Actorios dit:En ce qui concerne le thème, je dirais un peu comme Choubi Gogs que j'apprécie qu'il y en ait un (je n'ai par exemple jamais joué aux jeux du projet GIPF malgré tout le bien qu'on en dit) mais que sa nature a relativement peu d'importance. Je préfère un jeu beau au thème plaqué à un jeu moyen au thème mieux associé (exemple: Ra / Razzia, même si le premier découvert a surement un avantage). Maintenant, si on peut avoir le beurre et l'argent du beurre...
Il me semble que tu aimais bien Genial ? Dans ce cas, le problème des jeux du projet GIPF semble être plus l'absence de hasard que l'absence de thème…
scand1sk dit:Il me semble que tu aimais bien Genial ? Dans ce cas, le problème des jeux du projet GIPF semble être plus l'absence de hasard que l'absence de thème…
Il y a de cela, c'est vrai... Ceci dit, je ne sais pas si je serais venu à Genial sans T&E (quelle tristesse cela aurait été de ne pas le connaître !).
En même temps, j'ai fait l'acquisition de Hive (que j'aime bien même si je ne le sors pas si souvent) qui est sans hasard (mais c'est clairement un achat atypique pour moi).
scand1sk dit:Il me semble que tu aimais bien Genial ? Dans ce cas, le problème des jeux du projet GIPF semble être plus l'absence de hasard que l'absence de thème…
Autre réflexion qui me vient à l'esprit: la petite part de hasard permet de réduire la pression associée au jeu. Suivez-moi bien: dans un jeu abstrait classique, il n'y a pas de hasard. De ce fait, le meilleur joueur gagne. Accepter de s'assoir à une telle table revient à accepter cette réalité: si j'échoue, c'est que j'ai été (ou que je suis) moins bon que mon adversaire. Lorsqu'on joue à un jeu de plateau qui intègre un aléa, même très faible, on joue une partie sous contrainte. On fait au mieux avec ce que l'on a. Sachant cet équilibre imparfait, on accueille avec meilleure grâce les risques d'une défaite. Ceci ne veux pas dire que l'on va forcément se plaindre de sa malchance en fin de partie si l'on échoue. Le fait de perdre fait légèrement moins mal à l'égo même si l'on sait pertinemment que le meilleur va généralement l'emporter 8 ou 9 fois sur 10 parties.
Voilà, c'était mes deux minutes de psychologie de comptoir appliquée aux jeux de société. Vous pouvez reprendre vos activités !