Un article trouvé sur 20minutes.fr nous apprend plus sur les moeurs des joueurs de l’équipe de France de football. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, ils n’ont pas besoin de Zahia pour passer un bon moment à plusieurs :
C’est Djibril Cissé qui a d’abord commis la gaffe. Sans le vouloir, l’attaquant a trempé la crête dans le plat, en balançant une petite phrase sur son pote Henry. «Thierry est malheureux, mais il ne le montre pas.» C’est même tout le contraire. Depuis le «pacte de Brcelone», au cours duquel le sélectionneur lui a signifié sa mise sur le banc, le dernier survivant de la caste des champions du monde n’a jamais semblé aussi souriant. Détendu, coopératif, si bien que cela devient presque troublant.
«Je ne sais pas s’il l’accepte facilement cette situation, analyse Eric Abidal, qui le côtoie toute l’année au Barça. Mais l’important est qu’il reste concentré, bien avec nous. Si on gagne c’est tous ensemble et il a cette mentalité là. C’est un professionnel jusqu’au bout. Le football, c’est une vie de groupe. Son attitude est basée sur ça.» Voilà pourquoi l’ancien capitaine s’est mué en équipier modèle. Henry est celui qui applaudit toutes les initiatives de ses partenaires depuis le banc, se lève pour les encourager, les défendre devant la presse.
Grand frère
C’est encore celui qui travaille avec Yoann Gourcuff à l’entraînement, le seul jour où la séance est publique. On le voit blaguer avec tout le monde, sourire, discuter. Il a aussi initié toute la bande au perudo, ce jeu de dés dont les joueurs raffolent avant d’aller se coucher. Bref, le «grand frère» qui se tient en retrait et ne rechigne jamais quand il faut aider. «Je m’entraine, je vis, je déconne de la même façon qu’avant, expliquait-il à la Réunion. C’est la même implication. Je ne me suis pas mis dans la peau de quelqu’un. Juste celle d’un gars qui va défendre les couleurs de son pays.»
Cela a déjà été le cas contre l’Uruguay, où Henry a plutôt convaincu lors de son entrée en jeu. Il n’est pas parvenu à faire basculer le match, mais il n’est pas exclu qu’il profite du mutisme des attaquants français pour retrouver sa place dans l’équipe face au Mexique. Pour que son équipe retrouve le chemin du but, Raymond Domenech doit effectuer quelques ajustements dans son onze type.
Pour mettre fin aux décrochages d’Anelka
Mais Thierry henry n’est plus vraiment une évidence au poste d’avant-centre. Dans ce registre, il y a surtout Gignac. Mais dans le groupe, Titi a le soutien des autres cadres et une solide expérience à faire valoir (51 buts en 122 sélections). A 32 ans, il a peut-être perdu en vivacité, mais est toujours capable de peser sur une défense. Du moins plus que Nicolas Anelka, l’homme aux incessants décrochages, dont la place en pointe est de plus en plus menacée. Sur ce point les deux joueurs seront peut-être un peu plus fixés lors de la séance (à huis clos) de mardi après-midi. Même si depuis la semaine dernière, ils ont appris à ne plus vraiment s’y fier.


