Analysis paralysis

C’est une traduction un peu à l’arrache : toutes les références sont en anglais et les éditeurs ont gardé le passage sur la prononciation anglaise

Jouez avec un Timer comme ça plus besoin de prononcer cette expression 

Alfa dit :mais sinon le plus proche a mon avis pourrait être :

« paralysie analytique »

Je préfère cette expression aux autres proposées.

Femto dit :Huuummmm

j'adore !!

Govin dit :
Alfa dit :mais sinon le plus proche a mon avis pourrait être :

« paralysie analytique »

Je préfère cette expression aux autres proposées.

Ben … non. 

c’est une paralysie de l’analyse, pas une paralysie dont l’origine est l’analyse. 
une paralysie psycho somatique est bien une paralysie du corps, pas du psycho somatisme. 

on peut voir les choses de cette façon : l’analyse très longue d’un joueur bloque le jeu. C’est donc bien l’analyse qui paralyse si on regarde sous cet angle.
Je suis persuadé que mes partenaires de jeu continuent de réfléchir pendant leur analyse, elle ne les paralyse pas du tout

L’usage, en tout cas en domaine ludique, a imposé anylisis parylisis, sûrement à cause de son côté latinisant.
L’expression est largement utilisée, dans des groupes différents. Lui trouver un équivalent francophone qui arrivera à s’imposer, ne va pas être facile.
 

jmguiche dit:

c’est une paralysie de l’analyse, pas une paralysie dont l’origine est l’analyse. 

 

Les deux sont très proches et se nourrissent presque l’une l’autre. En pratique, le joueur soumis à une anylysis paralysis ne bouge plus. Et parfois, le blocage est complet : ni l’analyse, ni le corps ne bouge.
Mais surtout, étymologiquement, il est quand même surprenant de différencier : paralysie de l’analyse et paralysie analytique. Ce serait comme différencier réchauffement du climat et réchauffement climatique (et on peut faire plein d’autres exemples).
Soit tu considères que la paralysie ne peut s’appliquer qu’au corps humain et, dans ce cas, paralysie de l’analyse n’a pas beaucoup de sens. Soit tu considères que d’autres processus peuvent être paralysé, et dans ce cas paralysie analytique signifie bien qu’on a une paralysie de l’analyse.

jmguiche dit :
Flugubluk dit :Analyse paralysante.

Non, ça, c’est un contre sens ! 😉
C’est l’analyse qui est paralysée, pas le type qui analyse ! Il peut toujours bouger.
 

Analyse paralysant la réflexion --> analyse paralysante. 

Je vois quand même une différence entre :
 1) Le jeu est paralysé car je réfléchis longtemps
 2) Mon analyse est paralysée car les composantes du jeu me dépassent et je n’arrive pas à en tirer quelque chose qui me conduise à trouver un bon coup

Dans le premier cas, on est plutôt sur les parties d’échec à 3 heures chacun où les temps d’analyse sont parfois très longs mais potentiellement pertinent.
Dans le cas numéro deux, c’est pour moi plutôt l’envie de ne pas vouloir jouer « au hasard » tout en ayant pas la compétence de trouver des éléments permettant de différencier les coups.

Bref, la différence entre un ordinateur un peu lent qui finit par donner un résultat et le moteur à pomper perpétuel du shadock qui ne débouche sur rien 

Alfa dit :mais sinon le plus proche a mon avis pourrait être :

« paralysie analytique »

Ou le joueur chiant.

en latin (trad Google): odiosis ludio ludius.

Femto a eu la réponse la plus juste et la plus pertinente :wink:

J’ai un peu regardé ce qui existe, comme sources sur le sujet car je ne connaissais cette expression que pour les joueurs d’échecs.

Le terme semble être apparu dans le Times des années 1970 et il ne semble pas y avoir de traduction qui mette tout le monde d’accord, ce qui est quand même un comble !

- Dis donc, toi, tu pourrais pas m’aider ? J’arrive pas à me décider : on dit paralysie d’analyse ou paralysie analytique ?
- heu… Y’a une différence ?
- ben je sais pas…
- Et c’est pourquoi faire ?
- C’est pour expliquer un retard de livraison de 7 ans.
- Ah oui, quand même ! Ben franchement je sais pas…
- J’arrive pas à trancher…
- Et c’est pour quand ?
- Ben normalement, c’est pour la semaine prochaine…
​​​​​

Analyse paralysante c’est le terme le plus logique, à mon sens.
Le fait d’analyser en profondeur la situation provoque la paralysie de la situation.

Ou ne pas avoir une unique traduction de l’expression mais adapter au contexte pour que le texte final sonne français.

“J’ai besoin de plus de temps!” : atermoiements

en bougeant une pièce “Si je fais ça alors…” : tergiversations

"Je peux pas! Choisir c’est renoncer! " : irrésolution

“hummm” : hésitation

Et si l’AP dans le contexte désigne à la fois l’incapacité  à envisager les différents cas qui bloque le choix et l’exploration trop longue : indécision


Je suis tout à fait d’accord : la richesse de la langue française permet de moduler le sens de l’expression originale.

Certes.

Mais, avec le souci de catégoriser qui nous caractérise en partie, un terme générique, un peu passe partout permet de dégrossir avant d’affiner. De plus, ce ne serait pas étonnant qu’il soit repris par le monde médical.

Gabriel Ombre dit :Je suis tout à fait d'accord : la richesse de la langue française permet de moduler le sens de l'expression originale.

Certes.

Mais, avec le souci de catégoriser qui nous caractérise en partie, un terme générique, un peu passe partout permet de dégrossir avant d'affiner. De plus, ce ne serait pas étonnant qu'il soit repris par le monde médical.

 

C’est déjà fait et c’est me première réponse ! 
ce phénomène n’est pas propre au jds , il existe déjà dans la langue française et a déjà un nom et même une page Wikipedia ! 😂

Le “constipation neuronale” sus cité (par Alpha ?), c’est parfait, je garde !

znokiss dit :Le "constipation neuronale" sus cité (par Alpha ?), c'est parfait, je garde ! 

Sinon, il y a aussi "le principe de précaution" : on n'est pas sûr à 100%, donc on ne fait rien...au risque d'avoir une conséquence grave de ne rien faire (toute ressemblance avec l'actualité est fortuite...ou pas).

Bien cher jmguiche,

Il faut parfois me lire entre les lignes :wink: Sinon, oui, pas de souci :slight_smile:

Gabriel Ombre dit :Il faut parfois me lire entre les lignes

Pour trouver dans tes chansons tout ce que tu n'as pas su nous dire ? 

MasterMindM dit :Je vois quand même une différence entre :
 1) Le jeu est paralysé car je réfléchis longtemps
 2) Mon analyse est paralysée car les composantes du jeu me dépassent et je n’arrive pas à en tirer quelque chose qui me conduise à trouver un bon coup

Dans le premier cas, on est plutôt sur les parties d’échec à 3 heures chacun où les temps d’analyse sont parfois très longs mais potentiellement pertinent.
Dans le cas numéro deux, c’est pour moi plutôt l’envie de ne pas vouloir jouer « au hasard » tout en ayant pas la compétence de trouver des éléments permettant de différencier les coups.

Bref, la différence entre un ordinateur un peu lent qui finit par donner un résultat et le moteur à pomper perpétuel du shadock qui ne débouche sur rien 

J'ai toujours mis les deux cas dans analysis paralysis.
Alors que d'un côté du spectre on a MMM et de l'autre el payo. 

Et moi au milieu.