TseuQuesT: "I have in ze bilouque"

C’est un proto qu’il ouvre non ?

Les punchboard semblent hyper fins et non découpés…

Alors c’est un proto qui va être livré.

Comme je disais, ça ressemble aux planches de pions que je devais découper aux ciseaux dans les Jeux&Stratégie des années 80. Rien qu’en voyant le punchboard, je vois déja les cartes personnage qui se déchirent ^^

Et oui, d’après ce que dit le gars, c’est censé être le livrable. Sauf que les jetons sont en papier, le livre de quête est absent, les mentions légales sont absentes de la boite, il n’y a pas trace du feuillet d’accompagnement…

Dans un jeu qui n’a déjà pas besoin de règles pour savoir qu’il est bon, il n’y a pas plus besoin de quêtes, enfin !

Haters !

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y’a jamais eu de proto voyons, juste un exemplaire pour les démos sur les festivals et maintenant un exemplaire pour les influenceurs en unboxing :grin:

UberQuest

Il faisait chaud ce soir là et les badauds venaient prendre quelque fraicheur le long du Guadalquivir, entre la Torre de Oro et le Palacio de San Telmo. Les marchands de glaces faisaient leur fortune auprès des familles nombreuses et bruyantes sorties bien après minuit.

Bachar venait juste de s’extirper des ruelles étroites du vieux Séville. Il avait livré quelques clients du Cala 34 mais la plupart des petits restaurants étaient maintenant fermés et il ne restait que les grandes chaînes de restauration rapide qui ne plaisaient guère qu’aux touristes pressés.

Mais ce vendredi, Bachir avait trouvé un nouvel et bienvenu extra: un artisan local lui proposait de livrer des colis tard le soir. Une mission de plusieurs semaines dans un premier temps mais sans doute plus lui avait on promis.

L’adresse de l’artisan lui avait été proposée par une connaissance, un réfugié Syrien tout comme lui qui ne pouvait honorer la prestation. Une adresse écrite à la main, quasi illisible lui servirait de sésame. Bachar plongea dans les rues populaires plus silencieuses du Nord de Séville, là où il était si facile de se perdre, entre les impasses sombres et les souterrains oubliés.

  • Vous êtes le coursier ?
  • Oui.
  • Bon, voilà, ce n’est pas difficile mais il faut bien suivre les instructions.
  • Pas de problème.
  • Pas plus de 3 paquets à la fois et vous revenez ici. Ce soir, il y a trois courses à faire, donc 9 colis, ok ?
  • Oui.
  • Voilà les 3 premières adresses et les numéros de téléphone qui vont avec. Il faut impérativement téléphoner avant de livrer. S’il n’y a pas de réponse, vous revenez avec le colis. Compris ?
  • Compris.
  • Et si ça réponds, faut juste dire Tseu.
  • Tseu ?
  • Oui. Et ensuite vous allez à l’adresse et vous livrez. Je vous attendrai pour les autres tournées.
  • Mais… euh… je dis rien d’autre ?
  • Non, juste Tseu et ça ira. Ah oui, discrétion absolue. Vous me rendrez le papier avec les adresses après la tournée.
  • Bien… bon ben, j’y vais…
  • Prenez le vélo et le grand sac à dos.

L’artisan n’avait pas l’air bien méchant mais Bachar sentait bien qu’il ne plaisantait pas. La lumière jaunâtre de l’atelier n’avait pas permis de bien distinguer son visage. Il lui avait juste semblé qu’il était fort de cou et chauve de crâne. Il avait entre aperçu, à la porte de l’atelier, deux ombres silencieuses qui remplissaient des boîtes avec des sachets. Bachar avait l’habitude de ne pas se poser trop de questions mais il imaginait déjà que cette discrétion demandée n’était pas de trop.

La première adresse n’était qu’à une vingtaine de minutes. Le sac était plutôt lourd. Bachar sortit son téléphone et composa le premier numéro.

  • Oui, allo ?
  • Euh… ceux…
  • Quoi, ceux ? C’est quoi, ça ?
  • C’est ce qu’on m’a dit de vous dire, ceux.
  • Mais qu’est ce que vous me racontez ? C’est quoi, cette blague ?
  • Non mais je vous jure, on m’a dit de vous dire ça : ceux !
  • Saceux ??? Purée, mais je suis tombé sur un dingue ! Fichez-moi la paix.

Bachar se rendait compte qu’il avait gaffé Il recomposa rapidement, un peu plus tendu.

  • Oui, allo ? Vous avez-vu l’heure ? J’ai votre numéro qui s’affiche alors arrêtez votre plaisanterie.
  • Mais non, je vous jure ! Je dois vous livrer un colis !
  • Maintenant ? La nuit ?
  • Oui, et je devais juste vous dire ceux…
  • … Vous êtes dingo…
  • Mais non, je vous jure, je viens vous l’apporter.
  • Vous avez mon adresse aussi ?
  • Oui, c’est mon patron qui me l’a confiée avec votre numéro.
  • Mais c’est qui ?
  • Ah bah ça…
  • Non mais vous rigolez, là… attendez… c’est pas tseu ?
  • Oui ! Oui ! c’est ça ! Tseu ! Tseu !

Quelques lumières venaient de se rallumer tout autour de Bachar. Il avait sans doute crié un peu haut. Quelques jurons fusèrent tout aussitôt.

  • Mais pas si fort, bon sang ! Bon, venez, je vous attends.

Bachar se sentait plutôt mal à l’aise, au fur et à mesure qu’il s’approchait du point de livraison. C’était un grand portail très moderne. Le vélo s’arrêta pile devant. L’ouverture grinça légèrement et la lumière fusa de l’intérieur. Un homme assez jeune se tenait droit devant lui.

  • Vous l’avez ?
  • Oui, il est là, dans le sac.
  • Entrez, on ne doit pas nous voir ici.

L’homme ouvrit un coin du paquet. Bachar se surpris à essayer de regarder.

  • C’est parfait ! j’attendais depuis si longtemps… mon père aurait été content. Tenez.

Il glissa un billet dans la main de Bachar qui balbutia un semblant de merci. Quelques secondes plus tard, il se retrouvait à nouveau sous la pâleur des lampadaires, seul dans cette rue.

  • Bon, faut que je me rappelle, c’est tseu… fait chaud quand même. Bon, deuxième client… Ah oui, c’est pas à côté.

Bachar composa le nouveau numéro.

  • Tseu…
  • C’est de la part de … ?
  • Tseu…
  • Ok, venez.

Il fallut plus d’une demi heure de pédalage énergique pour arriver à destination. Mais le coeur était un peu plus léger et Bachar commençait à apprécier cette aventure nocturne.

Cette fois, ils étaient deux à l’attendre. Tous les deux en costumes sombres. Le premier dévisagea le livreur avec incrédulité et le second lui passa une sorte de détecteur.

  • C’est bon, dit le premier ?
  • C’est ok.
  • Bon, tu suis et tu dis rien. Tu as le paquet ?

Bachar opina de la tête, ce qui fit rire les deux hommes.

  • Bien, tu apprends vite ! Allez, magne toi.

Tous les trois entrèrent dans une vaste et cossue propriété. Quelques voitures de grand luxe trainaient au pied du perron.

Bachar suivit les deux sbires jusqu’à un salon. Le premier frappa doucement à la porte et l’ouvrit sans se presser. A l’intérieur, assis derrière un bureau de style, un homme assez mur fumait un havane. il semblait nerveux. Il regarda le coursier et son drôle de sac, très étonné.

Il éclata de rire à son tour.

  • Ah ! ah ! Mais je n’ai pas commandé de pizza !

Il repris très vite son sérieux.

  • Bon, passe moi le paquet.
  • Quoi ? Tu es muet ? Bah écoute, c’est pas plus mal.

Le premier acolyte ajouta

  • Il apprend vite.
  • Ah ? Bien… bonne recrue alors…

L’homme au cigare déchira le paquet et Bachar pu enfin voir ce qu’il y avait dedans. Il avait observé aussi que son hôte portait une grosse bague où se dessinait un grand A imbriqué dans ce qui semblait être une sorte de barbare portant une épée…

L’homme au cigare avait ouvert la boîte mais il n’était pas satisfait.

  • Ce n’est pas complet. Tu vas dire à ton patron qu’il ne faut pas plaisanter avec l’Association. Dis lui ce message. T’inquiète pas, je sais que tu n’y es pour rien. Tu ne risques rien, toi… par contre dis-lui qu’on va faire une petite visite bientôt si ça ne s’arrange pas. Tiens, prends.

Un nouveau billet garnissait le maigre porte feuille de Bachar alors qu’il allait à la dernière adresse de la première mission. Il se disait que le plan était bon même si ça semblait un peu risqué. De plus, la troisième livraison se passa sans histoire.

Bachar revint au local pour la mission suivante. Il fit son rapport auprès de l’artisan qui devint beaucoup plus agité. Il se tourna vers ses deux compères.

  • Vous avez encore oublié un truc ! Mais c’est pas possible, y’a toujours un truc qui va pas. Faites gaffe quand même !
  • Bah oui mais faudrait voir à savoir ce qu’on doit mettre dans la boîte !

L’artisan maugréa un instant.

  • Bon, allez, faut pas perdre de temps, deuxième partie du voyage.
  • Ah… euh… on n’a pas parlé des sous…
  • Les sous ? Ah oui, bah, t’inquiète, tu seras payé la semaine prochaine…

PS : Ceci est une fiction. Toute ressemblance avec des faits ou des personnes serait fortuite et pas du tout volontaire. D’ailleurs, j’ai même dû me tromper de fil, je crois… Bonne nuit :wink:

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Le livret espagnol des règles basiques :

Le livret espagnol des règles avancées :

(tellement de pages à traduire - encore une fois, chapeau à Richard qui mérite définitivement d’être portée aux nues pour le travail acharné (et non-rémunéré !) et le temps démentiel qu’il a dû consacrer pour en faire la traduction au fil des ans !)

Le livret espagnol des quêtes :

Les photos :

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Mais… y a des règles ?
Pas sûr que le jeu soit bon, du coup… :thinking:

J’ai envie de le publier en article. :wink:

En même temps, c’est la faute des backers qui ont réclamé des règles… alors que le jeu était parfait sans.

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Je ne vois pas pourquoi vous vous plaignez : sur les photos du forum espagnol, la version définitive du serpent-caca a l’air d’être tout à fait conforme à ce qu’on en attendait !

Oui mais est ce qu’on voit les chandeliers ?? C’est crucial.

Tu confonds avec OdeulCluedO.

Info de HeroQuestFrance sur le Warfo.

Mis à part le livret d’aventures du niveau 3 sur lequel nous travaillons et qui sera envoyé par courrier en fin d’année, tout est livré, packs de décors et figurines.

Pour le matériel, attendez la com FR …

Ils n’ont pas encore fini… :crazy_face:

Ce suspense devient intenable. Cela promet d’être la semaine prochaine la plus intense de mon existence.

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Tiens, il ne vient pas l’écrire ici ?

Il a peut être peur de certains commentaires narquois de la part des gens mesquins et malveillants que l’on trouve dans ce repaire de suppôts et de malandrins (genre moi). Par exemples, certains pourraient lui rappeler qu’une des excuses pour ne rien livrer (genre les figurines, ou juste le jeu de base) alors que le jeu était censé être presque fini il y a plusieurs années, était qu’ils voulaient livrer un jeu complet. ^^

J’ai beaucoup aimé le “l’open the box de la version française aura du retard”. Y’a un peu d’écho…

Classe de maitre, classe de maitre !

Ceci dit, des gens (des vrais gens, pas des potes de l’éditeur) ont vraiment reçu des trucs, même si c’est incomplet et de qualité variable. On m’aurait dit ça il y a un mois, je n’y aurais jamais cru.

Ok, mais c’est un peu comme un homard qui attérit sur la table d’un mec avec une influence quelconque, on sait que ça existe mais pour en voir la couleur, soit tu es cuisinier, soit tu es pêcheur…

Je suis étonné aussi, mais j’attend de voir si c’est pas encore un move comme celui qu’on a vu sur la chaine de Richard comme il y a eu euh X années maintenant.

On ne peut que les encourager… Mais on va pas arreter de ricanner non plus hein :slight_smile: