Le salon de Nuremberg 2009

Jeudi, à l’ouverture du salon de Nuremberg 2009, ce fut un énorme coup de tonnerre. Märklin, le vénérable fabricant de trains électriques se déclarait en banqueroute. Cela n’a pas empêché le stand de fonctionner comme si de rien n’était, sans doute dans l’espoir d’un repreneur. Mais une chose est sûre : c’est la crise ma bonne dame.
Chez les principaux éditeurs allemands de jeux, tout semblait être dans l’ordre mais l’année n’est pas sous le signe de l’innovation ni de la prise de risque. Un peu comme à la bourse, la période est aux placements de bonne famile. Chez Ravensburger, la réédition de “Mister X” en est certainement le meilleur exemple. Ou encore l’accent mis sur l’anniversaire du “Memory”, ou les adaptations DS de leurs principaux titres. Chez Kosmos, c’est encore plus flagrant. Leur showroom exposait tous les sequels à “Einfach Genial” et à “Keltis”. Par ailleurs, il développent leur gamme BMM, des jeux légèrement modifiés à 6€. Enfin, c’est chez Schmidt qu’on semblait être le plus dans la continuité des années précédentes. Livingstone, un assez gros jeu, le dévelopement de la gamme easyplay avec TikkiTopple et pas mal de jeux pour enfants. Pour le reste, ils font confiance à leurs filiales, Drei Magier SPiele, Hans im Glück et Adlung SPiele.
Chez tous les éditeurs plus spécialisés, justement, l’année était plus dans la continuité. Il faut dire que les jeux sortis sur le salon ont été programmés de longue date. Il y avait donc le même nombre de jeux que les autres années, que ce soi chez Queen, Abacus, Hans im Glück, Alea, Pegasus, Clementoni, Winning Moves…
Sans oublier les éditeurs français qui sont nombreux à faire le déplacement de Nuremberg. Bioviva, Jactalea, Cocktail Games et bien d’autres ont leur propre stand sur le salon. Asmodee réunissait sous sa bannière tous les éditeurs qu’ils distibuent en Allemagne, dont Matagot et Ystari. Pour tous, ce salon reste un passage obligé.
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Pour Tric Trac,
Monsieur 20100, Reporter.
Crédits photos : Monsieur 20100
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