Illustrer n'est pas jouer... quoique ?!?

Ce que j'apprécie en tous les cas c'est que depuis quelques années la majorité des illustrateurs ont bien compris que l'illustration devait être au service de la mécanique du jeu et pas l'inverse.

Eine Frage (une question), qu'en est-il en Allemagne (où il y a aussi un réservoir d'illustrateurs assez connus : Michael Menzel, Doris Matthaüs, Harald Lieske....) ? Les illustrateurs touchent-il des droits d'auteurs ou sont-il rémunérés à la pige, sans intéressement sur le jeu quel que soit le nombre de ventes ?

De plus, n'existe t'il pas des clauses du style : si tant de jeux sont vendus, vous obtenez une prime de tant d'euros (plutôt qu'un intérêt fixe sur chaque jeu). En effet, certains jeux à très petit tirage ne peuvent pas résolument se permettre de rémunérer plus l'illustrateur (ou le graphiste) alors que pour les blockbusters, celà me semble quelque chose d'envisageable, non ?

L'illustrateur bénéficie d'un droit d'auteur sur son oeuvre, contrairement au créateur du jeu puisque le jeu lui-même, au sens abstrait (mécanismes etc....) n'est pas considéré comme une oeuvre (sauf à l'extrême limite le texte littéral des règles - et encore- mais de toutes façons, les règles, dans leur rédaction, sont en général le fruit d'un travail collectif de l'auteur et de l'éditeur).

Après tout dépend du contrat passé entre l'éditeur et l'illustrateur.

En général, le contrat prévoit que l'illustrateur cède à l'éditeur l'usage de son oeuvre, éventuellement pour un temps / un tirage / une zone géographique déterminés, contre une somme forfaitaire, du coup la rémunération de l'illustrateur ne dépend pas des ventes.