Après les jeux bleux, les gobelins blancs
<img src=“https://cdn.trictrac.net/documents/formats/news_xlarge/documents/originals/55/9c/a08bb1ad50cff78615822c2edb6023145fdb.jpeg” alt=““Dragon’s Gold”, le retour de la vengeance des dragons à Essen”/>
Voici le petit dernier de la brouette de nouveautés que les gars de chez White Gobelin nous proposent pour le prochain salon d’Essen.
Et celui là pourrait bien vous dire quelque chose…
Premier indice, il est d’un jeune auteur (héhé!) nommé Bruno Faidutti. Il se nomme “Dragon’s Gold” que l’on peut traduire aisément par “L’or des Dragons”.
Ho mais il y avait déjà un jeu de monsieur Faidutti qui se nommait comme ça ! Sorti il y a 10 ans dans la feue collection des Blue Games de chez feu l’éditeur Descartes, il avait connu à l’époque les faveurs du public.
Le revoici donc dans une nouvelle peau écailleuse avec des illustrations de German Nobile qui s’en tire bien en passant après le magnifique boulot qu’avait fait Emmanuel Roudier à l’époque. Et le tout est présenté dans une élégante boîte en métal.
Pour ceux qui ne se souviennent pas où qui n’étaient pas encore nés dans la planète ludique, “Dragon’s Gold” est un jeu de cartes plutôt léger et très orienté négociations tendues et rapides avec un air chafouin.
Vous allez disposer d’une équipe d’aventuriers tout droit sortie des stéréotypes du jeu de rôle médiéval fantastique et constitué de deux guerriers (Beuh), d’un voleur (Hinhin) et d’un magicien (Froutsh).
Devant vous, des grappes de dragon se prélassant mollement sur des tas d’or. Enfin des grappes… Quatre plus exactement.
Ces dragons possèdent des trésors visibles et leurs grosses fesses écailleuses en dissimulent d’autres que vous ne découvrirez qu’après les avoir défait.
Vous allez donc envoyer vos petits gars fringants découper ou boule-rôtir la bête mais il y a de fortes chances que seul cela ne soit pas suffisant. Il faudra donc attendre du renfort.
N’ayez crainte, ces dragons ne sont pas très vindicatifs et “Dragon’s Gold” n’est pas un jeu de combat.
Une fois l’équipe suffisamment costaude, la bête est occise et il est temps de se partager le trésor (qui est complété dès la mort du monstre)
Vous croyiez qu’il n’y avait plus de lézard ?
C’est que le partage est libre voyez-vous…
Il va falloir vous mettre d’accord avec vos compagnons avant la fin du temps d’un sablier sinon vous risquez de tout perdre. Il va vraiment falloir être persuasif…
Voilà le cœur du jeu : “Dragon’s Gold” est un jeu de partages et de négociations. Idéal pour ceux qui aiment la bagarre verbale, les promesses vraies ou fausses, …
Et puis pour corser le tout, sachez que votre voleur pourra piquer des trésors chez vos adversaires et que votre magicien aura la priorité si des objets magiques sont présents dans le trésor.
Ceux qui connaissaient la première édition pourront détecter quelques nouvelles accommodations bien que le jeu reste globalement identique à son ainé.
Cette petite boîte à sournoiseries reptiliennes sera donc disponible sur le salon et dans les boutiques vraisemblablement au même moment.
Elles ont intérêt à prévoir des étagères les boutiques !
“Dragon’s Gold”
Un jeu de Bruno Faidutti
Illustré par German Nobile
Publié chez White Goblin
Distribué par Iello
Pour 3 à 6 tueurs de dragons à partir de 8 ans
Accessible au jeune public et au public familial
Durée estimée de partie : 30 mn
Disponible fin octobre pour un prix non communiqué