, papa.
- As-tu terminé le livre que je t’ai prêté ?
- La Ligne Verte ? oui, il est très surprenant.
- Tu sais qu’en le débutant, son auteur ne savait pas à l’avance comment ça se terminerait ?
- Ah ?
- Je prends un dernier café et je te laisse te reposer.
- Papa…
- Oui ?
- On fait une partie d’échecs.
- Maintenant ? Pourquoi pas.
- Je gagne toujours.
- Toujours.
- Et après, tu me rouleras sur la terrasse.
- Les étoiles ?
- Oui, les étoiles !
Gabriel, je partage complètement la théorie que tu décris, même si j’ai 30 ans de moins.
Joli texte, encore une fois.