[D-Day Dice 2ème édition][One Deck Dungeon][Phantom Fury][Urban Operations]
Du côté de chez Nuts Publishing, il y a du nouveau ! Oui, Nuts, c’est cette maison d’édition française, plutôt orienté jeux historiques et wargame avec par exemple Phantom Fury ou encore Urban Operation qui est actuellement dans la liste wargame des Tric Trac d’Or. Et figurez-vous qu’ils viendront bientôt nous en parler, mais il y a aussi du jeu de société à venir avec One Deck Dungeon en français, et ça, c’est plutôt bien aussi !
En attendant, si aujourd'hui il y a cette petite nouvelle, c'est parce qu'un jeu un peu particulier est en train de franchir une barrière... non pas celles en fils de fer barbelés le long des côtes normandes le jour du débarquement, mais plutôt celle de la langue : ENFIN nous pourrons jouer à D-Day Dice en français ! Alors bien sûr, financement participatif et paliers... maintenant ou pas... Bref, quoi qu'il en soit, voici le moment approprié pour vous parler d'un jeu qui vaut son petit pesant de fichus grains de sables de la plage ci-dessus localisés.
Sergeeeennnt.... on y arrivera jamaiiisssss..... BOUM !
Dans D-Day Dice, 1 à 4 joueurs prendront en main un groupe de soldats chacun, balloté par les vagues et qui tente, dans un premier temps, de débarquer et d'avancer sur la plage sous un déluge de feu. Autant vous dire que ça ne va pas être de la tarte, c'est le moins qu'on puisse dire. Pourtant, il faudra bien arriver jusqu'à ce fichu bunker, tout là bas, et à le faire sauter.
Ce bataillon est figuré sur la carte par un dé à la couleur du joueur, couleur qui se retrouve sur sa fiche d'unité lui permettant de garder le compte de ses réserves. Vous gérez, au moyen de molettes, le nombre d'hommes de votre groupe sans lesquelles rien n'est possible, le courage de votre unité sans lequel vous n'avancerez pas, le soutien qui vous permettra d'intégrer des soldats spécialisés à votre groupe et de quoi équiper tout ce petit monde. 4 ressources différentes pourrait-on dire.
Pour obtenir tout ceci, une poignée de 6 dés à raison de deux dés dans trois couleurs. Il faudra, à chaque tour et en trois lancés obtenir le meilleur résultat possible, sachant que, d'un part, chaque "crâne" sur les dés au résultat final bloquent un autre dé, que par ailleurs, à l'issue du premier lancé, deux dés seront bloqués, à votre choix, ne laissant plus que 4 dés à relancer pour améliorer tout ça et qu'enfin, des combinaisons, via couleurs, permettent d'obtenir de puissants effets.
Votre unité évoluera ainsi sur le plateau du scénario choisit, perdant des hommes sous la mitraille (à chaque fin de tour comme indiqué dans les "boucliers" de chaque secteur (parfois sous le feu de grosse MG-42) et les mines (entre secteurs), dépensant le courage indiqué (les médailles à gauche) pour continuer d'avancer ou pivotant votre dé si vous désirez rester sur place encore un peu lorsque c'est possible (bouclier sur fond blanc), trouvant parfois un spécialiste égaré ou une pièce d'équipement, ou au contraire, tombant sous le tir d'un sniper... Bref, ça va chaud... très chaud. Les points de soutien (étoile) et d'équipement (clé anglaise) vous permettront d'acheter des cartes Spécialiste pour les premiers et Equipement pour les seconds, renforçant vos hommes de tels ou tels effets, permanent ou unique. Ces dernières cartes sont fonction du scénario.
Bien sûr, la rejouabilité viendra des différents scénarios, voir, dans cette deuxième édition, de la possibilité de jouer une campagne ; De même, avec l'extension, un cinquième joueur peut prendre en main la destiné des soldats allemands.
Il faut sauver le soldat Chif'... ou Mi... mais on pourra pas sauver les deux !
D-Day Dice est un jeu qui, par sa difficulté, conjointe à la présence du hasard des dés, n'est peut-être pas à mettre entre toutes les mains. Pour ceux qui se racontent automatiquement une histoire en faisant des bruitages (dans leurs têtes ou avec la bouche) lors de la partie, vous trouverez, avec D-Day Dice, en solo ou à plusieurs, un jeu qui, par son thème fort et quelque part prenant (les règles font autant d'hommages que possible à toutes les personnes ayant réellement combattus lors de ces affrontements) procure des sensations très plaisantes.
De la même façon, ceux qui, indépendamment de la chance, réfléchissent à optimiser au maximum pour ne dépendre qu'au minimum de la chance tenteront, encore et encore, dans la sueur et les larmes, jusqu'à réussir à faire péter ce pu**** d'bunker. Certes, nous sentons bien que le destin et Dame Providence peuvent clairement faire la différence entre une mission héroïque et une fin qui, si elle l'est tout autant, n'en demeure pas moins funeste... mais ce n'est que partie remise... car là, ce n'est que pour jouer ! Et pour y jouer et y re-jouer, mettez la musique à fond, le sifflement des balles et tout, et vous allez voir, automatiquement, ça va serrer l'fondement, c'est moi qui vous l'dis !
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