L’autre jour, il y avait le Gama Trad Show. Un salon consacré à la chose ludique ayant lieu, comme par hasard, à Las Végas. Une obscure ville des États-Unis de l’Amérique en plein milieu du désert. C’est loin. Mais le courage de la Tric Trac Team n’est plus à prouver. Un brave reporter ne craignant pas de voyager en classe économique et à descendre dans des hôtels mal famés c’est dévoué. Le voilà parti, l’appareil photographique bourré d’électronique en bandoulière, pour voir comment ça se passe une convention de type geek aux states.
Et bien, une convention ludique, même à Las Végas, c’est exactement pareil que partout ailleurs. Des stands, des jeux, des éditeurs, des distributeurs et des boutiques qui font le tour pour voir ce qu’ils vont commander pour leurs étals. Oui. Pareil. Enfin, presque pareil qu’un salon professionnel en France, sauf que l’entrée est ultrachère ! C’est peut-être pour cela qu’il y avait zéro journaliste ! Pensez donc, si vous n’êtes pas membre de la Gama, il vous en coûte 200$US pour entrer. Oui ! Et le salon, vous en faites le tour en 1h. Pfiou… Mais le propos de la Gama est de mettre en relation des éditeurs / distributeurs et des boutiques américaines. Et là, de loin, ça avait l’air de fonctionner. Mais de loin. Parce ce que c’est étonnamment vide. Il y a bien des stands, pas mal, mais rien de bien Bling Bling. En même temps, La Gama de Las Végas vient juste après la Toy Fair de New York, alors forcément…
Bref, une ambiance plutôt feutrée, assez underground finalement, avec ce que l’on peut trouver dans les boutiques spécialisées américaines, c’est à dire de l’Améritrash et des party games. Et au milieu, du jeu européen qui commence à apparaître, à s’implanter. Parce que, contrairement à ce que l’on pourrait croire, le jeu avec des cubes en bois est assez marginal. Très marginal même. Tout comme l’Améritrash du reste. Si vous parlez aux gens de la rue de jeu de société, ils vous regardent avec des yeux tout ronds. Bon, en même temps, à Végas, le jeu est synonyme de roulette, de machines à sous et de cartes. Pas vraiment le bon endroit pour prendre la température ludique. En tout cas comme on la pratique chez Tric Trac.
Quoi qu’il en soit, je vous ai ramené 250 photos de tout ce que le salon proposait. Oui. Vous trouverez de tout, y compris de ces jeux édités à compte d’auteur et tirés à 2000 exemplaires qui finissent dans le garage de leur autoéditeur. Oui. Là-bas aussi, ils ont le même phénomène, parce que finalement, l’air de rien, la planète ludique est la même, partout.
Amis amateurs d’améritrash, ce reportage est pour vous. Oui.
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Pour Tric Trac,
Monsieur Phal, Reporter.
Crédits photos : Monsieur Phal