[Hearthstone - Heroes of Warcraft][Magic l’Assemblée]
J’aurais voulu vous en parler un peu plus tôt mais le temps que je fasse un petit tour du propriétaire et la bêta fermée fermait… Aujourd’hui nous sommes toujours en bêta mais publique cette fois donc plus besoin de clé pour vous essayer à “Hearthstone”.
“Hearthstone” ? Le nouveau de jeu de Blizzard ? Oui ! Oui ! C’est bien ça et non, nous n’avons pas été piraté par CanardPC, vous êtes toujours sur Tric Trac et j’écris sur les jeux online si je veux d’abord !!!
Vous allez néanmoins comprendre très vite, que je ne suis pas encore passé du côté obscur de la Force. De fait “Hearthstone” est certes un jeu online mais c’est surtout une version non matérialisée d’un jeu de cartes à collectionner. Vous vous souvenez certainement du jeu de cartes à collectionner du monde de World of Warcraft. “Hearthstone” n’est pas un clone de celui-ci mais un vrai nouveau jeu complet qui s’inspire du riche monde de Warcraft et donc aussi de WoW.
Le jeu s’installe en partie sur notre ordinateur mais se joue en ligne via un lanceur connecté au Battlenet de Blizzard sur lequel, il faut donc ouvrir un compte. Le compte et le jeu sont gratuits mais il sera toujours possible de s’acheter des decks virtuels avec du vrai argent local. Rien d’obligatoire de ce côté puisque l’on pourra également gagner de nouvelles cartes en jouant gratuitement, mais ceci sera évidemment beaucoup plus long.
Une des premières chose qui saute aux yeux c’est la filiation assez évidente avec « Magic l’Assemblée » à tel point que le jeu fut présenté par certains comme un Magic allégé. De fait, ce n’est pas si loin de la vérité mais à l’usage, si on se retrouve dans un domaine qui sera familier aux anciens joueurs, “Hearthstone” propose un gameplay réellement novateur qui donne des parties nerveuses et rapides.
Pour commencer, les joueurs débutants se verront attribuer des decks de base correspondant à des starters dans un jeu de cartes non virtuel.
Chacun de ces decks est attribué à un héros connu du monde de Warcraft. Chaque héros appartient à une classe : magicien, voleur, guerrier, chaman, etc.
Certaines cartes ne sont utilisables que pour une classe, ce qui va donner un style de jeu. D’autres sont des cartes génériques qui peuvent être utilisées par toutes les classes.
De plus, chaque perso possède un pouvoir spécial, utilisable en jeu. Un pouvoir pas ultime mais qui, bien utilisé fera parfois la différence.
Le jeu propose des duels soit contre des IA (en général pour s’entraîner) soit contre d’autres joueurs. Un système de classement fera que la plupart du temps nous serons confronté à des adversaires du même niveau que nous.
Une fois en duel, une partie commence toujours par la pioche de cartes. En fonction de qui commence la partie, le nombre de cartes variera et une carte spéciale offrant un mana supplémentaire sera accordée.
Pas de veine, nous avons tiré des grosses cartes en début de jeu ? Chaque joueur a la possibilité de refuser une ou plusieurs cartes. Celles-ci réintégreront la pioche et de nouvelles cartes seront tirées pour les remplacer. Par contre cette fois, c’est définitif et la partie peut commencer.
À notre tour, nous allons pouvoir jouer autant de cartes que nous le souhaitons mais surtout que nous le pouvons. Pour pouvoir jouer une carte, il faut payer le coût en mana de celle-ci. Contrairement à «Magic », ici pas de terrains. Au premier tour, on reçoit 1 mana, 2 au deuxième, etc. et ceci jusqu’à un montant de 10. Les manas non utilisés disparaîtront en fin de tour.
On trouvera donc des cartes avec des couts de 0 à 10.
Les cartes représentent les forces du héros. Beaucoup de celles-ci sont des créatures. Comme dans « Magic », les créatures qui viennent d’être invoquées ne seront disponibles qu’au tour suivant sauf compétence spéciale.
Chaque créature dispose d’une force d’attaque et d’une force de défense. Certaines auront également des capacités spéciales. On trouve des créatures qui peuvent attaquer de suite, d’autres qui obligent l’adversaire à les cibler avant tout, d’autres qui donnent des modificateurs à d’autres créatures, des créatures qui en invoquent elles-mêmes d’autres etc. L’intérêt du jeu online est que le système va gérer intégralement tous ces modificateurs. Pas besoin de compter, de mettre des marqueurs ou de se souvenir.
Chaque héros dispose en début de combat 30 points de vie. Le but est de faire passer l’adversaire à 0 ou moins.
Quand des créatures peuvent attaquer, le joueur qui les possède peut choisir entre attaquer les créatures adverses ou le héros adverse. Si on attaque le héros, celui perd autant de points de vie que la force d’attaque de la créature. Dans un combat contre une autre créature, chaque créature s’inflige des points de dégâts égaux à la force d’attaque de l’adversaire. Ceux-ci viennent faire baisser le score de défense qui, s’il tombe à 0 ou moins détruira la créature.
Attention dans “Hearthstone”, les créatures ne guérissent pas entre les tours. Les points de dégâts encaissés sont définitifs. (Certains persos sont de gentils guérisseurs mais pas tous).
Les autres cartes représentent en général des sort ou des objets. Les objets permettent d’équiper certaines créatures, les sorts ont des effets variés, qui vont du dégât direct (boule de feu) à la transformation en grenouille 0-1, en passant par des choses diverses et variées.
Une fois les decks de base testés, quelques cartes gagnées qui vont venir rejoindre notre collection, il est temps de se fabriquer son propre deck.
Le jeu propose une interface très simple, qui permet de choisir parmi sa collection. On peut même, au début demander quelques conseils et une IA nous proposera quelques cartes selon ce que nous avons déjà choisi. Une des premières choses que l’on apprend est à fabriquer un deck équilibré en coût d’incantation. Si les cartes les plus puissantes sont celles qui coûtent le plus, n’oublions pas qu’une carte de 10 manas ne pourra se jouer avant le tour 10. Le temps qu’on y arrive, il se sera déjà passé bien des choses.
Inversement, tentez le deck petites cartes est aussi risqué car on ne pioche qu’une carte par tour (sauf capacités et sorts spéciaux). Nous débuterons donc très vite mais nous allons nous retrouver en milieu de partie un peu démuni contre des bestioles vraiment plus costauds.
Comment compose t’on un deck personnalisé ?
Tous les decks se composent exclusivement de 30 cartes. Une même carte ne peut être présente plus de 2 fois dans un deck. Certaines cartes une seule fois.
La diversité est donc obligatoire. Certaines cartes font de jolis combos mais sortiront-elles au bon moment ?
Des raretés.
Comme dans la plupart des JCC, il existe plusieurs niveaux de rareté. Lors des parties, des récompenses sont accordées aux joueurs suite à la réussite de missions. Ces missions sont fournies régulièrement et adaptées à l’expérience du joueur. Ainsi, une mission peut consister à remporter X victoires avec un même perso. Ces missions sont des challenges très agréables qui vont permettre de nous diversifier et d’explorer l’ensemble du jeu.
Une fois le chalenge rempli, nous seront récompensés par des pouicos de l’or virtuel. Pour 100 pièces d’or, nous pourrons acheter un booster de cartes. Dans ce booster se trouvera des cartes plus rares. Parfois une seule, parfois plusieurs. De quoi enrichir sa collection et ses stratégies.
Des cartes persos.
Les cartes autres que les communes peuvent être désenchantées dans une sorte de laboratoire du jeu. Le désenchantement (comme dans WoW) permet de récolter de la poussière magique. Plus la carte est rare, plus on en récolte. Avec cette poudre, il va être possible de se créer des cartes personnalisées. Pour l’instant, je n’ai pas encore testé la chose…
Un autre moyen d’obtenir des récompenses est de participer à des tournois. La participation à un tournoi demande une inscription en or. Ces tournois se font en draftant des cartes puis en affrontant en manches successives les autres adversaires. Plus on remporte de victoires, plus on touchera de récompenses.
Alors ? Vous en pensez quoi ?
Je ne vous cache pas que dans un premier temps je fus un peu suspicieux, à cause de ce croisement effrayant entre l’annonce d’une grosse licence et celle qui comparait le jeu à “Magic”.
Le gameplay in english
Si les deux se confirment effectivement dès la première partie ce n’est d’abord pas un souci mais plutôt un plaisir, et surtout, “Hearthstone” propose des solutions efficaces aux soucis que l’on pouvait trouver à son grand frère.
D’abord une belle progression dans le gameplay avec l’accroissement du mana disponible et qui n’est pas soumis à l’aléa. Ensuite l’interface est à la fois agréable et simple à utiliser. Et puis les parties sont très rapides. Bien entendu, le hasard de la pioche nous jouera quelquefois de vilains tours. Sauf que… notre agonie sera rapide et la vengeance vite effectuée.
Par contre quand on met le doigt dedans… Je connais déjà quelques primo testeurs du milieu ludique qui ont le bras qui est parti complètement. Bref si vous n’avez pas trop peur de succomber au-delà du raisonnable, je ne peux que vous conseiller d’essayer sans frais cette nouveauté.
Si vous souhaitez persévérer, sachez que Blizzard ne fera pas disparaître violemment tous vos gains (ni vos achats) lors du passage à la version publique. Ouf !
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« Hearthstone - Heroes of Warcraft »
Un jeu de l’équipe Blizzard
Illustré par plein de gens
Publié chez Blizzard Entertainment
1 à 1 joueurs
à partir de 8 ans
Langue des règles: France
Durée: 15 minutes
Prix: Gratuit mais pas forcément