Wolfgang of six, un succès boeuf.
Alors là, ce n’est pas du tout mais pas du tout une nouveauté dont je voulais vous entretenir mais rien de moins que le “6 qui prend” de monsieur Wolfgang Kramer".
Un jeu publié initiallemand en 1994, nominé au Spiel des Jahres, récompensé par le prix de Mensa, un jeu qui en ce moment même est opposé à “Carcassonne” dans un combat fratricide pour la Tric Trac Cup 2012.
Avant de subir les foudres des amateurs de “Carcassonne” dont je suis, sachez que ce n’est donc pas une volonté d’orienter vos votes qui me conduit à cette annonce.
C’est juste qu’il y a peu, le monde ludique était en émoi voire dans une panique incontrôlée car “6 qui prend” n’était plus disponible chez son distributeur français habituel - Gigamic. (j’exagère un peu c’est vrai.)
C’est qu’il est devenu incontournable le petit jeu de Wolfgang ! Il s’est hissé en quelques années au rang des plus grands. Qu’allions nous devenir sans nos cartes de bœufs ? Nous étions sur les nerfs !
Ce n’était heureusement qu’un temps de transition, le temps de réimprimer en en profitant pour ravaler un peu la façade et proposer une nouvelle boîte plus belle mais pareille quand même.
Pour les malheureuses et les malheureux qui ne connaitraient pas encore ce jeu de défausse merveilleux, laissez moi vous l’expliquer succinctement.
Vous avez des cartes numérotées de 1 à 104.
On dévoile quatre cartes qui vont chacune représenter de début d’un ligne qui va se construire.
Vous avez des cartes en mains. A chaque tour vous devez en poser une pour compléter une des quatre lignes.
Vous devez posez une carte qui va continuer la ligne qui se termine par une carte de valeur inférieure la plus proche de la vôtre.
Ainsi si vous avez un 7, 23, 44 et 56 et que vous jouez un 9 vous devrez le poser obligatoirement après le 7. Si vous jouez un 103, vous le poserez après le 56 qui est la carte inférieure la plus proche.
Facile non ?
Seulement voilà, comme les prix, les valeurs montent et les choix vont se restreindre.
Il va arriver à un moment qu’un joueur ne puisse plus “monter”. Dans ce cas, il doit ramasser toutes les cartes d’une des rangées.
C’est là qu’apparaissent les bœufs. En plus de leurs valeurs certaines cartes montrent des tête de bêtes à cornes. Quand vous ramassez une rangée; vous comptez les têtes de meuhs et ce sont les points négatifs que vous marquez. Oui. Ici on ne gagne pas, on évite de perdre !
Oui mais alors. Reste une question essentielle ! Pour quoi “6 qui prend” ?
La réponse est simple. Les rangées de cartes progressives sont limitées à 5 cartes. Si vous devez poser la sixième car vous ne pouvez pas faire autrement et bien vous allez remplir l’étable et perdre des points.
Vous ai-je dit que tout le monde jouait une carte en secret et qu’elles étaient toutes dévoilées en simultané ? Et qu’on commence par placer les cartes les plus faibles ? Ça donne tout le sel du jeu. On peut préparer un super coup et se retrouver grillé par un joueur avec un carte plus petite.
Un des grands intérêts du jeu en plus d’être accessible et compréhensible même par des novices est qu’on peu y joueur jusqu’à dix.
Parfait pour l’initiation aux jeux de cartes modernes, parfait pour des parties entre deux jeux plus conséquents. Indispensable dans toute ludothèque idéale. Sûr qu’à dix c’est quand même un peu le bazar mais là l’ambiance l’emporte sur le reste non ?
Téléchargez les règles en cliquant ici Vous voulez essayer en ligne ? Cliquez ici
“6 qui prend”
Un jeu de Wolfgang Kramer
Illustré par Franz Vohwinkel
Publié chez Gigamic sous licence Amigo
Pour 2 à 10 joueurs à partir de 10 ans
Durée estimée de partie : 30 min
A nouveau disponible dans sa boîte métal pour 13€