Demandez nos jeux à votre détaillant

Fred, c’est sur, les jeux se vendent bien et continueront de se vendre. Ceux qui peuvent s’adapter au marché survivent, pas les autres. Le problème c’est que les boutiques indépendantes risquent de disparaître s’elles doivent “dealer” avec des géants qui profitent de leur position de force pour appliquer des conditions commerciales dures à encaisser… Certes, tes gros succès continueront de se vendre partout, même en grande distribution. Sans boutiques, sans leurs conseils, je crois qu’on arriverait à ce qui s’est passé dans le monde du jeu vidéo à ne voir principalement que des extensions ou des reprises de jeux déjà publiés et grand public. Les éditeurs de jeux de geek trouverons leur public sur internet (par KS principalement).
J’aime les boutiques, le contact humain avec des vendeurs généralement adorables, je veux pas les voire disparaître, alors je trouve que cet article, entre les lignes, c’est une espèce de mise en garde que c’est à eux de s’adapter en cherchant des solutions alternatives et ne pas se limiter à vendre les blockbuster que tout le monde demande. Le jour où les gens croiront qu’ils peuvent se passer des boutiques pour choisir un jeu, elles disparaîtront encore plus vite car on peut trouver les jeux moins chers sur internet. En accompagnant les clients, en leur faisant découvrir des nouveautés “alternatives”, elle les fidéliseront et survivront.

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Je suis un client final.
C’est à dire la dernière personne qui dépense son argent pour acheter une boite dans laquelle il y a un jeu de société.
Après je peux l’offrir, y jouer ou lui faire prendre la poussière (et dans poussière, il y a toutes les autres possibilités).
Moi ce que j’entend clairement dans le message d’Ehanuise, c’est que le client final à le droit tout puissant d’acheter ce qu’il veut acheter au marchand et pas juste ce qu’il peut acheter parmi ce que le marchand lui propose.
Pour cela, il doit être informé. Et Tric Trac informe, et çà c’est génial. Informé de ce qui existe, à quoi cela ressemble, pour savoir si c’est fait pour lui.
Mais surtout, pour être informé, le plus réellement informé possible, il faut S’informer, c’est à dire être actif dans sa démarche d’information. Et à la lecture de l’article d’Ehanuise, le client final aura l’information que ah oui il peut peut être l’avoir dans sa crèmerie sympa habituelle, le jeu qui à l’air cool, qu’il a vu il ne sait plus trop ou, sur tric trac peut être.
Et juste pour info, car c’est un peu le même gros sujet cosmique, les knackis. Achetez rapidement un paquet de 10 knackis dans votre crèmerie habituelle. Vous les mangez, elles sont bonnes, parfait. Maintenant, informez-vous. Une knacki, historiquement c’est une knacki à base de porc, çà coûte dans les 4 euros le kilo, et c’est bon. Il se peut que dans le rayon de votre crèmerie, il n’y avait de disponible que des knackis au jambon, visuellement le paquet c’est tout pareil sauf que la ou c’est pas marqué porc, c’est marqué jambon, çà coûte dans les 8 euros le kilo, et c’est surement bon, voire très bon. Je dis surement, parce que des knackis au jambon, je n’en achète pas. J’en achète des au porc les semaines ou j’en trouve, parce que je suis bien informé de l’existence de cette différence. Et Hehanuise il me rappelle que oui cela fait des semaines que je suis bien bête de ne pas le dire que j’en veux moi aussi des knackis au porc, et le aussi est très important car je ne dois pas être le seul.

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ça doit être moi mais j’ai absolument pas compris où tu veux en venir.

Oui, les choix sont cornéliens pour les détaillants, et c’est d’autant plus important que c’est leur grosse valeur ajoutée : offrir à leurs clients qui recherchent du conseil un ‘filtre’ pour 'y retrouver dans la masse des sorties!
Une partie importante du message que je veux faire passer aux joueurs qui recherchent un titre particulier est que les jeux qui ne sont pas en rayons peuvent toujours être demandés à leur détaillant, qui sera ravi de les commander :slight_smile:

La meilleure comparaison reste les magasines en librairie : si je suis passionné d’horlogerie ou de petits trains électriques, mon libraire ne propose probablement pas de titres spécialisés sur le sujet parceque ca n’est pas un truc qu’il rentre d’office. mais si je lui signale que ca m’intéresse, il y pensera lors de sa prochaine commande :slight_smile:

Non, rassures-toi, c’est moi qui ai du mal à être compréhensible.

Je crois qu’il y a aussi des knacki au poulet maintenant. Non, ne me remercie pas, remercie Tric Trac :slight_smile:

Tout à fait, et je soutien ta démarche dans ce sens. Et effectivement je connais peu de boutiquier qui refuserait de commander un jeu pour un client.

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Article très intéressant et surtout (en tant que consommateur final) vécu! Après avoir réclamé l’excellent “Capital Lux” à mon crémier, il va enfin le rentrer. “Capital Lux”, vous connaissez (peut-être) le jeu, mais sans doute moins son distributeur indépendant: Pixie games. Leur catalogue est encore assez peu étoffé et il peine, du moins me semble-t-il, à s’implanter en boutique. Et oui, sans l’avoir essayé lors d’une soirée jeu au salon Essen 2016, je n’en aurais sans doute jamais entendu parler.

Cela pose une autre question: comment, du coup, entendre parler de ces jeux laissés-pour-compte dans le contexte du marché du jeu actuel?

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Heuuu pas d’accord. avec le propos de base… Il m’est arrivé de demander un jeu en boutique. Y a pas !
OK, je commande…ha non, comprenez que ça nous revient un peu cher (on préfére un max de jeux franco de port donc on doit commander “beaucoup” sans certitude de vendre) et puis, ha non, lui il est auto-distribué (encore pire, impossible de l’avoir en boutique de ville)

Et bien en fait ici on parle de la différence entre un charcutier et un marin.
Le charcutier voit le porc avant les côtes, le marin…c’est le contraire !!
Simple non ?

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Certains détaillants gèrent mieux que d’autre les commandes. C’est évidemment un facteur de différentiation… Et nous allons aussi vers une évolution du marché ou les différents canaux (boutique/distrib, détaillants web, vente directe sur le site éditeur, kickstarter, …) vont devenir plus complémentaires les uns des autres suivant le jeu et le joueur qui veut se le procurer, alors que beaucoup les perçoivent encore comme canaux concurrents les uns des autres.

Les éditeurs communiquent et les distributeurs aussi : ici sur trictrac, sur Facebook et Twitter, sur leurs sites, dans leurs mailing listes, dans la presse écrite (plato, TTmag), …
Ca va par contre renforcer la segmentation entre jeu ‘grand public’, qui a vocation à être découvert en boutique par des joueurs occasionnels qui recherchent le conseil du détaillant et les jeux ‘core’ comme on les appelle (jeux pour joueurs passionnés) pour lesquels il va devenir indispensable que les joueurs qui s’y intéressent signalent à leur détaillant favori qu’ils aimeraient les voir en rayons.
Et les canaux multiples de vente que sont le détaillant/distributeur, les sites de vente en ligne, kickstarter, amazon, les sites des éditeurs qui vendent en direct, … vont devenir complémentaires alors que jusqu’ici ils sont perçus comme concurrents.
Il deviendra à terme je pense assez naturel pour un joueur de se diriger vers son détaillant pour certains titres et vers internet pour d’autres, suivant le type de jeu (genre Kingdomino je prends chez mon crémier, mais Conan ou Mechs and Minions je sais que je dois l’acheter en ligne).

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Perso, plutot que de se déplacer en boutique pour lui demander de commander un jeu et d’attendre 1 semaine, je préfèrerai demander à l’avance à la boutique, par un moyen de communication rapide : texto, chat, forum, site internet.

Malheureusement, la boutique près de chez moi (à 20 minutes en voiture, 40min aller-retour) ne propose pas cela. Résultats : je commande beaucoup en ligne… Au moins, je connais le stock et je réserve ma boite. Et ça m’évite de me déplacer pour rien (oui, j’habite un peu en campagne !).

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Y a pas que du porc dans tes knackis, c’est ça ? ^^

Par contre j’aimerais bien savoir ce que l’on appelle un distributeur “indépendant” et savoir en quoi Asmodee ne l’est pas.

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Merci GloomyNours :slight_smile:
Capital Lux c’est comme les knackis, c’est bon, mangez-en !
Vous avez bien fait de le demander à votre crémier :wink:

Par “distributeur indépendant”, j’entends les petites structures, composées de 10 - 20 employés (et c’est sans doute déjà beaucoup). Asmodée ne remplit pas pour moi ce critère. La taille du catalogue est de facto proportionnelle. Si les grands peuvent dicter leur loi aux détaillants (pas de souci avec ça, après tout, on parle de business, on n’est pas dans le monde des bisounours), ce n’est pas le cas des petits.

On a inventé un truc génial qui s’appelle téléphone et qui évite de se déplacer pour rien.

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Asmodee appartient au groupe d’investissement Eurazeo à 83,5 %.