Maori est disponible en boutique
En attendant “Finca” qui devrait sortir d’ici la fin du mois, traduit par Filosofia, voici l’autre jeu de Hans im Glück présenté à Nuremberg, “Maori”.
Ce jeu de placement de tuiles transporte les joueurs dans le Pacifique. Là, ils vont devoir remplir un petit plateau individuel de 16 cases avec des îles composées d’un ou plusieurs tuiles. Ces îles sont recouvertes de cocotiers et de huttes, les marae, principale source de points de victoire en fin de partie. On trouve également des colliers de fleurs, des bateaux ou des coquillages, autant de bonus qu’il faut tenter d’accumuler.
16 tuiles sont à disposition des joueurs et sont placées en un carré de quatre sur quatre. Autour de ce carré va circuler un Waka, le canot traditionnel maori. Il se déplace dans le sens des aiguilles d’une montre et à son tour, un joueur peut le déplacer d’une ou deux cases. Ensuite, il peut prendre n’importe quel tuile dans la ligne de quatre tuiles devant laquelle s’est arrêté le Waka. La plus proche est gratuite et il faut ensuite payer 1, 2 ou 3 coquillages pour en prendre une de plus en plus éloignée.
Une fois munie de sa tuile, île ou haute mer, le joueur doit la placer sur son plateau individuel. Si vous jouez avec une variante presque indispensable, ceci demande un peu d’anticipation car à la fin de son tour précédent, le joueur a dû placer son propre canot sur son plateau. La tuile nouvellement tirée dit être placée sur une case contigüe à cette pirogue. Il faut aussi respecter l’orientation des îles, leur assemblage, etc. Une fois posées, elles peuvent apporter des bonus au joueur, comme la possibilité de déplacer plus vite le Waka ou de nouveaux coquillages.
En fin de partie, toutes les îles non terminées sont retirées du plateau et, un peu comme à Agricola, les espaces laissés vides font perdre un point. On compte ses palmiers, on double ses points grâce aux marae, on perd beaucoup de points si on n’a pas réussi à rassembler deux bouquets de fleurs, on marque beaucoup de points si on a réussi à assembler un bouquet de fleurs, on ramasse un ou deux autres bonus et sait alors qui a gagné.
Les quelques innovations proposées par Günter Burkhardt permettent de renouveler un peu le genre mais cela laisse tout de même un petit goût de “déjà vu, déjà joué”. Pour ne rien arranger, les tuiles bleues sont un peu fades. Il n’en reste pas moins agréable à jouer.
Il n’y aura pas de version française du jeu, ni Filosofia ni Schmidt ne souhaitant le sortir.
> les 16 tuiles disposées en carré
> un plateau de jeu individuel
“Maori”
un jeu de
Günter Burkhardt
pour 2 à 4 joueurs
édité par
Hans im Glück
disponible en boutique