[Cóatl][Cóatl - Le Jeu de Cartes]
Fiers artistes aztèques, le grand prêtre a de nouveau besoin de vous pour magnifier les murs du temple ! Vous avez sculpté des Cóatl dans le jeu originel, voici venu le temps de les peindre dans Cóatl Le jeu de cartes ! Plus compact que son prédécesseur, il propose aussi plus d’interactions et une nouvelle manière de créer des Cóatls. Et après c’est promis, j’arrête avec les déclinaisons de jeux en format réduit (ou pas) !
Chaque joueur est chargé de la peinture d’un Cóatl (et un seul, contrairement au jeu originel où il fallait en construire trois). La partie se déroule en cinq manches très rapides à l’issue desquelles on procède au décompte des points. Les joueurs commencent la partie avec une carte Prophétie au niveau zéro (elle évolue selon les cartes Plumes ajoutées aux Cóatls), 4 cartes Plumes qui servent à construire les Cóatls, et une série de cartes Têtes et Queues identique pour tous les joueurs.
Un jeu léger comme une plume
Lors de son tour, le joueur doit ajouter deux cartes Plumes depuis sa main à son Cóatl. Pas de jolis morceaux colorés de serpent à plumes ici, ils sont remplacés par ces cartes Plumes. Elles représentent chacune deux segments colorés de Cóatl. Au début de la partie, la première carte posée est celle qui initie le Cóatl. Par la suite, il n’est possible de poser qu’à droite ou à gauche d’une carte déjà placée.
La carte Temple à gauche et les trois cartes Prophétie disponibles à droite
Il est néanmoins possible de placer une carte de manière à ce qu’elle se superpose au segment le plus à droite ou à gauche du Cóatl. De plus, ces cartes n’ont pas de haut ou de bas, il est donc possible de les retourner pour les faire coller au mieux avec les cartes Prophétie que l’on souhaite réaliser. Si aucune carte de votre main ne vous convient, vous pouvez en défausser une pour en piocher une nouvelle que vous êtes obligé d’ajouter immédiatement à votre Cóatl, c’est quitte ou double.
Cette prophétie, c’était écrit !
Après l’ajout d’une carte Plumes à votre Cóatl, il faut vérifier si cela permet de réaliser une Prophétie face visible. S’il s’agit d’une Prophétie que vous possédez, vous la faites évoluer d’autant de niveaux que de fois où vous la réalisez sur votre Cóatl. S’il s’agit d’une Prophétie de la réserve ou d’un autre joueur, vous la récupérez et la mettez à son niveau (une seule carte par adversaire à chaque tour).
Deux cartes Prophéties de niveau 1 pour ce joueur
Les cartes Prophéties peuvent donc aller d’un joueur à l’autre pendant plusieurs tours, jusqu’à ce qu’un joueur réalise une Prophétie trois fois. À ce moment-là, il la place face cachée sous sa carte de niveau. Elle ne peut plus être réclamée par un autre joueur, elle est sécurisée pour lui. Seule la carte Temple, tirée en début de partie et posée dans la réserve, ne peut être revendiquée par aucun joueur et donne des points à tous ceux qui l’ont réalisée en fin de partie.
Allons accomplir les prophéties
Une fois les deux cartes Plumes posées, on en pioche deux nouvelles de façon à reconstituer sa main pour le prochain tour et c’est au joueur suivant de jouer. Une fois le quatrième tour terminé, les joueurs défaussent leurs cartes Plumes et prennent leur série de cartes Têtes et Queues à la place. Pour leur dernier tour, ils posent une carte Tête à gauche de leur Cóatl et une carte Queue à droite. Cela peut remplir des Prophéties, comme d’habitude.
Un magnifique Cóatl terminé et les cartes Prophéties qu'elle a rapportées
Lorsqu’un joueur termine son dernier tour, il procède immédiatement au décompte de ses points de victoire (car ses cartes Prophéties peuvent être récupérées par ses adversaires lors de leur tour). Il gagne des points pour ses cartes Prophétie (2 points pour celles de niveau 1, 5 pour celles de niveau 2 et 6 pour celles de niveau 3) et pour la carte Temple (3 points si l’un de ses objectifs est réalisé, 7 points si les deux le sont). Le joueur avec le plus de points de victoire devient le meilleur peintre aztèque !
Plus interactif, mais moins flamboyant
Cóatl Le jeu de cartes reprend le même concept que son aîné, il faut construire des Cóatls et réaliser des Prophéties, mais l’un des éléments les plus sympathiques du jeu originel a pour moi disparu : il s’agit des segments de corps de Cóatl colorés qui s’emboîtent pour les former. Les parties sont cependant plus rapides et l’interaction est beaucoup plus présente puisque l’on peut voler des Prophéties à ses adversaires.
Un mode solo vous permet de jouer contre un automate, Carl, qui n’a qu’une envie : chiper vos cartes Prophétie. Et si vous possédez le jeu originel Cóatl, la mini-extension Plumes d’or fournie dans la boîte pourra y être ajoutée. Elle permet de voler des segments de corps de Cóatl à vos adversaires (rire machiavélique).
Fiche technique
Éditeur : Synapses Games
Auteur : Pascale Brassard et Étienne Dubois-Roy
Illustrateur : Silly Jellie
Nombre de joueurs : 1 à 4 joueurs
Âge : 10+
Durée : 25 minutes