Chakado dit :(...) Dominion ajoute en plus une problématique assez savoureuse de "point de bascule" : il faut savoir à un moment arrêter de faire des trucs stylés et essayer de faire du point. (...)
Ils sont un peu tous comme ça à mon avis.
Je crois que c'est pour ça que j'aime pas le genre : je n'aime pas "arrêter de faire des trucs stylés" pour faire du point. A chaque fois que je joue à ce type de jeu, la partie s'arrête avant que je fasse des points. Je crois que j'ai du en gagner seulement une ou deux sur la petite trentaine de partie de deckbuilder que j'ai faite.
Ah non justement, il y a plein de deckbuilder où l’objectif n’est pas les points de victoire. Comme dit dans un autre message, les PV c’est pas trop ma tasse de thé donc c’est quelque chose que je regarde attentivement. Comme jeu sans PV on peut citer par exemple Hero Realms ou Aeon’s End (où l’objectif est de détruire l’adversaire), Encounters Alien & dérivés ou Hand of Fate (où l’objectif est d’accomplir des missions) et quelques autres cités dans ce fil de discussion (Rune Age, Volfyirion, Harry Potter, …).
gr_eg dit :Ah non justement, il y a plein de deckbuilder où l'objectif n'est pas les points de victoire.
Et j'ajouterai même que la problématique du point de bascule n'est pas inhérente au deck-building. Beaucoup de jeu non deck-building avec PV on un point de bascule (quand arrêter de construire son armée pour attaquer, quand arrêter d'accumuler des ressources pour construire, etc...).
@gr_eg : leaucestnul parlait de la problématique du point de Bascule et non des points de victoire. Tu cites hero realms (ou star realms) qui est typiquement un jeu avec bascule, et par ailleurs dans ce jeu on doit bien faire du point de victoire ; sauf que ça prend la forme de dégâts à infliger, mais c’est strictement la même chose !
Certes il parle du point de bascule, mais en rapport avec les points de victoire (il en fait d’ailleurs mention à deux reprises).
Je ne vois pas vraiment de point de bascule dans Hero Realms. Jusqu’au dernier moment tu peux continuer à acheter si tu sais que la carte que tu ajoutes va enrichir ton paquet. À la limite, le point de bascule peux se situer au niveau de la satisfaction d’avoir un paquet qui tourne bien (et donc de ne pas vouloir le polluer davantage). Mais la sensation est bien différente: je ne m’arrête pas parce que le jeu, dans sa conception, me l’impose, je m’arrête parce que je suis satisfait de comment tourne mon paquet → obligation VS satisfaction.
J’avoue ne pas arriver à voir les choses de ta façon. Pour moi, les PVs sont les PVs et les dégâts sont les dégâts. Ce ne sont pas des PVs déguisés. Comme je l’ai dit précédemment, on touche à des notions de sensation et de ressenti ce qui est propre à chacun (et difficilement transcriptible par des mots). Ce que je sais, c’est que je n’aborde pas de la même manière un jeu avec PVs et sans PVs. Dans les jeux sans PVs, je joue plus … “à l’instinct”. Je ne recherche pas à optimiser, je recherche la sensation (je n’arrive pas à le dire autrement désolé XD). Pour moi les PVs apporte les notions d’optimisation et de pondération. Ça oriente le jeu, ça oriente les stratégies. Parfois jusqu’à imposer ce que tu dois faire (parce que c’est le plus rentable à ce moment précis de la partie).
Attention, je trouve ça cool et je comprends parfaitement les joueurs qui adorent ça. C’est juste que ça ne fonctionne pas sur moi.
Les points de bascule il y en a dans tous les jeux. En fait, plus généralement c’est le principe de n’importe quelle oeuvre que ce soit un jeu, une histoire (film , livre), musique : c’est parce qu’il y a des changements dans la façon de ressentir l’oeuvre qu’elle nous procure des émotions. Après, il y a l’art et la manière de l’amener par l’auteur. Et parfois il y a même plusieurs points de bascules dans un même jeu.
Et souvent il y a des finesses dans ces bascules, c’est rare en fait les jeux binaires avec 1 phase de pur développement (économique , moteur de combo, déploiement de troupes …) et 1 phase de pur “scoring” que ce soit sous forme de PV ou d’objectif (militaire, ou mission). Pour reprendre le cas de Dominion, archétype du deckbuilding à PV, à part quelques stratégies de base ou partie idéale, même quand on bascule en PV , on n’est pas en automatique. Car on n’a par exemple par forcément à chaque tour de quoi prendre les 8 PV, du coup question : se rabattre sur un 5 au risque de peiner à acheter un 8 ou prendre une carte action pour booster encore notre deck ?
Je comprends la notion de feeling, on ne joue pas avec le même esprit un jeu à thème d’affrontement qu’un jeu de pur PV, mais l’optimisation et le coup “imposé” est tout de même là ( si tu as le choix entre par exemple piocher 1 carte, et réduire de moitié les PV d’un boss par un gros combo, il y a des chances que tu choisisses la seconde option ) . Et perso je joue aussi au feeling aux jeux de PV, je ne calcule jamais l’intégralité des possibilités
ocelau dit : Les points de bascule il y en a dans tous les jeux. En fait, plus généralement c'est le principe de n'importe quelle oeuvre que ce soit un jeu, une histoire (film , livre), musique : c'est parce qu'il y a des changements dans la façon de ressentir l'oeuvre qu'elle nous procure des émotions. Après, il y a l'art et la manière de l'amener par l'auteur. Et parfois il y a même plusieurs points de bascules dans un même jeu.
Et souvent il y a des finesses dans ces bascules, c'est rare en fait les jeux binaires avec 1 phase de pur développement (économique , moteur de combo, déploiement de troupes ...) et 1 phase de pur "scoring" que ce soit sous forme de PV ou d'objectif (militaire, ou mission). Pour reprendre le cas de Dominion, archétype du deckbuilding à PV, à part quelques stratégies de base ou partie idéale, même quand on bascule en PV , on n'est pas en automatique. Car on n'a par exemple par forcément à chaque tour de quoi prendre les 8 PV, du coup question : se rabattre sur un 5 au risque de peiner à acheter un 8 ou prendre une carte action pour booster encore notre deck ?
Je comprends la notion de feeling, on ne joue pas avec le même esprit un jeu à thème d'affrontement qu'un jeu de pur PV, mais l'optimisation et le coup "imposé" est tout de même là ( si tu as le choix entre par exemple piocher 1 carte, et réduire de moitié les PV d'un boss par un gros combo, il y a des chances que tu choisisses la seconde option ) . Et perso je joue aussi au feeling aux jeux de PV, je ne calcule jamais l'intégralité des possibilités
Finalement un jeu de deckbuilding, c'est tout simplement un jeu de société, tu appréhendes les règles, tu réfléchis, tu cherches à scorer / à gagner / atteindre l'objectif, tu passes un bon moment en famille, avec d'autres joueuses et joueurs, ou en solo, et tu te fais plaisir 😉
) . Et perso je joue aussi au feeling aux jeux de PV, je ne calcule jamais l’intégralité des possibilités