Bon, personne n’a trouvé la cotrepèterie? Debout la dedans!! Une pinte de bière chez Marcel au premier qui indique la bonne réponse!!
aucun homme n’éjacule assez fort pour se calmer
CEBA a trouvé!! Une bière pour lui chez Marcel
Un lait-fraise fera l’affaire, je reste sobre !
Va pour le lait fraise!!
et le nombre 1,0000…000001 avec une … infinité de zéros, il vaut quoi ?
On pourrait le noter 2 - 0,9999999999999…?
il ne vaut pas 1 pourtant, mais toujours un peu plus ?
Soit le 0,0000000…000001 en plus
Donc 0,99999999… n’est pas égal à 1.
Ou alors 0 = 0,00000…000001 , et là je ne comprends pas.
moi et les maths…faut vraiment que ça soit ici pour que je le lise.
si on additionne 0,333333…+0,3333333…+0,3333333…+0,000…00001
on obtient 1 ?
STOP…
et là, je n’ai pas tout compris non plus http://ecolevirtuelle.prov-liege.be/docStatique/siteisil/math/hyperreels.html
Au fait , Who is Number One?
Number 6 dit:et le nombre 1,0000.........000001 avec une ....... infinité de zéros, il vaut quoi ?
Ben justement, s'il y a une infinité de 0, ben y a rien au bout

En fait y a pas de bout.

Mais c'est de la pure abstraction masturbatoire pour mathématicien.
comme dit le proverbe : "toute chose a une fin, sauf le boudin qui en a deux"
Number 6 dit:et le nombre 1,0000.........000001 avec une ....... infinité de zéros, il vaut quoi ?
Il n'existe pas. S'il a une infinité de zéros, il n'y a pas de 1 à la fin parce qu'il n'y a pas de fin. C'est bien ça le problème avec l'infini.
Doljinn dit:Mais c'est de la pure abstraction masturbatoire pour mathématicien.
Oui, enfin, ça reste encore à peu près envisageable quand même.
Number 6 dit:et là, je n'ai pas tout compris non plushttp://ecolevirtuelle.prov-liege.be/docStatique/siteisil/math/hyperreels.html
L'analyse non standard a été construite pour justifier d'un point de vue mathématique un certain nombre de raisonnements, en particulier en physique, qui manipulaient des quantités infinitésimales dont la nature n'était pas très claire. Après, c'est devenu une branche des maths. D'ailleurs, je n'y connais rien du tout

Si ces hyperréels te gênent, rassure-toi, ils ne te serviront jamais à rien

CEBA dit:Il existe un cas où l'on peut trouver que 1 est égal à 2 !!!
Considérons la série: 1-1 + 1-1 + 1-1 + 1-1..., tout le monde s'accorde pour dire que le résultat est 0, car:
(1-1) + (1-1) + (1-1) + (1-1)... est identique à 0 + 0 + 0 + 0...
Mais si l'on groupe la série de façon différente:
1 + (-1+1) + (-1+1) + (-1+1) + (-1+1)...
Nous trouvons alors: 1 + 0 + 0 + 0... ce qui nous donne 1 comme résultat.
Donc 0=1
Et dans le même genre, on peut "montrer" que :
1+1+1+1... = -1/2
FrançoisXavier dit:Et dans le même genre, on peut "montrer" que :
1+1+1+1... = -1/2

deepdelver dit:
J'ai du mal à voir comment une somme (certes infinie) de termes strictement positifs peut donner un résultat négatif.
Oui, moi aussi, ça m'épate...

Il y a aussi :
1+2+3+4+.. = -1/12
Bon en fait c'est un très gros raccourci d'écriture sur une fonction (la fonction zéta de Riemann) qui permet d'écrire des énormités comme ça.
Pour des explications on peut voir par exemple ici :
http://www.brouty.fr/Maths/zeta.html
Bonjour,
Par exemple en regroupant les termes de la série de cette façon :
1+1+(1+1+1+…)+(1+1+1+…)+(1+1+1+…)=1+(1+1+1+…)
c’est à dire : (en posant S=1+1+1+1+1+1+…)
1+1+S+S+S=1+S
2+3S=1+S
1+2S=0
2S=-1
S=-1/2
En fait, on peut montrer qu’on peut “regrouper” les termes de cette série comme on veut pour aboutir à n’importe quel nombre donné (l’esprit est le suivant : à partir de quelque chose de faux on peut démontrer n’importe quoi). Ce n’est pas très rigoureux “mathématiquement” parlant, mais cela devient vite compliqué si on veut justifier correctement cette affirmation (définir les mots “regrouper”, “sommer” et “aboutir” pour une série divergente). Voir ici pour plus de précisions.
Par contre, il existe un résultat plus fin et paradoxalement plus abordable (c’est à dire dont l’énoncé est plus “accessiblement” (désolé pour le néologisme ) rigoureux et précis) : le méconnu théorème de réarrangement de Riemann. La situation est ici un peu différente : on part d’une suite de nombres positifs et négatifs qui deviennent de plus en plus petits mais pas trop rapidement c’est à dire telle que la somme infinie des termes de la suite pris dans l’ordre donné au départ tende vers une valeur finie mais que la somme des valeurs absolues des termes de la suite devienne aussi grande que l’on veut. La conclusion est alors identique : pour n’importe quel nombre donné, on peut trouver une nouvelle façon d’ordonner les termes de la suite pour que leur somme avec ce nouvel ordre tende vers le nombre choisi. Une curiosité troublante (encore plus que le résultat sur les séries divergentes) mais caractéristique des situations cocasses que l’on peut rencontrer en mathématique.
Cela dit, je pense que FrançoisXavier faisait plutôt référence à la célèbre remarque suivante : on peut voir cette série comme la valeur formelle de la fonction zêta de Riemann en 0, et le prolongement continu de cette fonction en 0 vaut -1/2. Voir ici et là pour plus d’explications.
Cordialement,
Seb42, con vergeant
Et dire que j’avais étudié les séries convergentes… Je comprends maintenant pourquoi je préférais les stats.
Mais chapeau à Riemann et à tout ceux qui bossent là-dedans, c’est impressionnant.
J’en profite pour voir le terme de “méromorphe”. C’est dommage, c’est un poil trop long pour le mot le plus long, mais en société, ce doit être top.
Re,
deepdelver dit:J’en profite pour voir le terme de “méromorphe”. C’est dommage, c’est un poil trop long pour le mot le plus long, mais en société, ce doit être top.
Juste pour raconter une anecdote à propos de ce terme.
Je fais justement une thèse en “dynamique holomorphe” (et “analyse complexe”) dont l’un des problèmes étudiés consiste à itérer des fonctions méromorphes. Lors de mon inscription au tout début de mon doctorat, je fus contacté par une personne de l’administration totalement ignorante du champ lexical utilisé par les matheux.
Elle > J’ai du mal à lire ce que vous avez écrit dans la case “description de votre sujet de thèse” de votre dossier.
Moi > Quels mots vous posent problèmes ?
Elle > Tout d’abord pour votre domaine de recherches. Je suppose que je me trompe, donc ne le prenez pas mal, mais je lis “homophobe” ?
Moi >



Elle > Pourtant ça ressemble.
Moi > Autre chose ?
Elle > Il y a aussi le mot “méroumorphe”. Vous étudiez le mimétisme chez les mérous ? C’est de la biologie ça, quel est le rapport avec les maths ?
Moi >





Soyons clairs : je ne me moque pas d’elle, il est tout à fait légitime de ne pas connaître ces mots lorsqu’on n’est pas initié. J’ai seulement trouvé la situation très cocasse et je pense que je me rappellerai pendant longtemps de cette anecdote.

Cordialement,
Seb42, un con pris
Méroumorphe, c’est magnifique
Et les fonctions homophobes c’est pas mal non plus. En fait, les fonctions homophobes, ce sont celles qui respectent l’orientation (sexuelle), j’imagine.
Une année qui commence bien
Bonjour,
Je ne suis pas d’accord avec la simplification :
2+3S=1+S
1+2S=0
1+1+1+… vaut l’infini…
Alors l’infini - l’infini, cela ne fait pas 0.
Pour démonter que tout vaut n’importe quoi, il y a plus simple dans ces conditions :
L’infini + X = l’infini +Y
Par simplification : x=y
Amic, Alain R
Alain R dit:Bonjour,
Je ne suis pas d'accord avec la simplification :2+3S=1+S
1+2S=0
1+1+1+... vaut l'infini....
Alors l'infini - l'infini, cela ne fait pas 0.
Pour démonter que tout vaut n'importe quoi, il y a plus simple dans ces conditions :
L'infini + X = l'infini +Y
Par simplification : x=y
Amic, Alain R
Personne ne dit que le raisonnement est correct, hein...
Ceci dit, le coup du -1/2, ça a des raisons plus "acceptables" mais un peu difficiles à expliquer.
Ca me rappelle la prépa tout ça!
Toutes les petites erreurs qu’on peut commettre sans être attentif (trouver une limite à une suite divergente, diviser par zéro…)