Merci !

Monsieur Ludo damalock, internautateur m’a envoyé un message pour me signaler un manque odieux dans nos infos et il se trouve que le bougre a eu bien raison.
Nous vous avons annoncé comme chaque année le résultat du Deutscher Spiele Preis, un des prix récompensant les meilleurs jeux du marché allemand. (“Descendance” pour mémoire)
Jusque là tout va bien mais ce qu’on a passé un peu vite sous silence c’est que dans le même temps, le jury a remis un prix spécial pour l’ensemble de l’œuvre de Wolfgang Kramer.
Dit comme ça cela fait un peu nécro et odeur de naphtaline des smokings des Césars ou des Oscars.
Oui mais…
Le seul a priori a avoir reçu cet hommage précédemment fut Alex Randolph qui nous manque toujours.
Ça peu paraître un peu formel, un peu pompeux mais à bien y regarder, cette récompense pour l’ensemble d’un travail c’est aussi tout ce que nous passons notre temps à défendre ici : la création.
Pour sûr que nous ne sommes pas dans les arts dits beaux et que les petites boîtes colorées sont des outils pour les loisirs. Pourtant, il y a des auteurs. Il y a des intentions. Il y a des cohérences. Il y a une patte. Oui le jeu d’auteur existe comme il existe des films d’auteurs. Non ce ne sont pas forcément d’obscures créations réservées à une élite possédant les clés de décryptage.
Prenez ce monsieur souriant par exemple. Regardez en cliquant sur son nom les jeux qu’il a créé (ils ne sont pas tous dans notre base de donnée).
Vous allez y retrouver une patte, des préoccupations, des intentions récurrentes, des univers, des ponts entre certains jeux. Un travail d’auteur quoi.
Et puis vous trouverez aussi des jeux devenus incontournables qui ont fabriqué l’histoire moderne de l’univers ludique. Haaa! “El Grande” Hoooo ! “Pueblo” ! (oui j’en passe et des meilleurs mais j’ai aussi mes chouchous. Ne les cherchez pas à l’hyper du coin)
Bien sûr, cela ne passe pas dans les médias généralistes, ça ne passe d’ailleurs pas forcément non plus chez les consommateurs de jeux. Et puis c’est un vieux pas habillé à la mode.
Nous sommes quand même un bon paquet à lui dire merci à monsieur Kramer et en souriant nous aussi.
Merci aussi à monsieur Ludo de me rappeler de ne pas perdre de vue l’essentiel.