[À l’Ombre des Murailles]
Hello les gens!
On parle beaucoup du jeu A l’Ombre des Murailles, mais est-ce que quelqu’un pourrait nous en dire plus sur la mécanique du jeu? D’après les divers descriptifs que j’ai lu, j’ai l’impression qu’il s’agit d’un jeu très comparable aux Piliers de la Terre, d’où une légère crainte de double-emploi par rapport à ce dernier.
Quiqui n’en sait un peu plus sur ce jeu?
Merci!
Surtout qu’il y a pas longtemps on était à “l’ombre de la cathédrale” (Notre Dame) et qu’on se retrouve maintenant à “l’ombre des Murailles”… ce qui, dans les deux cas, me donne la sensation de faire une bonne sieste
Sans doute le désir d’une gamme homogène chez Filosofia, la série “A l’ombre de…”
D’après la news de Tric-Trac d’il y a quelques jours, on dirait un mix entre Citadelles (choix de personnage avec des pouvoirs distincts et résolution dans un certain ordre) et les Piliers de la Terre (les ressources, certains rôles et -élément inévitable- le graphisme).
Par contre, j’attends de voir les différences sur le jeu entre le plateau hiver et le plateau été. Ca peut donner quelque chose d’intéressant.
Dites M’dame Sophie, les Murailles et les Piliers sont-ils très proches ou n’est-ce qu’une illusion?
A mon avis vous pensez que c’est très proche car c’est le même graphiste mais pour l’instant je ne vois pas trop de rapport entre les deux. Par exemple, on ne construit pas de bâtiments dans Les Piliers.
Enfin quand même on construit une cathédrale hein, c’est pas rien.
tommarok dit:Enfin quand même on construit une cathédrale hein, c'est pas rien.
C'est pas faux (et j'ai tout compris)
je veux dire que tu ne construis pas des bâtiments à option/action
Vu que le plateau représente une face été et une face hiver, on le retourne combien de fois par partie ? Parce que ça doit être assez laborieux de dégager tous les pions du plateau pour le retourner à chaque fois, puis les replacer sur la nouvelle face.
CEBA dit:Vu que le plateau représente une face été et une face hiver, on le retourne combien de fois par partie ? Parce que ça doit être assez laborieux de dégager tous les pions du plateau pour le retourner à chaque fois, puis les replacer sur la nouvelle face.
C'est un blague ?
Bon je réponds quand même à priori tu choisi la face au début de la partie (à la mise en place) et cela rend à priori le jeu plus "tendu" en face hiver.
Pour ma part je trouve que la description du jeu fait etrangement rappel a Cuba avec les cartes personnages + construction de batiment …
Est ce que je me trompe…
Oui, on doit décider si on joue en maillot ou en parka avant la partie, sans ça…
L’occasion pour moi d’embrayer, à travers le premier post de gloomy, sur cette notion de “si deux jeux se ressemblent sur la mécanique, je ne les achète pas”.
D’une part, je voudrais bien savoir comment on fait pour faire de l’orignal à 100% à chaque fois qu’un nouveau jeu sort ? Et il en sort de plus en plus en ce moment.
Les musiques, les films, les livres ont tous des points communs, les créateurs reçoivent des influences conscientes ou inconscientes, et s’appuient parfois délibérément sur des éléments existants qu’ils ont apprécié.
Si on va par là, Tomb Raider et Benjamin Gates ça fait penser à Indiana Jones. Pour autant, va-t-on dire “j’en ai vu un, je ne vais pas voir les autres” ?
Chaque jeu à son univers, comme un film, et c’est là son charme. Lorsque je construis une cathédrale dans les Piliers de la terre, je ne me sens pas dans une tribu de premiers hommes de l’Age de Pierre, même si le principe est le même sur le fonds. Autrement dit, le côté imaginaire d’un jeu -cette dramaturgie du futile comme je l’appelle- prend largement le pas sur la mécanique.
J’ai parfois la sensation que les joueurs ne s’en remettent qu’au côté calculatoire et froid de “comment je gagne”. Où est donc le plaisir, la sensualité du jeu ? Je me demande tout simplement si ce siècle, en étant celui des technologies, n’a pas ôté ce que l’enfance nous a donné : le rêve et le merveilleux…
Giludo dit:J'ai parfois la sensation que les joueurs ne s'en remettent qu'au côté calculatoire et froid de "comment je gagne".
C'est le cas pour moi parce que c'est ce que je recherche dans un jeu, mais c'est bien sûr très personnel. Cependant, ce n'est pas tant le "comment je gagne" que le "comment je joue" qui m'intéresse. De même, pour moi, un thème est à la limite de l'utile, je ne m'intéresse pour ainsi dire qu'à le mécanique. Dès lors, si deux jeux se ressemblent trop, je ne vois pas l'intérêt de posséder les deux.
Gloomy, l'ours froid et calculateur...
Le question de savoir si un jeu ressemble trop à un autre ou pas pour mériter une édition est toujours assez difficile. Mais dire maintenant qu’un jeu dont on ne sait rien ressemble trop à l’un ou à l’autre est quand même précipité. Pour moi, les jeux de route sont pour le moment quasi tous dans mes favoris. De Caylus à l’Age de Pierre en passant par Agricola (je ne connais pas encore tribun…), je les adore et je suis ravi que des nouveaux jeux de route sortent!!!
sebduj dit:Mais dire maintenant qu'un jeu dont on ne sait rien ressemble trop à l'un ou à l'autre est quand même précipité.
Tout à fait, il s'agit évidemment que d'un à priori dont je ne demande qu'à me défaire.
@gloomy
Tu es un bon nounours sympa , comme tous les ours roses, et tu n’étais pas visé spécialement par mon analye. Je me suis simplement servi de ta remarque pour donner un point de vue personnel.
Bien à toi… à l’ombre des murailles des piliers de la terre de l’age de pierre
Giludo dit:@gloomy
Tu es un bon nounours sympa , comme tous les ours roses, et tu n'étais pas visé spécialement par mon analye. Je me suis simplement servi de ta remarque pour donner un point de vue personnel.
Bien à toi... à l'ombre des murailles des piliers de la terre de l'age de pierre
No souci, je ne l'ai pas pris pour moi, j'expliquais simplement en quoi il est important pour moi que deux jeux soient assez différents l'un de l'autre.
Sorry si ma réponse paraît sur la défensive, ce n'était pas le but.
Gloomy, l'ours qui peut aussi être un bisounours sous ses airs froid et calculateur...
Sur le site d’Eggertspiel, on apprend quelques détails (2 à 4 joueurs, 45 à 60 minutes, à partir de 10 ans) et on voit surtout les illustrations ! Comme d’hab avec Menzel, ça s’annonce magnifique !
On retourne le plateau à tous les deux tours pour simuler les saisons. Il est préférable de jouer en hiver afin de pouvoir parsemer la table d’un peu de neige lorsqu’on atteint cette saison.
De plus, la carte Première neige vous demandez d’ensevelir vos cartes sous 2 cm de neige et de jouer la première carte que vous trouvez.
Vu que le plateau représente une face été et une face hiver, on le retourne combien de fois par partie ? Parce que ça doit être assez laborieux de dégager tous les pions du plateau pour le retourner à chaque fois, puis les replacer sur la nouvelle face.
Cool, on pourra manger de la tire pendant les parties, ça changera des chips
Sinon, les photos ne passent pas mais on peut voir les vignettes sur le site de l’éditeur. Et le titre anglais m’a plutôt surpris…
Fadest dit:
Sinon, les photos ne passent pas mais on peut voir les vignettes sur le site de l'éditeur. ..
Bizarre, chez moi ça passe . Dans le doute, un lien vers la page :
http://www.eggertspiele.de/games/burg/burgbilder.htm
Blague à part (car mettre de la neige sur vos cartes risque de les briser), outre l’aspect que l’on utilise des cartes Personnage pour construire des bâtiments, les similitudes avec Cuba s’arrête là. Le système de construction est un peu plus complexe (je le trouve très intéressant d’ailleur). Comme le bref descriptif le disait, il faut savoir jongler avec nos ressources et la valeur de celle-ci. En gros, pour construire, il faut un minimum de type de ressources et obtenir une valeur exacte.
Rien de sorcier, mais ceci offre des choix toujours intéressants.
Le jeu roule très bien et rapidement. La partie hiver promet plusieurs embûches et complication.