Le 23 janvier prochain (c’est très bientôt), nous pourrons découvrir dans notre boutique de jeux préférée, Kobayakawa de Jun Sasaki. Nous vous avions déjà présenté ce jeu minimaliste et très intelligent en apprenant dans le même temps sa publication en français par la grâce des éditions Superlude.
Vous trouverez en fin d’article un lien vers notre précédent sujet.
Alors Kobayakawa est un nom qui peut nous sembler un peu étrange j’en conviens. Il s’agit d’une famille de samurais du XVIe siècle et leur histoire est surtout connue pour leur changement de camp lors de la bataille de Sekigahara.
Nous ne sommes pourtant pas en présence ici d’un jeu historique mais d’un jeu de cartes minimaliste à l’asiatique qui devrait ravir les amateurs de Skull & Roses avec qui il partage quelques points commun.
Les joueurs vont s’affronter avec une unique carte personnelle plus une carte commune. On piochera chacun une carte que l’on pourra soit conserver pour remplacer celle initiale, soit défausser car elle ne nous aide pas, soit la poser en temps que carte commune.
Cette fameuse carte commune est le clan Kobayakawa. Elle va venir aider à avoir le score le plus élevé en s’ajoutant à la carte personnelle du joueur. Seulement cette carte ne va aider qu’un seul joueur : celui qui possède la plus petite carte ! Et c’est là toute l’astuce !
Le jeu fut donc initialement publié au Japon. Chez Superlude, ils sont aussi réceptifs aux créateurs asiatiques et notamment japonais. Cette édition française est donc une adaptation au plus près de l’édition originale. Mieux encore, si le style japonais est respecté, il a été adapté pour être plus lisible que la version d’origine.
Le plus grand changement concerne les pièces de métal qu’on trouvait initialement dans le jeu et qui sont remplacées ici par des jetons en carton. Je dois avouer que cela m’a fait un petit frisson dans le dos d’apprendre cela avant d’enquêter pour en savoir plus.
Antoine Davrou, responsable de Superlude m’a donc expliqué sa démarche tandis que je dégainais lentement mon katana. Je possède la version originale comportant donc les jolies pièces en métal que l’on peut tripoter et faire claquer sur la table d’un air menaçant comme il se doit dans tout bon jeu de bluff. Seulement voilà, le jeu dans sa petite boîte coûtait dans l’archipel l’équivalent de plus d’une vingtaine d’euros. Les jeux japonais son chers en général car produits en petites quantités.
Antoine Davrou a donc opté pour un jeu deux fois moins cher (12€ prix conseillé) avec des jetons cartons. Devant ma déception d’esthète, il s’est moqué un peu moi en complétant son explication. Suivront ensuite la production d’un set de pièces métal que les amateurs pourront, s’ils le désirent, se procurer séparément pour l’équivalent de la même somme. Les esthètes fortunés auront donc le même jeu que celui d’origine mais en deux parties. Les autres découvriront le jeu pour moitié moins.
Dépité par tant de noblesse d’esprit, il fallait que détourne mon esprit critique vers une autre faille. Me souvenant que ces petites pièces tintinguantes étaient marquées du kamon des Kobayakawa. Je lui en vantais donc la sobre beauté thématique en le poussant à la faute avant d’apprendre… que les français auraient des pièces identiques et que d’ailleurs il avait travaillé avec l’auteur pour fournir la prochaine édition japonaise.
Alors respect, rengainage, courbette.
Normalement les packs de pièces arriveront quelques mois plus tard soit surement à Essen 2015 en octobre.
Des tournois pour remporter des pièces
Des tournois de Kobayakawa seront organisés dans différents festivals et dans un réseau de boutiques partenaires. Dans les tournois de base, les joueurs pourront remporter des pièces métal. D’autres tournois se dérouleront dans le même temps mais avec mise de jetons métal. Donc pour les joueurs ayant déjà remporté des tournois. Une sorte de tournoi des chefs. Sauf que là les pièces sont misées pour de bon.
Cela implique que les grands vainqueurs des tournois des chefs se retrouveront avec plus de pièces que nécessaire. Normalement ils pourront échanger alors celle-ci contre des cadeaux. Cela reste à voir mais pour le moment voilà les grandes lignes des animations autour de ce jeu.
Les railleurs me diront qu’on peut très bien y jouer avec n’importe quelle sorte de pièces. Ce qui est vrai. Sachant que les cartes sont numérotées de 1 à 15, on peut donc aussi y jouer avec des bouts de papier si on le souhaite.
Sauf que du coup, avec ces choix éditoriaux respectueux, on ne peut qu’être satisfait de la démarche et cela justifie, morale mise à part, de récompenser un auteur et un éditeur attentif à leur public.
Bref ici nous aimons.
Normalement le jeu sera affublé d’un Mops approved dès que nous aurons passé le matériel au crash test.
Et un concours !
Et pour fêter cela, nous vous proposons avec la complicité de Superlude, un concours pour remporter des boîtes de jeu et des jetons officiels dont une boîte avec pack complet de jetons dédicacée par Jun Sasaki !
Pour gagner c’est gratuit et comme d’habitude : des questions idiotes et une subsidiaire tordue.
Tout ce que vous risquez c’est de ne rien gagner d’autre que notre estime voire un bisou baveux au prochain salon des jeux de Cannes.
Bonne chance à vous alors !
► Gagnez votre boîte de jeu dédicacée en participant à notre concours : clic !
Kobayakawa
Un jeu de Jun Sasaki - Illustré par Biboun
Publié par Superlude
3 à 6 joueurs - A partir de 8 ans
Langue de la règle: Française
Durée: 15 minutes
Prix: 12,00 €
Disponible le 23 janvier 2015
Dis donc ? … Ca ne devait pas sortir en fin d’année 2014 ?
Oui mais on a eu un peu retard.
Je savais que je trouverais la faille scarabée !
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