72! V'LA LE Plato de fin d'année!

Nous aurions pu mettre en avant un vieux barbu, un sapin, des paquets cadeau ou un guide d’achat des meilleurs jeux de l’année. Mais non, ce n’est pas notre genre. Au contraire, nous avons entrepris de poursuivre et de terminer l’année comme elle s’était déroulée jusque là: en beauté. Avec Samurai spirit (Fun Forge) en couverture, c’est un peu de soleil levant et beaucoup d’Antoine Bauza que Plato 72 vous apporte pour fêter l’année nouvelle toute proche. Et en guise de cadeau, les éditions du Matagot ont subrepticement glissé dans nos pages la carte Tuco, pour Desperados of Dice Town. Katana ou revolver, même pas besoin de choisir.

Default

Cliquez ici pour vous abonner.
Cliquouillez ici pour acheter ce numéro 72.

Extraits du contenu de Plato 72

Bien débuter à Samurai spirit

Subir une défaite n’est pas rare lors des premières confrontations avec un jeu coopératif, mais c’est le prix de l’apprentissage. Samurai spirit ne déroge pas à la règle ! La sensation d’opposer une résistance de plus en plus solide au fil des parties procure un plaisir grandissant. Que dire alors de la victoire ! Par bienveillance envers les villageois qui vous ont recruté, Plato consent à affûter les lames des samurais les plus acharnés.

Rencontre avec Philippe Nouhra

Le rendu visuel d’un jeu de société ne se résume pas au choix d’un talentueux illustrateur et d’un infographiste efficient. Le travail de ces deux professionnels doit être lié avec œil et talent. Ce sont les missions du directeur artistique. Assez souvent, c’est le rôle assumé par l’éditeur, éventuellement couplé au travail d’infographie. Ce n’est que lorsque cette dimension est assurée avec un regard particulier, incluant une orientation artistique assumée, que les ingrédients d’une réussite sont réunis.

New dawn (Artipia Games)

Continuant à exploiter l’univers établi par Among the stars et suite à une nouvelle campagne participative menée avec succès, Artipia Games propose d’explorer un autre pan de sa grande fresque spatiale. Le but est de relancer des usines laissées à l’abandon pendant une grande guerre du passé, qui formeront la base de l’industrie de la civilisation à venir. Le tout en se tapant amicalement sur le râble.

Les contrées de l’horreur (Edge)

Ce Rejeton du Grand Ancien qu’est Horreur à Arkham vise à en aérer les tortueuses allées et à élargir le voyage aux confins de notre monde, jusqu’au cœur des ténèbres où le Temps – votre temps – s’abolit dans le rêve dément des éons et du néant…

Bien débuter aux Contrées de l’horreur

Survivre à ses premières sorties dans ces sombres contrées est une gageure. Ces quelques conseils généraux augmenteront drastiquement vos chances de triompher.

Desperados of Dice Town (Éditions du Matagot)

Bruno Cathala et son acolyte Ludovic Maublanc nous font replonger dans la ville de Dice Town. Vous campez le rôle de desperados (hors-la-loi) dont le but est de s’échapper, tous ensemble, de leur prison, et, par la même occasion, repartir avec le plus d’argent possible.

Warhammer 40,000 : conquest (Edge)

Après avoir terminé le dernier cycle de Warhammer invasion, FFG a choisi la licence de l’autre jeu de figurines de Games Workshop, Warhammer 40,000, comme univers pour son nouveau jeu de cartes évolutif. Transposant l’environnement médiéval fantastique de Warhammer dans une époque futuriste, Warhammer 40,000 a su séduire un grand nombre d’adeptes. C’est naturellement Edge qui propose la version française.

Winter tales (Edge)

Le temps avait passé. Les héros des contes de notre enfance avaient vieilli. Dorothy, de retour du pays d’Oz, s’était retirée dans son vieux manoir pour soigner son arthrite. Alice, parcourant les routes pour narrer son incroyable aventure avait été enfermée dans un asile et, considérée comme folle, traitée à coups d’électrochocs. Le cœur de Blanche-Neige s’était glacé, et elle faisait désormais régner la terreur d’un éternel hiver sur Villegivre. Heureusement, Pinocchio, réunissant dans l’ombre ses troupes d’activistes, fomentait une révolte sanglante…

Rencontre avec Matteo Santus, conteur des soirs d’hiver

Vous avez peut-être déjà rencontré Albe Pavo, la maison d’édition italienne de Matteo Santus, en jouant à Munera : familia gladiatoria ou à Carnival zombie, deux de leurs publications. Issue de l’intérêt de leurs fondateurs pour l’édition de jeux, elle se concentre de plus en plus sur leur vraie passion : la création. Revendiquant ne publier que des jeux auxquels ils aiment jouer sans jamais céder à des compromis commerciaux, c’est tout naturellement que les Italiens se sont lancés dans l’édition de jeux narratifs en boîte.

The Manhattan project (Marabunta)

Dans différentes cultures, l’approche ludique d’un sujet très sensible peut se faire de manière plus ou moins directe : cachez donc ces esclaves que nous ne saurions voir dans Puerto Rico ou, aux antipodes, développons allègrement des bombes atomiques pour en mettre plein la poire à nos adversaires dans The Manhattan project.

Caverna (Filosofia)

Si l’on se permet de qualifier Uwe Rosenberg, on ne prendra pas de risques en affirmant qu’il a de la suite dans les idées. Auteur majeur, ou au minimum très productif, concepteur de plusieurs jeux méritant leur succès, le papa de Bonhanza et d’Agricola semble être un maître de la déclinaison. Et Caverna en est un des exemples les plus flagrants et peut-être un des plus controversés. Frère bâtard ou version 2.0 ? Raffinement inspiré ou Agricola meringué ? Caverna ouvre une porte sur l’enchevêtrement des rouages « rosenberguiens » et soulève dans son sillage la fameuse question : lui ou son faux jumeau ?

Les princes de Catane : de nouvelles directions… (Filosofia)

Depuis la création du jeu de plateau, en 1995, la gamme Catane n’a cessé de se transformer, que ce soit par déclinaisons successives ou toilettages esthétiques de l’existant. Ainsi, dans la foulée de la refonte graphique du jeu de base (2010) et de l’édition d’un jeu de cartes (2012) ayant eu peu d’échos ici, la version « jeu de cartes pour deux joueurs » a été renommée Les princes de Catane pour plus de clarté. Ce qui nous intéresse au plus haut point puisqu’au-delà du changement de nom, le jeu a fait l’objet d’une refonte en profondeur, amenant de nombreuses interrogations.

Compte-rendu: Essen 2014, le live

Essen a une saveur particulière pour le geek que je suis. Depuis sept ans, j’y vais avec quelques amis, toujours les mêmes, tout aussi passionnés que moi. Les prix sont souvent plus bas qu’en boutique et les boîtes sont accompagnées de goodies et d’extensions exclusives, le but de notre périple est de profiter au maximum de ces occasions. Je me sers toujours de cet équilibre délicat pour excuser ma compulsivité. Cette année, je vous emmène dans mon sac à dos.

Sortie de table: Visite du Musée français de la carte à jouer

À quelques stations de métro ou de tramway de la capitale, la ville d’Issy-les-Moulineaux, étendue et plurielle, présente cette particularité d’avoir mis l’accent sur le jeu de société. Outre une ludothèque municipale, s’y trouvent le dynamique Espace ludique Marcel Aymé et un musée inattendu : le Musée français de la carte à jouer. Gwenael Beuchet y est attaché de conservation. Chargé, avec l’équipe de conservation, du récolement et de l’inventaire des collections, de la programmation et de la mise en œuvre de manifestations et d’expositions, il a gentiment accepté de mettre en perspective notre visite.

Au fond de l’armoire: L’épopée du Nain jaune

Ah, que d’heures passées à jouer, enfant, au Nain jaune ! Ces soirées d’hiver entre frères et sœurs, avant que l’âge et Internet nous dispersent. La visite au Musée de la carte à jouer, visite durant laquelle un groupe d’enfants était en train de le découvrir, a fait ressurgir tous ces souvenirs. Et si nous le ressortions du placard où nous l’avons remisé, juste histoire de voir ?

Le cahier de chroniques ludiques:

Animal suspect (Gigamic)
Azteka (Gigamic)
Cache-cache dino (Red Glove)
Caverna (Filosofia)
Co-mix (Horrible Games)
Colors of Kasane (Ôyûan)
Desperados of Dice Town (Matagot)
Die Kutschfahrt zur Teufelsburg (Adlung Spiele)
Estiméo (Viking Games)
Gloobz (Gigamic)
La rose noire (Agate Éditions)
Le rallye des vers de terre (Gigamic)
Lemming (Gigamic)
Les contrées de l’horreur (Edge)
Les grands héros en pyjama (Red Glove)
Manhattan project (Marabunta)
Mythe (Sogurokuya)
New dawn (Artipia Games)
Palmyra (Iron Games)
Patchwork (Mayfair Games, Lookout Spiele)
Pizza fiesta (Beleduc)
Princes de Catane : âge des lumières (Filosofia)
Princes de Catane : âge sombre (Filosofia)
Samurai spirit (Funforge)
Warhammer 40,000: conquest (Edge)
Winter tales (Edge)

Pour vous abonner, c’est ici.
Pour acheter ce numéro 72, c’est ici.

Date de parution prévue: le 19/12/14.

2 « J'aime »

Bonne nouvelle... mais j'ai l'impression de me sentir un peu en décalage.

Le numéro 71 vient juste d'arriver en distribution chez Asmodee!

(je dis ça pour les non-abonnés, bien sûr...)

@3Pi Oui, il y a eu un couac. Un colis s'est égaré et est arrivé tardivement chez Asmodee, et l'autre est arrivé abîmé, ce qui a aussi engendré du retard. Mais le 72 n'étant disponible que le 19, ça laisse toute de même le temps de profiter du 71. Notre pause de février nous permettra de revenir en mars en ayant résorbé notre retard. D'ailleurs, nous aurons le numéro de mars disponible à Cannes.

Hello, Je viens juste de découvrir le magazine (en meme temps je suis novice dans les jeux plateaux ^^).

Dommage qu'on ne puisse pas les trouver chez le marchand de journaux. Je vais devoir le commander (puis en profiter pour chopper des anciens numéros ^^)
Par contre sur votre site, pour visualiser les anciens numéros, il faut s'inscrire (pourquoi pas) mais du coup quand je clique sur le lien pour m'inscrire, je tombe sur une page d'erreur (Erreur 403 - Acces interdit). Normal ?