[Dragon Keeper : The Dungeon][Jurassik][Sherlock][Wacky Challenge]
<img src=“https://cdn.trictrac.net/documents/formats/news_xlarge/documents/originals/e5/96/2a0bb56facade5a24b95236e8179f3589b8e.png” alt=“Ilopeli : Jure “a sic”, c’est pas cher, Loch !”/>
Assurer la longévité de ses jeux n’est pas chose aisée. Continuer de les proposer aux joueurs au-delà de ce qui, actuellement surtout, peut ne sembler être qu’un feu de paille hors de la première implantation en boutiques et son premier “réassort” comme on dit, demande non seulement de croire en ses jeux, d’avoir de bons retours du public et aussi, de continuer à soutenir le jeu sur les différents festivals.
Parallèlement à cela, lorsque le jeu et l'évolution des goûts des joueurs s'y prêtent, une ré-édition, un changement d'approche du jeu est aussi possible. C'est ce qui a eu lieu pour renforcer l'effet de gamme pour les jeux de l'Onivers de Shadi Torbey. Ici, pour les jeux Ilopeli, c'est l'envie de proposer un contenu plus luxueux, plus ergonomique et plus agréable, ce qui renforce le plaisir de pratiquer le jeu, qui prime pour ce nouveau format, ce changement de format pour deux jeux phares de la gamme : Sherlock et Jurassik.
Un peu de paléontologie !
Lorsqu'en 2011, Arnaud Urbon démarre, avec ces deux jeux, la gamme Ilopeli, l'objectif est de proposer des jeux composés de cartes uniquement, accessible à tous les portefeuilles d'une part, et à tous les joueurs d'autre part. Les règles permettent d'y jouer avec de jeunes joueurs mais avec une idée, un mécanisme "suffisamment" ludique pour y prendre plaisir à tous âges.
Dans Jurassik, Charles Chevalier nous proposait de participer à un grand chantier de fouille des ères géologiques primaires. Avec une action simple à chaque tour (choisir une tuile du chantier accessible et la récupérer), il s'agissait de reformer le plus complètement possible les squelettes de dinosaure. La bonne idée, très visuelle et agréable, était, si nous récupérions un squelette complet, très juteux en points de victoire, de pouvoir le retourner et l'avoir en version ... "complète"... et ça, c'est chouette ! Et ça marche d'enfer avec les enfants. Un p'tit plus en passant, jouer avec un petit bonhomme, un véhicule de chantier ou même un dinosaure, qui parcourent le chantier de fouille en même temps qu'on réfléchit à quelle carte prendre agrémente l'ambiance et permet de "jouer" en "jouant".
Ici, les cartes, qui prenaient de la place, sont remplacées par des tuiles, plus épaisses et pratiques. Par contre, le lenticulaire a disparu. Il était plus de l'ordre du gadget que de l'objet ludique, mais c'était un bel objet pour donner une idée du jeu. Par contre, entre coins arrondis et coins carrés, la différenciation entre tuiles Dinos et tuiles spéciales est visible et évidente. Bien pensé. Deux dinosaures s'ajoutent (le premier était auparavant en bonus dans la boite de Sherlock et le second est un clin d'oeil au film Jurassic World) ce qui permet à présent d'y jouer jusqu'à 5. Enfin, un poster permet de profiter de tous les dinosaures tout en découvrant leurs tailles, poids et autres régimes alimentaires.
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Le même jeu, 5 ans plus tard, dans sa version "De Luxe" !
Remontons jusqu'au coupable
Dans Sherlock, d'Arnaud Urbon lui même, il s'agit de revisiter en quelque sorte, le memory en lui ajoutant un aspect "enquête" très malin. Moriarty a commis un vol et son complice est parmi les invités. Vous êtes en charge d'interroger les témoins (30 tuiles, faces visibles sur le plateau de jeu). Si vous en retournez deux qui vous parlent (depuis le médaillon en arrière-plan) du même suspect, retournez alors un troisième témoin pour tenter d'innocenter complètement ce personnage. Il y a 5 suspects et 6 témoins... les 30 combinaisons sont bien là. Le dernier trio représentant le même personnage désignera le complice à arrêter.
Ceci ne s'arrête pas là car pendant ce temps, Moriarty tente de s'échapper. Lors de chaque "interrogatoire" qui n'est pas un succès, une étape de la fuite se tourne, ce qui aboutit, erreur après erreur, à la fuite du méchant. Heureusement, chaque interrogatoire vous donne de précieux indices pour déduire où se cache tel ou tel témoignage manquant. Là encore, l'enquête avance sous la pression réelle du temps qui passe. Une réussite.
Le changement de format permet de passer aussi en tuiles. Le système plaisant des coins évidés permet une meilleure préhension des tuiles lorsqu'on les retourne, tout en "réduisant", une fois encore, la place occupée sur la table. Et puis, ça donne un certain cachet au plateau de jeu ainsi constitué... comme des tableaux. Autre élément renforçant l'aspect luxueux et l'ambiance : le carnet à spirale. Aussi bien pour l'aspect BD de la fuite de Moriarty que l'aspect carnet d'enquête, il s'agrémente de petits dessins de course poursuite.
Mais alors... c'était lui !?!
Vous pourrez retrouvez des visuels de ce nouveau format qui annonce une nouvelle gamme dansle papotache réalisé avec Monsieur Urbon lui-même. En effet, il n'y aura pas que des ré-éditions dans cette gamme, mais d'autres jeux les rejoindront.
Et puis, dernier changement, les jeux s'organisent maintenant autour de trois gammes, repérables par le petit animal au dessus des informations de l'âge, durée et nombre de joueurs sur la boite. L'ourson incarne la gamme Finaud qui se joue à partir de 4 à 5 ans. Le petit renard pour les futés se verra jouer par les plus grands à partir de 7/8 ans. Enfin, les filous s'approcheront du singe, pour jouer à plusieurs et s'entourlouper dans la joie et la bonne humeur. Ce sera le cas d'"Un, Deux, Kroâ" avec ces curieuses puces vertes qui sautent, comme la grenouille qui, elle, voulait se faire plus grosse que le boeuf.
Donc, après Wacky Challenge, d'autres nouveautés verront le jour en 2016, comme ce "Un, Deux, Kroâ" d'Antonin Boccara illustré par Tony Rochon et enfin la grosse boite de Dragon Keeper dont nous vous reparlerons prochainement à l'approche de sa campagne de financement participatif... même si, pour les abonnées, la TTTV est déjà dans les tuyaux.