[Pix][Sobek][Tikal II][Water Lily]
Water Lily, à venir chez GameWorks en septembre
Des grenouilles à marier, des chevaliers-grenouilles, et une course de nénuphars : voilà où va nous emmener le prochain jeu de GameWorks, une création de Dominique Ehrhard. Avec une histoire comme celle-là, on pourrait croire qu’il s’agit d’un jeu pour enfants. Comme quoi, il faut savoir aller au-delà des premières impressions car “Water Lily” se veut avant tout familial et pourrait même plaire à des joueurs qui ont envie de boucler une partie en 15 minutes.
Comme d’habitude avec GameWorks, on est frappé par la qualité du matériel qui sera proposé et la recherche effectuée sur l’ergonomie du jeu. Les deux parties de la boîte servent de plateau de jeu, utilisant l’épaisseur de la boîte pour y cacher des éléments. Quant aux illustrations de Vincent Dutrait, elles sont très agréables et collent parfaitement à l’esprit du jeu.
“Water Lily” est une course qui contient une bonne dose de bluff et de tactique où l’objectif n’est pas forcément d’arriver le premier. Chaque joueur a une couleur attribuée secrètement et il peut déplacer à la fois ses propres pions et ceux des autres de façon à brouiller les pistes et mettre des bâtons dans les roues de ses petits camarades (enfin les roues, pour des grenouilles…). Au bout du parcours, lorsque les grenouilles plongent dans l’étang le long d’un petite glissière sous le plateau de jeu, plus on arrive tard, plus on marque de points. Jusqu’à un certain seuil puisque si le premier marque un point, jusqu’au quatrième qui en marque quatre, le cinquième ne marque plus rien. Ceci est valable pour les cinq emplacements où elles peuvent arriver. Il va falloir attendre le meilleur moment pour arriver ou essayer d’envoyer un pion adverse vers une case où il ne marquera que peu de points. Les possibilités sont nombreuses d’autant plus que l’ordre d’arrivée et le nombre de pions sur la glissière est tenu secret jusqu’à la toute fin de partie.
Au départ, les pions sont répartis en cinq piles de quatre. A son tour, un joueur ne peut déplacer que le pion situé au sommet d’une des piles qu’il peut faire avancer d’autant de cases que la hauteur de la dite pile. Ce qui nous donne, par exemple, qu’un pion sur deux autres peut progresser jusqu’à trois cases en avant. Au fur et à mesure, les premiers pions joués vont se retrouver sous d’autres et avanceront moins vite par la suite.
La partie s’achève dès que tous les pions d’une même couleur ont plongé dans l’étang. Il suffit alors de découvrir la deuxième partie du plateau et faire les totaux pour désigner le vainqueur.
Voilà maintenant bien longtemps que les Suisses de GameWorks n’avaient pas donné signe de vie. C’est qu’ils travaillent les bougres ! Avec quatre jeux au programme pour l’automne prochain, ils ont de quoi faire, surtout quand on connaît leur sens du détail peaufiné jusqu’au bout du bout et leur rigueur. Après Water Lily, prévu pour septembre, arrivera “Tikal II”. Le jeu de Wolfgang Kramer et Michael Kielsing arrivera pour Essen. Les sorties de “Pix” et “Sobek” restent encore dans le flou.
“Water Lily”
un jeu de Dominique Ehrhard
pour 2 à 4 joueurs
à partir de 7 ans
édité par GameWorks
disponible en septembre