Bon :) Il y a eu un aspect très polémique, dans cette histoire. En fait, pire que ça mais ce n'est pas l'objet immédiat.
Je n'ai pas souhaité rentrer dans cette logique, mais au moins la désamorcer par une réponse sur le site des prestigieux auteurs allemands (SAZ) Mais il me refuse absolument un droit de réponse, pourtant élémentaire. Quelque soit le ton utilisé et les évidences flagrantes. L'argument ultime étant que Mr Staupe est leur ami (si, si!) et que sa vie privée est... bien compliquée. Certes, sans doute.
Mais dans ce cas... on peut sous-entendre à tue-tête qu'il y a plagiat, le faire formaliser par des tiers, et ne jamais rien corriger. Les choses restent cependant très simples, malgré des apparences tronquées et mystificatrices.
a/ Le mécanisme de Dobble n'appartient pas à M. Staupe (il remonte au 17ème siècle en France - cocorico :).
b/ L'affirmation d'identité des jeux dans le document de M. Staupe est sciemment mensongère - ce n'est pas même une intersection d'ailleurs, mais une projection qui se prouve d'elle-même invalide. Une neuvième carte existante incompatible avec Dobble a été cachée. Vérifiez-le face à Dobble, c'est drôle (que ce soit depuis la "logique" prétendue à 8 figures, ou depuis le jeu réel où les relations de la neuvième carte existent)
c/ Ca s'explique simplement: le modèle de Kunterbunt à 15 figures est mathématiquement incompatible, et de manière absolue avec Dobble. De là à Dobble, il y a moins de chances que de gagner à pile ou face... moins que trois fois de suite au loto, etc. On parle d'un zéro absolu. Deux choses de nature différente, étrangères, incompatibles, s'excluant. Impossible totalement de générer un Dobble depuis Kunterbunt - ce qui n'interdit pas les délires psychiatriques ou délinquants bien sûr.
d/ On trouve une conséquence amusante du tout dans les règles de Kunterbunt, où il suffit de perdre une carte pour que le jeu soit mort. Faites le test avec Dobble: enlevez des cartes.
e/ Si je continue, cela devient très désagréable pour le "fort respectueux" M. Staupe... parce que pour arriver à faire croire à un plagiat, il a fallu qu'il use sciemment d'artifices, de relations, etc. Ouf, l'intox est totalement réversible, c'est l'avantage inaliénable d'éléments mathématiques absolus. Mais comme SAZ ne veut pas savoir, c'est ennuyeux.
Je n'ai vu qu'une seule personne piétiner les valeurs invoquées du monde du jeu, mais on peut les prendre une par une, c'est rigolo en termes de boomerang. Reste que SAZ étonne de partialité obstinée, d'absence de vérification ou même de prise de contact, etc, jusqu'à la négation d'un droit de réponse élémentaire. Moi qui suis germanophile, j'en reste baba.
Pour l'anecdote, j'invite tout de même le rédacteur de cet article à bâtir Dobble sur le papier en "quelques tableaux" :) Good luck. Il a fallu bien des semaines à Mr Staupe pour y arriver et son résultat est naturellement... incompatible avec la méthode qu'il avait présentée initialement, et inapplicable à Kunterbunt. C'est fatal. Zut.
Si vous le souhaitez j'aurai grand plaisir à démontrer tout ça en 5 mn sur votre belle télé. Mais ce serait sympa que docteur Mops conçoive que l'auteur de Dobble a droit à l'estime de soi
Denis Blanchot
PS: Côté fun, la méthode finale de constitution d'un Dobble intégral par Mr Staupe vaut vraiment son pesant d'hallucinogènes. Prêts à écrire au marqueur sur les cartes?