Jamais participé à un KS/Ulule sur un jeu (quelques donations par ci par là sans contrepartie). Je suis un farouche opposant de cette évolution du secteur. Pour la plupart des grosses réussites, je n’y vois qu’un court-circuitage du système traditionnel de distribution (boutiques notamment, qui ont abattu un boulot considérable pour populariser le jeu de société) pour gagner un peu plus d’argent (il ne faut pas fermer les yeux à ce “shuintage”).
Compte tenu des bannières de pub, des communications assez abondantes, on est plus sur un effet de marketing qu’autre chose. Les lanceurs de projets ont bien de l’argent pour ce genre de promotion alors pourquoi ne pas les investir directement dans la production des jeux.
Si le postulat de base du financement participatif était louable (notamment la notion de solidarité), je pense qu’il est vraiment perverti à l’heure actuelle (notamment par les stretch goals insensés et consuméristes au possible).
Tout cela à de rares exceptions bien entendus (mais ces rares exceptions sont assez invisibles car les porteurs de projet n’avaient pas les fonds pour s’offrir les campagnes de publicité, qui permettent d’être visible).
Qui peut se sentir encore participant et non client quand il est noyé dans une masses de 300000 souscripteurs ?
Pourquoi ne pas mettre des seuils aux Kickstarter (à partir de tant d’euros on ferme les souscriptions, nous estimons avoir assez d’argent pour produire le jeu et le distribuer en magasin). Si le jeu est bon, il se vendra en magasin bénéficiant du bouche à oreille qui est à ce jour le meilleur facteur de pérennisation pour une œuvre culturelle (qui serait pour moi un de mes buts si j’étais créateur soit dit en passant).
Si les gros Kickstarter futurs (Conan, 7th Continent par exemple…) sont des fours, je pense que l’on aura refroidi définitivement les ardeurs des potentiels pledgeurs !! Fini la révolution présupposée par certains !!
Bonjour,
Le système participatif, qui était sympathique dans l’idée, a été très vite perverti. Il n’y a qu’à voir la communication autour des projets. “Le financement a été atteint en 20 minutes…Déjà 30 SG débloqués”, etc. Et le jeu on n’en parle pas, plus. Il s’agit de vendre du matériel, de compter combien de figurines il va y avoir dans le jeu. Je n’ai jamais mis d’argent dans ces projets et je ne le ferai jamais. Pour la plupart des raisons évoquées ci-dessus. Il est évident que cela va très vite s’essouffler (s’effondrer?). La niche dans la niche.
Et cela peux, peut-être même, se retourner contre le jeu quand on voit l’exemple du ratage complet de Conan.
Autant je suis globalement d’accord et n’irais plus sur KS que pour des trucs bien précis (en ce moment Vignobles sur ullule, qui malheureusement ne décolle pas trop), autant prendre pour cible Conan et 7th c’est pas les bons exemples il me semble.
Conan, c’est de la figurine, et avant KS on sait que c’était dans les 15/20€ LA figurine, donc pour ce public KS a vraiment changé la donne (et Conan est hybride jdp / jeu de fig), suffit de voir certains revendre quelques KS exclu pour se rembourser leur pledge. Franchement je pense que sans KS il aurait été difficile à Fred de tout faire sur fond propre+crédit, et je pense que le deal final même avec retard sera gagnant-gagnant pour tout le monde, le jeu n’ayant pas perdu de son intérêt en ce qui me concerne. (Concernant le prix on peut aussi se dire qu’on avait pas besoin de figurines, mais une telle version n’existe pas aujourd’hui, et j’avoue que pour ce jeu les fig me semblent un vrai plus).
Et 7th continent vu la quantité de travail associé, que ce soit le gameplay/mécaniques, les illustrations, le contenu du pledge, je ne crois pas que ca puisse sortir en circuit normal à un prix décent, là on comprend qu’il y ai besoin de fonds pour développer à moindre frais le jeu (parce que KS c’est ca, donner des fonds pour bosser sans payer un taux d’intéret aux banques, à priori plus élevé que la commission KS+payment sinon pas d’intérêt de le faire, encore qu’un autre intérêt est l’absence de moyen de rétorsion en cas de pb, même si c’est one-off car la réputation en prend un méchant coup alors, cf. Load dernièrement par exemple).
Très bon article auquel il manque l’étape jeton à produire ou entrainant plus de délais dans la livraison
Et je me dis Tiens je reconnais l’histoire d’un pledge commun.
@ Ramillica : “si Conan fait un four…”. C est à dire ? S il ne se vend pas en boutique ? Celà changerait quoi au juste ? De toute façon Conan n est pas fait pour se vendre en boutique. Si il sort en boutique c est simplement politique, vis à vis d Asmodee. Il n y a aucun intérêt à ce que ce jeu existe en boutique car ce n est pas là qu est son public. J ai toujours encouragé Asmodee à en acheter le moins possible et je ne suis pas responsable du fait qu ils croient que le jeu peut avoir un avenir dans le circuit intermédié. Pour moi il est évident que ce type de jeu ne peut pas exister en boutique, pour de simples raisons de coûts et de casualisation du public boutique.
Mais peut être veux tu dire “Si Conan s avère mauvais” ? Et là je ne saurai quoi argumenter dans le mesure où l on touche au subjectif. Si ce n est que le jeu à déjà été plus joué que pas mal de titres pourtant déjà sortis et que les retours ne semblent pas catastrophiques.
Encore une chose. J aimerais par avance répondre à un argument malheureusement classique chez les détracteurs du crowdfunding :“Si ça ne peut pas se vendre en boutique alors peut être faut il simplement ne pas le faire”. (Thierry tu m avais rétorqué cela lors d un précédent débat). Ce à quoi je répondrais que cet argument pourrait parfaitement être celui des Grandes Surfaces vis à vis du types de jeux vendus en boutiques spécialisées et qui explique que seuls des jeux vendus a plusieurs millions d exemplaires peuvent s y vendre. Un Agricola ne devrait pas exister pcq son potentiel de vente n atteint meme pas le million ? Et bien le raisonnement est similaire. Seul change l échelle. KS est un nouveau marché, comme les boutiques l ont été il y a 30 ans.
Je comprends que la nouveauté peut faire peur à certains, qu’elle peut être jalousée, voir dénigrée…mais bon arrêtons de pleurnicher sur des trucs novateurs qui fonctionnent ! (Fonctionner dans le sens, ça prend de l’ampleur, ça évolue, ça se pérennise, etc) (ex : cassette audio, cd, mp3, vhs, dvd, 3d, internet, tout ça tout ça)
Je pense qu’inconsciemment ces personnes doivent être frustrées de ne pas faire partie d’un KS qui à priori les auraient tentés si le jeu était ou allait être dispo en boutique…le coté “mince y’a 10 000 pledges, et j’en suis pas !”
Si ça plait à des joueurs pourquoi pas ? Si ça permet à des petits éditeurs de sortir leurs jeux en minimisant les risques et de dormir sans stress tous les jours pourquoi pas ? Si ça permet aux gros éditeurs de faire un gros coup de comm et de booster leurs ventes pourquoi pas ? Si ça permet d’améliorer le contenu de base d’une boite et d’avoir des “goodies” supplémentaires pourquoi pas ? Si ça permet à un jeu tout bêtement d’exister pourquoi pas ?
“Oui mais le circuit officiel bordel tu y penses ?” vous me direz ? Et bien Outlive est la pour montrer que des choses peuvent se faire conjointement avec les boutiques, et puis les choses évoluent avec leurs lots d’innovations, d’adaptations, de déçus et heureusement de personnes ravies.
“Oui mais les gens sont bêtes ils achètent de manière impulsive des jeux inutiles !” vous me direz ? Et bien laissez les tranquille c’est leur argent après tout ? Ils s’en mordront les doigts peut-être un jour, ou pas !
Le “c’était mieux avant”…bah c’était mieux avant !
C’est tout de même un système à cheval. Je ne suis pas au courant de tout les projets mais lorsque j’ai acheté Shadows of brimstone ou Trickerion, j’ai su à postériori que c’était des KS et pourtant je les ai bien trouvés en boutique. Et l’argument financement…Zombicide qui continue via KS pourrait, d’après ce que j’ai compris, sans passer largement et, eux aussi, les jeux sont en magasin. Récemment, à propos du KS Guédelon, l’éditeur lui-même a dit “si le KS n’aboutit pas, on le fait quand même” ! Vous dites que Conan sera en boutique. Donc, pour moi, à quoi bon payer d’avance et attendre deux ans pour avoir le jeu. Donc, encore pour moi, si le jeu m’intéresse je l’achèterai à la boutique et je me passerai bien des 200 figurines “bonus”. Encore une fois ce qui me gêne c’est que ce système ne met pas, plus, en valeur les jeux eux-mêmes mais le côté purement matériel, à coups de SG à tout va et le côté élitiste si le client peut payer des sommes de plus en plus importantes.
"le coté “mince y’a 10 000 pledges, et j’en suis pas !”. C’est exactement ce que je dénonce. On ne vend plus un jeu mais un côté élite. Il faut “en être”. Et on le voit bien avec la communication. Au lieu de mettre, ce qui devrait être le cas, l’accent sur le jeu lui-même, on parle de campagne qui a atteint son financement en 20 minutes et de SG débloqués et de SG qui restent à débloquer, etc. Triste. Si l’on reprend l’argument de base, à savoir financer un jeu par ce moyen parce que justement “l’éditeur” ne les a pas, les moyens, est-ce que cela ne devrait pas se passer ainsi: je souhaite faire ce jeu (ici nous en avons la description In extenso), j’ai besoin de X euros/dollars en financement. Une fois le montant atteint demandé, fin de la campagne et je fais le jeu. Ce serait du vrai participatif. Je participe pour que le jeu se fasse et non pour me sentir privilégié par rapport à mon voisin qui ne peut pas mettre 300 euros dans un jeu.
Thierry, je suis tout à fait d’accord avec toi. Mais je pense que cette dérive est dû à l’attrait des dons. J’ai moi aussiune vision “naïve” du participatif, en gros, et normalement, c’était les solidaires qui aidait à la sortie d’un projet. Seulement, les mouvements solidaires bah ça marchent moyen. Les projets se sentent parfois obligés de tendre la carottes avec des exclusivités afin de donner son argent. C’est triste mais c’est comme ça, comme pour les dons caritatifs qui sont remboursés par les impôts (en partie), sans cet atout… pas dit qu’il y aurait autant de dons. Pour les KS et autre… c’est hélas pareil.
Idéalement peut-être mais pourquoi se “priver” de centaines d’euros supplémentaires ? L’éditeur pourra ré-investir sur ses autres jeux ou tout simplement upgrader le contenu de son jeu ? Je vois pas ce qu’il y a de mal Pour le coté “elite”, les KS sont maintenant mieux proposés qu’avant, il y a souvent un starter, un deluxe et un elite pack la plupart du temps donc y’en a pour toutes les bourses et les envies Si je trouve que la version elite à 300€ n’apporte pas grand chose et bien je la prends pas et je ne jalouserai pas celui qui la prendra ! Je m’en fiche en fait, le jeu que je pledge c’est pour moi et mes amis et si ça peut filer un coup de pouce à un éditeur bah tant mieux
Pour moi la dérive principale du système KS est que l’essentiel est maintenant la campagne plutôt que le jeu.
Il suffit de voir sur le forum les milliers de messages pendant la campagne et ensuite quand le jeu est livré, plus rien car on est passé à une autre campagne.
L’excitation de la campagne, commercialement bien menée, est telle que nous surinvestissons financièrement et affectivement sur le jeu et le réveil est souvent douloureux.
La force de KS actuellement est ce côté peu rationnel du comportement des amateurs de jeu qui apporte du plaisir avec l’aventure collective des campagnes mais qui finit quand certains se retrouvent avec des montagnes de Zombicide ou autres, à peine ouvertes. Comme on peut se retrouver avec un pack de 48 yaourts car il était en promo.
Il est probable que le système va se rationnaliser quand certains ne voudront plus payer un an à l’avance pour Arcadia Quest 3 alors qu’ils n’ont pas encore ouvert Arcadia Quest 2 et à peine joué avec Arcadia Quest 1.
@ThierryLeFranc : Est-ce que cette approche “commerciale” (peut-être meme agressive selon toi) ne va pas de paire avec la campagne participative en elle-même ? Est-ce que c’est un frein au fait de participer à une campagne participative ? Le sujet a déjà été abordé mais ca n’en reste pas moins toujours intéressant comme question
À mon avis l’un ne va pas sans l’autre, mais certains projets misent plus sur le côté “show” que sur le projet en lui-même et là je te rejoins dans ton argumentation. Mais cela ne me semble pas être une généralité et pour ma part ce n’est pas ce côté hyper-commercial qui m’empêche de participer à une KS car au final c’est bien toujours le jeu que l’on finance et non le reste. Non ?
“Si ils font un four…” veut dire si les jeux ne plaisent pas aux pledgeurs et qu’ils regrettent l’achat. Je n’ai pas le pouvoir de définir si Conan est plus ou moins bon (selon ma grille de lecture bien évidemment qui n’implique que moi) car je n’ai pas pu y jouer.
Reconnaissons qu’il est possible que le jeu déçoit fortement les pledgeurs (notamment vis à vis des délais de retard qui peut exacerber l’impatience et la déception) et les refroidir certainement pour de futurs projets. Je ne nie pas votre intention de faire le jeu le mieux possible (notamment avec de nombreux tests) mais ça ne suffit pas à déterminer si le jeu va réussir et satisfaire l’appétit des pledgeurs.
Comme ThierryleFranc , je ne vois aucun intérêt à produire un jeu si il n’est pas possible de le trouver in fine en boutique. Ok des jeux comme Conan sont des jeux “de niche” (encore que la niche est quand même de taille assez importante) et qu’ils sont difficiles à vendre au grand public mais pourquoi partir d’un constat si défaitiste et si amer.
Ne pas sortir un tel jeu en boutique (même avec peu d’exemplaires) me paraît dangereux et contribue au phénomène de “casualisation du public boutique”. Si on ne sort plus de jeu expert en boutique, on le limite à une caste qui va faire ses achats en import (etc etc) et ne plus attirer de joueurs experts (qui se cachent sûrement en pas mal de gens). Je suis désolé mais je connais beaucoup de gens qui se sont mis aux jeux “de niche” grâce à des boutiques et au circuit traditionnel. Le processus que vous décrivez aboutit à un élitisme des joueurs et contribue également à leur “geekisation”.
Votre discours, je l’entends, il répond pour ma part à une logique financière et de marché (aspect primordial dans la sortie d’un jeu), moins à celle d’un créateur qui a envie de faire partager au plus grand nombre l’univers qu’il a mis en place. Surtout qu’a priori vu les scores du KS, on pourrait imaginer une distribution (même limitée) sur le circuit intermédiaire avec un minimum de risque.
Conan va être tiré à 16 000+ boites rien que pour KS, je crois qu’on peut dire que ce seul chiffre en fait déjà un jeu à succès partagé par un grand nombre au regard du marché du JDS, nombre de jeux n’atteindront jamais ce score.
Concernant le contentement des joueurs, il y a quand même peu de chances que le jeu déplaise, franchement je serai très étonné, mécaniquement c’est une pépite, le thème est top, le nombre de protos qui ont tourné, les tests, les retours ont fait que les pledgers n’y sont pas allé à l’aveugle pour la majorité. Le seul soucis serai d’avoir des scénarios déséquilibrés mais je ne pense pas que ça sera le cas.
Et Conan est totalement justifié sur KS, Fred l’a déjà expliqué plusieurs fois, le coût du jeu en fait un produit d’exception dont le modèle économique ne s’adapte pas aux contraintes de l’édition classique, en gros le jeu serai bien trop cher en boutique, là KS leur a permit de satisfaire les amateurs et pour Asmodée, ils gagnent une misère sur la commande (d’où le non intérêt de le passer par le circuit classique)
Je ne partage pas cet attachement au circuit traditionnel, je pense plutôt comme Fred que KS est aussi fait pour sortir des projets d’exception, de niche, qui n’ont pas leur place ne boutique.
Je ne vois pas pourquoi la finalité d’un jeu serai de se retrouver en boutique.
Pour avoir participé à 2/3 KS/Ulule, je n’ai jamais été déçu, car je savais à quoi m’attendre au départ : délais long et parfois rallongés, matériel en plus pas franchement obligatoire (10" to kill et Tunhell), mais quand je participe c’est pas pour des blockbuster mais plutôt des éditeurs qui se lancent comme ça j’ai l’impression quand même de faire un geste social, humain, d’entre aide, même si je comprends que certains gros jeux ont leur intérêt à sortir via ce financement. Ma dernière campagne c’était Sbires, c’est particulier car avant de participer j’ai gagné le jeu par un concours mais en contrepartie j’ai fait découvrir le jeu à bcp d’adhérents de la ludothèque municipale dont je m’occupe, et ça a déclenché du coups une dizaine de participations, donc contrat rempli, en plus en général, les éditeurs ou auteurs sont super sympas !
@ ThierryLefranc et Rammillica.
En préambule : que l’on soit ou non d’accord, c’est déjà intéressant que l’on puise échanger plutôt que s’invectiver.
Concernant la “financiarisation” et la "marchandisation"du monde du jeu (puisque c’est bien la racine du désaccord au fond) :
Elle existe c’est très clair et je serais le dernier des idiots si je le niais.
Mais KS n’en est qu’un épiphénomène et certainement pas la source. Les fonds d’investissement sont arrivés dans le circuit classique bien antérieurement (et pas uniquement chez Asmodee comme tout le monde semble l’imaginer). Le Bal des rachats est devenu courant si bien que nombre d’éditeurs du circuit classique n’ont plus pour but que de se faire racheter par un plus gros ou un fond.
la communication est devenu une protection face à la concurrence enragée des éditeurs “traditionnels” qui noient les boutiques de nouveauté éphémères (tirages à 2 000 exemplaires dont 80% ne connaîtront pas de retirages). Libre à ces stakhanovistes de la nouveauté de publier leurs produits mais de grâce, qu’ils ne viennent pas ensuite se plaindre de la sur-communication de ceux qui préfèrent se concentrer sur un petit nombre de titres.
La première source de cette financiarisation/march
la première source de cette financiarisation/marchandisation est la “casualisation” du marché. Il suffit d’analyser un peu la “nouvelle démographie des boutiques” et la structure de leurs ventes pour constater à quel point le public et avec lui ses attentes ont changé en boutique. Nous sommes très très loin de la poignée de nerds d’il y a 25 ans qui fouinaient toute la journée en bas des étagères de jdr en VO, à la recherche du graal ludique que personne ne connaissait. Aujourd’hui il y a beaucoup de monde, et beaucoup de gens qui veulent jouer en famille. Notamment parce que ces “nerds” sont aujourd’hui cadre avec enfants. Mais aussi parce que la culture du jeu s’est développé (mais aussi pcq ces “nerds” occupent aujourd’hui des postes important notamment dans l’industrie culturelle). Le marché s’est fortement étendu car sa base de “consommateurs” a cru.
Merci de participer à la discussion, c’est vraiement chouette de pouvoir échanger
Est-ce que tu peux préciser ce point que je ne comprends pas très bien : “la communication est devenu une protection face à la concurrence enragée des éditeurs “traditionnels””. Que veux-tu dire ?
Pour ma part, je suis partagé sur la surabondance de titres. Les effets sont parfois dévastateurs (d’un point de vue des professionnels) mais quelle decouverte face à tout ce panel de diversité (d’un point de vue des acheteurs). Est-ce incompatible ?
(mon sujet avait uniquement pour but d’échanger sur la façon dont les uns et les autres abordent le participatif mais si on peut aller plus loin dans la discussion c’est top ! ;))