Un ado à orienter professionnellement-help

Lapinesco dit:
ElGrillo dit:Je pense que je vais lui faire lire le sujet...

Attention peut etre à reéditer tes messages pour "adoucir" tes mots, non ?
Même si le constat est partagé entre vous, le lire sur un forum c'est différent

Oui oui, l'idée serait de copier/coller le sujet sans mes réponses ne t'inquiète pas 8)
Même si je n'ai rien à lui cacher, notre vocabulaire ensemble est...décontracté :wink: Il connait bien son père :lol: Mais le lire est différent je te l'accorde

ElGrillo dit:
Lapinesco dit:
ElGrillo dit:Je pense que je vais lui faire lire le sujet...

Attention peut etre à reéditer tes messages pour "adoucir" tes mots, non ?
Même si le constat est partagé entre vous, le lire sur un forum c'est différent

Oui oui, l'idée serait de copier/coller le sujet sans mes réponses ne t'inquiète pas 8)
Même si je n'ai rien à lui cacher, notre vocabulaire ensemble est...décontracté :wink: Il connait bien son père :lol: Mais le lire est différent je te l'accorde

Amha, il vaudrait mieux aussi qu'il ne sache pas qu'il s'agit de lui...
Je ne suis pas certaine qu'à 16 ans, ni même à plus d'ailleurs, on apprécie beaucoup de voir sa situation personnelle devenir un sujet de forum initié par son père....
Le risque, c'est de perdre sa confiance et à cet âge-là, la confiance de son gamin, il vaut mieux la préserver comme une pépite rare, vues les conneries qui peuvent passer à leur portée.
En tout cas, je sais qu'aucun des miens n'aurait apprécié de voir ce qu'ils considèrent à juste titre comme leur vie privée devenir un sujet de discussion public.
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Naviguer à vue en sélectionnant à chaque fois la filière la plus ouverte, c'est bien quand on a des facilités pour réussir un peu n'importe où sans réelle motivation, ou la possibilité (financière) d'errer entre plusieurs premières années. Sinon, ça ne fait pas de mal d'avoir une petite idée… Je le vois au quotidien chez mes étudiants en informatique : réussissent ceux qui sont motivés, même moyens, ou ceux qui ont des facilités/une bonne organisation de travail (genre écouter en cours et préparer ses évaluations ><), même en étant peu motivé.
Un étudiant moyen ET peu motivé se plante 7 à 9 fois sur 10. À noter que l'informatique, c'est particulier : la partie technique et théorique ne sont (presque) pas enseignés au collège/lycée et peu savent ce que c'est en tant que sujet d'étude et de parcours professionnel (entre l'image du geek et celle du tableur Excel, toutes deux complètement fausses ou presque, c'est dur). Beaucoup d'étudiants se lancent à l'aveuglette, d'où un taux d'échec encore plus élevé qu'ailleurs (de l'ordre de 60% de réussite en DUT au niveau national).

Kouynemum dit:
Amha, il vaudrait mieux aussi qu'il ne sache pas qu'il s'agit de lui...
Je ne suis pas certaine qu'à 16 ans, ni même à plus d'ailleurs, on apprécie beaucoup de voir sa situation personnelle devenir un sujet de forum initié par son père....
Le risque, c'est de perdre sa confiance et à cet âge-là, la confiance de son gamin, il vaut mieux la préserver comme une pépite rare, vues les conneries qui peuvent passer à leur portée.
En tout cas, je sais qu'aucun des miens n'aurait apprécié de voir ce qu'ils considèrent à juste titre comme leur vie privée devenir un sujet de discussion public.
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Oui kouyne tu as raison. Il ne saura pas. D'autant qu'en ce moment c'est rebellitude et sabordage au lycee. Entre lui souffler dans les bronches, et favoriser le discours, la patience, la compréhension, le respect et la confiance, je suis en train de tout expérimenter...donc niveau étude, un coup de boost pour qu'il se projette serait à mon avis une étape indispensable de son parcours. C'est le bon moment je crois, je ne veux pas qu'il décroche

Pour revenir au problème de la fac:
-elle a beaucoup évoluée depuis une dizaine d'année, à part certaines filières, on se retrouve facilement à 30h de cours par semaines, dont pas loin de la moitié obligatoire. Certaines filières pro fonctionnent en 35h!
- la fac a beaucoup changé, son principal problème actuellement c'est qu'il faut mieux connaître tous les tenants et les aboutissants de chaque filière (si je fais telle licence, je débouche sur tel master qui m'amène à tel métier; ou alors si je veux faire tel métier, il faut que je fasse tel licence et tel master). Il est primordial de se pencher là dessus pour éviter de se retrouver avec un master 2 inutile!

cossack39 dit:Pour revenir au problème de la fac:
-elle a beaucoup évoluée depuis une dizaine d'année, à part certaines filières, on se retrouve facilement à 30h de cours par semaines, dont pas loin de la moitié obligatoire. Certaines filières pro fonctionnent en 35h!
- la fac a beaucoup changé, son principal problème actuellement c'est qu'il faut mieux connaître tous les tenants et les aboutissants de chaque filière (si je fais telle licence, je débouche sur tel master qui m'amène à tel métier; ou alors si je veux faire tel métier, il faut que je fasse tel licence et tel master). Il est primordial de se pencher là dessus pour éviter de se retrouver avec un master 2 inutile!


+1, de plus en plus d'enseignants modernisent leur pédagogie en ce moment, surtout dans les « petites facs ».
D'autre part, c'est méconnu mais il est possible de faire un parcours comportant 2 années de licence suivi d'une année de spécialisation professionnalisante en Licence Pro pour des études « courtes » à la fac.

Un autre type d'établissement possible que je n'ai pas vu cité :
Les IUP.
En gros, c'est un mixte entre université et formation technique/pro. A l'époque ça m'avait semblé être un bon compromis étude/pratique concrète.

Cette page du site de l'Onisep est très bien faite, et permet au jeune de sélectionner ses goûts, et de voir le métier qui s'en rapproche. Ca a très bien marché pour notre fille.
Après, il y a deux choses à concilier: ses envies, et ce qui va le faire vivre dans le futur. Il ne doit pas écarter d'entrée les métiers manuels ou techniques que les conseillers d'orientation agitent en général comme l'épouvantail de l'échec absolu. Le site de Pôle emploi permet de voir quels peuvent être les métiers porteurs au niveau national et régional.

Arthas Anté dit:Un autre type d'établissement possible que je n'ai pas vu cité :
Les IUP.
En gros, c'est un mixte entre université et formation technique/pro. A l'époque ça m'avait semblé être un bon compromis étude/pratique concrète.

Depuis le passage en 2005 au "LMD" (Licence-Master-Doctorat), qui a « standardisé » les études à Bac +3, +5 et +8, les IUP n'existent plus… Par contre les Master se sont largement professionnalisés. Si on veut faire beaucoup de technique très vite, je conseille de suivre le parcours DUT - Licence 3 « générale » - Master (ou école d'ingé mais c'est quand même plus facile d'y rentrer après une prépa). Par contre, il faut d'abord bien vérifier que la spécialité de DUT choisie permet facilement une poursuite d'études. Et d'une manière générale, les DUT sont moins généraux que les licences et obligent donc à choisir une voie assez vite.
Il y a aussi les « Universités Technologiques » qui proposent d'excellentes formations longues et techniques. Ce sont maintenant de véritables écoles d'ingénieurs assez sélectives.
En passant, je conseille de beaucoup se méfier des écoles privées et de n'y aller qu'en toute connaissance de cause.
Dernière chose : il ne faut surtout pas hésiter à changer de fac entre la licence et le master pour, d'une part suivre une formation que l'on a réellement choisie, et d'autre part voir un peu de pays. Faire un semestre, ou plus, à l'étranger (de préférence pays anglophone), c'est vachement bien aussi.

Pour compléter ce que dit Scand1sk sur le fait de ne pas sous-estimer les possibilités de passerelles entre les différentes formations..
Dans mon école d'ingé, un petit tiers des élèves n'est pas issu de prépa. Beaucoup d'IUT, quelques licences scientifiques.
Pour être honnête, si les IUT souffrent un peu sur certaines matières théoriques, ils se rattrapent largement sur les matières plus pratiques -surtout en projet-. Ça ne tiendrait qu'à moi, on augmenterait drastiquement le recrutement en sortie d'IUT.
L'université à laquelle on est rattaché a monté cette année une licence renforcée, dont l'objectif -sans s'y limiter- est clairement l'admission chez nous.
En dernière année, nos élèves peuvent partir finir leur formation à l'étranger ou s’inscrire en master pour décrocher un double diplôme.
Quelques uns poursuivent même en thèse, même si c'est de moins en moins attractif.

Bref, en sciences en tout cas, on n'est plus au temps des filières rigides avec une seule porte d'entrée et sans possibilités de poursuites d'études.