Karigurashi no Arrietty est le nouveau Ghibli, sorti cet été au Japon, et qui arrivera sur nos écrans le 12 janvier 2011.
Je ne sais pas si certains parmi vous étaient dans la salle hier soir au Ciné Cité des Halles, mais on a eu une charmante soirée pour l’avant-première de ce film qui renoue avec des émotions qui remontent à Totoro ou Kiki.
Avant-première donc, en VOST, en présence du réalisateur, et du compositeur de la musique du film.
… ou plutôt de la compositrice puisque Ghibli a donné ce rôle à la française Cécile Corbel, une harpiste qui compose des musiques d’inspiration celtique. Et moi je trouve que ça colle très bien (comme vous pourrez en juger vous même par exemple en cherchant la chanson thème “Arrietty’s song” sur youtube).
La soirée fut donc occupée par la projection du film, puis la version française de la chanson interprétée en live (avec harpe et guitare), et enfin une petite séance de questions-réponses entre le public et les deux artistes présents (le réalisateur et la compositrice, suivez un peu).
Pour le film, comme je l’ai dit, je me suis retrouvé à l’époque de Totoro, Kiki, Mimi o sumaseba, Omohide poro poro (“souvenirs goutte à goutte”)… Plusieurs scènes y font penser mais pas d’inquiétude, le film reste bien original. Hayao n’a pas réalisé ce film, mais il est l’auteur du scénario, et ça se sent. J’ai vraiment apprécié cette histoire, là où les deux dernières productions m’avaient plutôt laissé sur ma faim (j’avais trouvé Ponyo un peu trop orienté enfants, et Terremer un peu trop décousu)…
Pour ceux qui n’auraient pas suivi, Arrietty raconte l’histoire d’une petite chapardeuse (une sorte de “Minipouss”), une race de petits êtres qui vivent sous nos maisons sans qu’on le sache, et ne doivent pas être vues des humains, et sa rencontre avec Sho, un garçon malade qui retourne se reposer dans la maison d’enfance de sa mère…
Je n’en dis pas plus pour vous laisser découvrir cette jolie histoire, très bientôt…
Ah oui, pour l’anecdote. Cécile Corbel a raconté comment elle s’était retrouvée là.
En tant que fan inconditionnelle des studios Ghibli, comme elle se présente elle-même (elle confie avoir vu chacun des films plusieurs dizaines de fois), elle a voulu remercier ces studios en leur envoyant un exemplaire de son dernier album, avec un petit mot de remerciement. Un vrai courrier de fan.
Et il se trouve que ce courrier est tombé sur le bureau du producteur au moment précis où il cherchait une musique pour leur nouveau film…
Cécile est bretonne, comment ne pourrait-elle pas croire aux bonnes fées ?
On en parle ici : //www.trictrac.net/forum/sujet/cinema-arrietty-ou-les-minipouss-a-la-sauce-ghibli
Pour ceux qui n’auraient pas suivi, Arrietty raconte l’histoire d’une petite chapardeuse (une sorte de “Minipouss”)
En fait, c’est plus qu’une sorte puisque la source d’inspiration pour ces deux œuvres est la même.