Le postulat de base a de quoi surprendre, imaginez-vous que le giraffomètre soit l’unité de base universelle. Ça semble fou comme ça, et pourtant cela est presque vrai. Si, si je vous assure ! Car réduit à de simples valeurs numériques sans la moindre unité de mesure, chaque chose peut être mesurée, quantifiéee et surtout comparée. Une idée originale et un peu folle que je vous propose de découvrir tout de suite, à vos giraffomètres !
Nombre de décès par rire historiquement accordés
Voici le genre de chose que vous allez devoir quantifier, et souvent deviner avec ce jeu. Avant de débuter la partie, placez au centre de la table, le petit plateau, puis disposez dans les encoches 4 ou 5 (voir 6) cartes selon le niveau de difficulté désiré, face question. Puis lisez chacune d’entre elles. Ensuite, concertez-vous avec les autres joueurs pour déterminer quelle carte comporte la plus haute valeur et celle qui comporte la plus basse. Une fois d’accord il suffit de poser les jetons et de vérifier ses propositions. Selon que vous ayez bon ou non c’est vous ou le maitre du jeu (la girafe, le jeu contre qui vous vous battez), qui remportez des cartes. Celui qui en possède le plus au bout de 7 manches remporte la partie. Vous pouvez jouer dans ce mode même en solo.
Il existe une version compétitive, où chaque joueur reçoit un jeu de cartes numérotées qui lui permettra de voter pour la plus petite et forte valeur. Chaque bonne réponse rapporte 1 point, et le jeu se termine là encore en 7 manches. Les règles complètes sont dispo ici
Une girafe dans l’espace
Dans la boite vous trouverez plus de 300 cartes, un plateau et des jetons. C’est d’ailleurs le plateau qui donne la taille de la boite, car sinon le tout pourrait tenir dans une boite plus petite. Les cartes ne sont pas des exemples de beauté, mais en toute franchise ce n’est pas ce que l’on demande à ce type de jeu, c’est clair et lisible et c’est le plus important. Le rendu galactique de la boite est amusant et attire autant l’œil que ce titre bien mystérieux. Nous sommes devant une édition sympatique, il n’y a pas grand-chose d’autre à dire.
Un peu comme chez Ikea
Après une partie de giraffomètre on a envie de tout mesurer, quantifier. Car oui avec lui vous allez apprendre que l’on peut tout comparer (comme moi avec mes versus à l’époque). C’est rapide, souvent inattendu, car bon nombre de chiffres vont vous étonner, et ça ne prend pas la tête. Enfin autre qualité et non des moindres, le jeu ne se base que sur très peu de connaissances générales, donc aucun risque de passer pour un idiot (ou une idiote je ne suis pas mysogine). Même avec les enfants ça passe sans souci, surtout avec le mode coopératif, où de longues discussions pourront survenir pour savoir quelle est la plus grande valeur entre la vitesse d’un smash au badminton ou la longueur du canal du Panama. Les parties sont assez rapides, et le jeu hyper simple à expliquer. C’est rigolo, c’est ludique, ça nous apprend des choses. Bref, c’est du tout bon. La durée de vie n’est pas mauvaise, car il faudra venir à bout des 300 cartes, sans oublier que c’est la comparaison entre elles qui fait tout le sel du jeu. C’est plus la répétitivité du jeu qui pourra lasser, donc éviter d’enchainer les parties à moins d’être super fan, enfin après vous faites ce que vous voulez.
La balance galactique
Girrafomètre est un jeu simple, et l’idée de base est toute bête, pourtant il remplit son office sans aucun mal. Et encore une fois c’est bien là le principal. Nous sommes devant un jeu rapide, sans prise de tête et amusant. Bref si vous cherchez un jeu d’apéro un peu original Girrafomètre pourrait bien être celui-ci.