[Antike] Peut-on gagner avec le Grec ?

[Antique]

Salut,
après plusieurs parties de ce jeu excellent, un constat teinté d’impuissance m’apparait !! Sur la carte occidentale, peut-on gagner avec le Grec ???!!!
Ca fait 4 parties à 4 ou 5 joueurs que je vois ce pauvre Grec se trainer pour se développer, complètement pris en cisaille par le Germain et le Phénicien.
La seule solution pour moi serait une course à l’armement et à l’expansion pour pousser son territoire des 2 côtés, mais je reste alors sceptique quant au développement des progrès ou des ressources (temples).
Quelqu’un a-t-il gagné avec le Grec ou alors faut-il jouer forcément du côté oriental où ça m’a l’air plus équilibré ?

Je l’ai déjà vu gagner, mais on était peut être que 4.
Par contre, coté oriental, je le trouve surpuissant le grec

Sur la carte orientale, le grec m’a semblé être la nation la plus puissante : un accès aux mers, une parcelle terrestre protégée qui peut être conquise progressivement, une distribution équilibrée des ressources, un positionnement en coin de carte… Quand les joueurs sont nombreux, peut-être est-il en difficulté, mais à quatre ou moins…

edit : Je parlais pour le côté oriental :clownpouic:

Côté ocidental, le grec n’est pas la nation la plus forte (je dirais plutôt le celte/phénicien), mais il n’est pas non plus mal placé (par rapport au romain, par exemple…).

J’ai gagné une fois avec le Romain sur la carte Occidentale à six joueurs en misant tout sur un développement rapide : construction de temples en défense en priorité sur l’or (ouverture Marbre, Temple au 2e tour en payant un Acier), puis obtention rapide de la Monnaie, la Démocratie, puis la Navigation. Il faut éviter les combats au début (et donc la jouer profil bas au niveau diplomatique) et faire un strict minimum de conquêtes. Au premier tiers de la partie, avec trois temples, on peut acheter au moins neuf armées d’un coup, de quoi tenir les premiers assauts éventuels… Un développement du même genre est, je pense, envisageable avec le Grec. Il faut bien voir qu’en début de partie, avant l’invention de la Roue ou la Voile, il est extrêmement difficile d’attaquer. Une attaque en début de partie se voit arriver à quinze kilomètres et est pratiquement suicidaire pour celui qui attaque : plusieurs tours de iron, arming, maneuver. Par contre, un bon développement économique permet de rattraper un retard militaire en deux ou trois tours seulement (iron → arming plus une bonne défense avec les temples et la monarchie/démocratie).

Bon, je pense avoir eu aussi un peu de chance sur ce coup là : une attaque un ou deux tours plus tôt et j’étais out.

scand1sk dit:J'ai gagné une fois avec le Romain sur la carte Occidentale à six joueurs en misant tout sur un développement rapide : construction de temples en défense en priorité sur l'or (ouverture Marbre, Temple au 2e tour en payant un Acier), puis obtention rapide de la Monnaie, la Démocratie, puis la Navigation.
Une de mes ouvertures préférées. Sinon, il est possible de faire "or"/marbre/progrès (monnaie)/temple/or pour partir sur un développement défensif rapide (on peut remplacer la monnaie par la monarchie, mais ça me paraît un peu risqué économiquement).

Le seul problème de ces ouvertures, c'est qu'elles sont extrêmement redondantes (j'ai beaucoup joué à deux et trois joueurs avec les mêmes adversaires, et il nous est arrivé régulièrement de faire deux tours de roue par nations en moins de cinq minutes, même en "variant").

Merci pour ces explications. Au passage, quand on a développé deux stades de progrès “mouvement” successivement, on a droit à +1+2=+3 ou bien à seulement le dernier progrès (et donc à +2) ?

Non, +2, car en fait, on ne fait qu’avancer le marqueur sur le tableau :)

C’est rigolo, ça, il y avait eu un sujet similaire sur Mare Nostrum.
Sinon, à Antike (comme souvent aux jeux de pif paf pouf, même si celui-ci c’est pas vraiment du pif paf pouf), les positions centrales sont souvent délicates parce qu’on a plus de lignes de front à gérer, et là, ça devient de la diplomatie, du “je ne cherche pas à embêter les autres parce que sinon attention au retour de bâton et j’essaie de trouver d’autres solutions”, mais c’est sûr que si tout le monde décide de taper sur celui du milieu parce que bon, c’est facile et qu’il y a plein de trucs à prendre, il n’y peut pas grand chose. Surtout à 6 où on est relativement serrés dès le départ. Ca avait été reproché d’ailleurs à ce jeu. C’est sans doute pour cela que le Grec commence à jouer (je crois), mais est-ce suffisant ?

Enfin là dans l’ensemble à Antike, il n’y a pas grand chose à gagner à combattre, et les joueurs trop agressifs ont peut de chances de s’y retrouver en fin de partie… Construire un temple (5 marbres) revient à gagner deux villes (2 ressources de chaque soit 6 ressources variées, donc nécessitant plusieurs actions de récolte), et gagner deux villes sur un adversaire a un coût en fer et en actions (recrutement, manoeuvre).

Certes, mais parfois, pour le prix d’un fer et d’un déplacement, on peut s’arroger une ville que l’autre a construite pour un marbre, un or et un fer plus un fer pour l’unité plus le déplacement. Ca peut aider.

Meeeuuhhh dit:Certes, mais parfois, pour le prix d'un fer et d'un déplacement, on peut s'arroger une ville que l'autre a construite pour un marbre, un or et un fer plus un fer pour l'unité plus le déplacement. Ca peut aider.


Deux déplacements si la roue n'est pas encore découverte, ce qui laisse généralement le temps à l'adversaire de se retourner. Je parle évidemment du tout début de partie.

C’est juste, deux déplacements sans la roue. Ca donne le temps d’expulser l’intrus.

Le rôle du premier joueur (le grec en l’occurence) est en effet capital. Nous avons remarqué (mais pas joué à plus de quatre - et encore, quatre = 2 - 2) que c’était en général celui qui jouait Oya qui finissait en premier. Surtout dans des configurations peu agressives.

Doublon, à supprimer…

sur la carte occidentale, c’est clairement le phénicien le plus fort (je crois avoir toujours joué à 5) mais justement : son avantage “naturel” fait qu’il est rarement agréssif (pas besoin pour gagner), c’est donc un voisin tranquille…
pour peu qu’on tombe sur des germains marins et grand-bretonophiles, ça laisse quand même de l’espace vital…
bref, j’ai gagné une fois avec le grec…mais c’était la première partie du joueur phénicien, qui aurait pu m’en empêcher
(sur la carte orientale c’est abusé, il me semble que le grec gagne 3 parties sur 4, non ?)