Quand Kramer et Kiesling font tourner les tables.
<img src=“https://cdn.trictrac.net/documents/formats/news_xlarge/documents/originals/47/51/2b5b0dd61a3e36df7b9f4d439e7732e71429.jpeg” alt=““Artus et la Table Ronde” en approche chez Alea”/>En voilà une nouvelle !
Le célèbre duo allemand se retrouve pour nous proposer un nouveau jeu dans la gamme Alea de chez Ravensburger.
Alea c’est un peu le laboratoire pour joueur expérimenté de chez Ravensburger. Une collection de jeux exigeants beaucoup moins grand public que ce que la maison mère nous a habitué à connaitre.
Ce Artus semble cependant s’adresser à un public plus large que certains autres jeux de la gamme. Du moins à première vue.
Ce jeu vous propose de prendre la tête d’un groupe de chevaliers appartenant à la célèbre et prestigieuse confrérie de la Table Ronde.
N’imaginez pas que vous allez retourner l’Albion en quête du Graal ou pourfendre de vils envahisseurs.
Non. Vous allez faire votre fayot, votre intrigant pour bénéficier des bonnes grâces que le prestige apporte à ceux qui en bénéficient le plus.
On commence par s’assoir à la fameuse table circulaire et le prestige est ici estimé par la position que vous y tenez. Mieux vaut être assis près du roi et du bon côté.
En début de partie, le roi est assis à sa place et il est entouré de quelques princes qui sont autant de possibles héritiers. La position du roi influence l’orientation de la table. Quand un nouveau roi est couronné (Artus II, III, IV, … Oui le thème est un prétexte ^^) la table est réorientée vers le nouveau suzerain. Pour ce faire, vous aurez une poignée en forme de cochon car sur cette table là, quand on ne manigance pas, on mange. Personne ne semble vraiment surpris qu’un cochon grillé regarde fixement les rois d’Angleterre se succéder ? Bref le cochon sert à faire pivoter le plateau facilement. Voilà. C’est un choix…
Les premiers chevaliers en forme de… pions vont venir prendre place.
Pendant votre tour, vous aurez des cartes et vous en jouerez une en effectuant l’action indiquée dessus.
Ces cartes permettent :
- De déplacer un de ses chevaliers
- De déplacer un prince ou le roi
- D’ajouter un anneau.
Un anneau ? En effet. J’y venais justement. Vous êtes munis au départ de quelques anneaux que vous pouvez enfiler sur un seigneur. Un clin d’œil à ce bon vieux Tolkien… Ou pas. Enfin un prince. Pas le roi, il en a déjà suffisamment.
Dès qu’un Prince se voit muni de 3 anneaux, il devient le nouveau Roi. Hop! On replace la table en pivotant vers le petit nouveau. C’est comme qui dirait un tour de cochon…
Et là forcément c’est le drame puisque tous les rangs de prestige changent.
D’ailleurs au fait… Comment gagne t-on ces fameux points de prestige ? Quand vous déplacez un de vos chevaliers vous marquez en prestige autant de points que la valeur indiquée sur la place d’où vous êtes parti. Il existe bien évidemment des places qui ont une valeur négative. Même à la Table Ronde, il y a un petit côté “dîner de con”.
Une partie se joue en 16 tours.
Des règles avancées introduisent de nouvelles cartes, plus de choix dans le tirage des cartes et seulement 11 tours de jeux.
> Les règles du jeu en Français relatif.
> Hier der Download auf deutsch
> English readers might consider downloading the rules over here
> 누가 여기를 살펴보셔야합니다, 한국어 구사합니다
> L’article sur Trictrac Allemagne.
“Artus et la Table Ronde”
Un jeu de Michael Kiesling & Wolfgang Kramer
Publié chez Ravensburger - Alea
Pour 2 à 4 chevaliers d’au moins 9 ans pour les règles débutants et 12 pour les règles pour les hommes les vrais.
Disponible juste là ou peu s’en faut.