[Déluges]
Un jeu de civilisation signé Le Joueur
Le label Le Joueur vient de commercialiser son deuxième jeu, “Déluges”s, signé Guillaume Besançon, un des maitres d’œuvre du label.
“Déluges” est un jeu de civilisation pur jus avec ses propres particularités. Civilisation signifie qu’il va falloir développer sa population, guerroyer contre ces sinistres individus qui veulent prendre vos biens, accumuler des ressources et les échanger afin d’ériger des bâtiments et des merveilles.
Les particularités de “Déluges” sont la déforestation et la montée des eaux qui réduit les territoires disponibles au fur et à mesure que la partie avance, rendant les conquêtes de plus en plus vitales et les ressources plus rares. Des zones peuvent aussi se retrouver fanatisées et sont alors perdues pour le reste de la partie.
Un tour de jeu se divise en sept phases. Tous les joueurs en réalisent une avant de passer à la suivante. Le tour débute par une phase de déplacement. A son tour, un joueur peut déplacer autant de pions qu’il le souhaite, d’une case. Comme dans Diplomatie, il est aussi possible d’utiliser des bateaux pour les convoyer par mer. Ensuite, vient la phase de combats. Dès que des unités de guerriers adverses se trouvent sur une même case, paf! ils se mettent sur la tronche. Simple : celui qui a le plus de pions gagne et tout le monde perd le même nombre de pions.
Vient ensuite la phase cruciale de la Récolte. Chaque zone dispose de deux ressources : du bois et une ressource minérale. Le bois est limité à trois unités par case. Si toutes sont consommées, la zone est définitivement déforestée, un des éléments clé du jeu. Elle pourra se renouveler plus tard à condition de n’en consommer qu’une par tour. Un ouvrier peut aussi travailler dans une carrière et récupérer une matière minérale. Ceci peut être amélioré par la construction d’une mine qui permet de faire travailler jusqu’à trois ouvriers simultanément. Là encore, une notion importante apparait : tout ouvrier ou esclave inoccupé se transforme en fanatique et si une case est occupée par une majorité de fanatiques, elle est perdue. Sachant qu’à chaque tour, les ouvriers et les fanatiques se reproduisent, il vaut mieux trouver à les occuper…
Une fois des ressources accumulées, voire échangées durant une phase de commerce, il est temps de passer à la phase de construction. Hormsi les bateaux, toutes ont le même coût , basé sur la variété de ressources utilisées. Construire avec une seule ressource nécessite 10 jetons alors qu’avec quatre différentes, il en suffit de quatre ! De la force des échanges… Elles sont seulement au nombre de trois (huit si on joue avec les règles avancées).
Vient ensuite la phase de croissance où les ouvriers et les forêts se reproduisent (deux pions donnent naissance à un troisième).
Enfin, c’est la phase critique, celle de la montée des eaux. Chaque fois qu’une case est entièrement déforestée, cela fait avancer un marqueur. A 5 cases, 8 et 11 a lieu une montée des eaux qui ravage une partie de la carte. A 14, la partie est terminée. La victoire revient alors au joueur ayant accumulé le plus de points de victoire. Chaque dolmen construit rapporte deux points et les merveilles, cinq. Marquent des points, les joueurs ayant le plus d’arbres, de guerriers et de mines.
Les originalités ne manquent pas dans ce jeu dont la durée n’excède pas deux heures. Il est disponible via le site internet de l’éditeur et il est distribué par Millennium. Il est d’ores et déjà en boutique.
> Déluges sur le site de l’éditeur
“Déluges”
un jeu de Guillaume Besançon
pour 3 ou 4 joueurs
à partir de 15 ans
édité par Le Joueur
distribué par Millennium
prix conseillé : 45€
disponible en boutique