greuh dit:Hors sujet total : Les profiteurs des aides sociales, ce grand mythe urbain. J'ai fait le calcul, une fois, en prenant la totalité des RMIstes, en considérant qu'ils avaient tous quatre enfants à charge, en arrondissant au supérieur et en doublant le chiffre obtenu... Ben c'était peanuts par rapport au pognon "volé" par les très riches. Mais ces derniers sont l'exemple à suivre (cf. la télé, les journaux).
Je n'ai pas dit que ça coûtait cher pour le contribuable moyen. Je n'ai jamais fait ce calcul et oui, je me doute que les riches doivent se faire graisser allègrement par le gouvernement. Sauf que les profiteurs d'aide sociale, on en voit/connait bien plus facilement et avoir un exemple concret sous les yeux d'une personne gagnant de quoi vivre sans avoir aucun devoir à remplir, ça donne envie de faire la même chose au lieu de se donner du mal dans un travail non valorisant et ne rapportant pas davantage (voire parfois moins) en termes de pouvoir d'achat.
Et sinon, oui l'héritage est la meilleure façon de devenir riche mais tout le monde n'a pas des parents riches et épouser de riches veuves âgées, c'est un secteur très concurrentiel et sans nombreuses offres...
greuh dit:Hors sujet total : Les profiteurs des aides sociales, ce grand mythe urbain.
Personnellement, je pense qu'au delà des "profiteurs des aides sociales" (je ne suis pas vraiment un adepte de la valeur "travail"...), il y a aussi une généralisation de la consommation passive. De plus en plus de personnes se contentent d'attendre la gueule ouverte qu'on leur envoie de quoi les rassasier. (Je pense aussi que ça va de paire avec l'infantilisation et la dé-responsabilisation des citoyens, mais c'est un autre débat. Encore que.)
Je vois des personnes qui disent qu’ayant fait pareil (boire jeune, ou fumer jeune) ils ne peuvent se permettre de le leur reprocher. Moi de mon côté je ne bois pas et je ne fume pas (non non, ce n’est pas une histoire de religion), et du coup je considère que ne connaissant pas cette situation d’addiction, je ne peux pas me permettre de juger.
Bref, personne ne critique. Alors pourquoi cela changerait-il ?
La victimisation systématique de la jeunesse n’est pas une solution, si cela vous permet de rationnaliser leur comportement et de le relativiser en vous référant à leurs perspectives d’avenir, je veux bien.
Mais, je crois que c’est une solution que cherche Girafe, à défaut un début de démarche à entreprendre pour lutter à son échelle contre ce phénomène.
Je reste persuadé que la sanction peut conduire à en recadrer plus d’un, le dialogue en aidera d’autres, …
Pour prendre mon exemple, je suis issu d’un milieu dit “défavorisé”, j’ai grandi dans une cité populaire et ai été émancipé à 16 ans. (bon, je suis pas “nana” pour autant) Le week-end, du vendredi au dimanche soir inclus, je sortais et je tenais les bars dans les bals de campagne, dans des endroits où boire une bière coûtait 1 franc ou 2, c’est pour dire si des ivresses j’en ai vécues.
J’ai été collé plus qu’à mon tour, pour mes retards, mon comportement asocial, j’ai également été soutenu par un ou deux professeurs. Je me suis repris.
La sanction et le dialogue furent mon salut. Ce n’est peut-être pas la panacée, mais ces deux méthodes ont fait leur preuve dans le passé.