"Vous êtes quand même sur leur "territoire" et, perso, si j'avais un gars qui était par dessus mon épaule toute la sainte journée à épier ce que je fais pour aller rapporter le moindre trucs sur mon site... Ben je vous aurai collé un pain depuis belle lurette..."
Je trouve très bizarre, sinon affligeante, cette conception des rapports humains. En ce qui me concerne, si quelqu'un était constamment derrière mon épaule pendant que je bosse, et que la chose me gênât (s'il s'agissait d'une chouette nana, il n'est pas sûr que j'en serais vraiment incommodé), je dirais poliment à la personne concernée que sa présence me dérange, parce que j'ai besoin, par exemple, de me concentrer, de travailler dans la solitude etc.
Phal n'a jamais exprimé pourquoi il était gêné par les commentaires allant au rebours des siens. Du coup toutes les (pires) hypothèses sont permises, c'est bien dommage et pour lui, et pour Trictrac.net.
Lequel site n'est pas "son territoire" comme le prétend Pierolalune. C'est celui de tous ceux qui ont contribué à le créer et à l'enrichir. Ce qui fait la valeur de Trictrac.net ce ne sont pas les brèves hélas écrites avec les pieds par Phal et Vincent, ni les vidéos amateurs à but publicitaire, ce sont les dizaines de milliers d'avis laissés par les internautes sur des milliers de jeux, ce sont les réponses apportées apportées aux milliers de questions posées sur le forum.
Tout cela, Phal l'a estimé à 1€.
Ça le regarde. On peut même considérer que c'est assez normal en fait, car comment estimer le prix d'une œuvre collective, de la somme fabuleuse d'heures de travail qu'elle représente ?
J'ai personnellement contribué à cette œuvre sans prix, par des avis, des fiches et des commentaires. Aussi estimé-je de mon droit de donner mon avis sur le devenir de cette œuvre, et d'essayer de continuer à l'améliorer sans cesse.
Pour ma part, je ne désespère jamais de l'être humain. Même si Phal me censure, je sais qu'il ne peut s'empêcher de me lire. Ce que je lui dis fait peu à peu son chemin dans son esprit, ainsi qu'on a déjà pu l'observer. Déjà, chaque fois qu'il s'installe devant son clavier, il entend sa conscience lui souffler de prendre garde à l'accord des verbes et des adjectifs. Bientôt il ressentira comme un besoin d'éviter les tics d'écriture et les formules ressassées, et d'inciter Vincent à l'imiter. Un jour viendra où il renoncera même à sa rhétorique d'imprécateur, pour adopter un ton tout empreint de simplicité et de bienveillance. Un jour viendra, je vous le dis, où il conviendra que je ne suis nullement son ennemi et tiendra à toute force à me payer un verre pour fêter ça.