Ignis, et si nous débutions différemment ?

docteur-mops · Septembre 2, 2014, 11:12

Le milieu ludique c’est un peu comme la vie. On y trouve de beaux et des laids, des forts en gueule et des petits timides, des qui font poiler et d’autre qui préfèrent les ambiances plus feutrées. Et comme il y a de plus en plus de monde dans cette taule, il est toujours utile pour que la photo de fin d’année soit équitable de pousser les grands dans le fond et de mettre les petits devant.

Voilà pourquoi nous n’hésiterons pas à ramener notre grain de sel en redonnant un peu d’actualité de temps à autre à des jeux qui nous semblent mériter un peu d’attention mais que l’actualité gourmande enterre parfois un peu vite.

Et là en plus je ressort de ma boîte à trésor, un jeu abstrait, publié par un éditeur allemand, bref de quoi se taper sur les cuisses en buvant un bon coup avec une langue de belle-mère et un chapeau pointu. C’est la fête !

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On aura beau dire et beau faire, le zombie, l’elfe gracile et le space marine en boîte ont encore de beaux jours devant eux surtout s’ils sont accompagné d’une farouche créature touts attributs érotiques dehors mais l’air farouche de la combattante avec une arme surdimensionnée et les cheveux dans le vent qui pourra faire dire aux vieux ados que ce n’est pas du sexisme puisque la dame elle se bat hein ?

Loin de moi l’idée que nous nous expurgions totalement de nos fantasmes régressifs tant qu’ils ne sont pas brandis en valeur universelle permettant de se trouver trop cool tandis que les autres là, les abstraits c’est prise de tête et compagnie. Juste bon à exciter quelques neurones chiants de la vieillesse qu’on n’y rigole même pas ma bonne Simone.

Varions les plaisirs, un coup pour le raisin et un coup pour la raison. Une purée jambon parfois, un mignon de veau à la sauce forestière une autre fois.

Je vous laisse choisir dans quelle catégorie vous allez glisser Ignis de monsieur Dominique Breton. Mais si vous n’avez pas encore testé ce jeu simple et malin, voici une nouvelle belle occasion d’y mettre le doigt.

Vous y retrouverez des principes connus dont celui du fameux poussage de l’Abalone pour citer le plus évident. Les règles sont simples et la sensation est féconde. Les petites choses parsemées ici ou là par l’auteur donnant tout son caractère spécifique à ce jeu de pousse-toi-que-je-m’y-mette.

Vous connaissez déjà ? Alors j’ai mieux pour vous ! Pas moins que six nouvelles positions de départ pour changer les plaisirs. Rassurez-vous l’idée n’est pas de moi mais de l’auteur lui-même. Et si votre ludodealeur préféré ne l’a pas, insistez donc un peu.

Bonnes parties !