Le Spiel n'a jamais été ce que nous imaginions

Merci M. Phal pour cet article de fond très intéressant. Merci de partager un peu de votre expérience du monde du jeu.

Donc pour résumer (et j'espère pas caricaturer votre propos) La France est LE pays du jouage et non pas l'autre pays du jouage (Pour reprendre la formule d'une pub pour un certain fromage de hollande). Parce que le jeu mobilise plus en France. Et qu'il vaut mieux se réjouir de notre multitude de petits festivals plutôt que regretter qu'il n'y ait pas une grand messe façon Essen. En Allemagne ce sont plutôt les acteurs économiques qui se mobilisent tandis qu'en France ce sont plutôt les joueurs. Est-ce à dire qu'en France nous avons un rapport plus Passionné au jeu tandis qu'en Allemagne ils ont un rapport plus mercantile. Ce qui m'amène à la question (crainte) suivante : Est-ce que l'on ne serait pas simplement à un age de maturité du marché différent ? Et donc est-ce que le pire ne reste pas à venir?

Pour ce qui est du Spiel, en fait c'est un peu comme tous les prix dans tous les domaines il faut relativiser. Comme vous le dites le Speil contrairement à ce que son nom laisse entendre n'est pas remis au Jeu de l'année dans l'absolu. Mais au jeu de l'année selon l'intention dans laquelle il a été créé. Là aussi je pense qu'il ne faut pas déplorer qu'un jeu français n'ait pas remporté ce trophée mais plutôt se réjouir que deux aient été nommés. En effet on sait de quelle motte de paille il faut avoir tiré son épingle pour se retrouver sur le podium final. Et être nommé constitue déjà un beau coup de projecteur en soit.

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@Ugluck Et pourquoi pas sur les autre pays qui semblent emerger (Pays de l'est, Italie) aussi ... Des heures d'avion en perspective...

La victoire de Camel Up a choqué le monde, tout le monde, y compris les améritrasheurs.

@Fox62

Les éditeurs français ont la chance de pouvoir observer l'Allemagne, ils prennent bonne note des choses à faire ou à ne pas faire et essayent de ne pas commettre les même erreurs. Karis (Mr Cyril d'Ystari) avait pondu une longue analyse du secteur allemand sur le forum il y a quelques années et je pense depuis la lecture de ce dernier que les éditeurs français sont bien conscient de la marche à suivre pour conserver la pérénité du marché, et que c'est pas ici qu'on vera un jeu primé bradé au tiers de son prix pour vendre plus de boite à court terme.

@YoshiRyu

Oui mais... j'ai envie de dire. On parle d'économie ici, conséquemment des expressions comme "marche à suivre pour conserver la pérennité du marché" n'ont pas vraiment de sens, dans la mesure où le marché bouge et qu'il n'y a donc pas de "marche à suivre" dans un domaine aussi fluctuent (il suffit de voir combien des prédictions même à court termes sont fausses car elles ne peuvent pas prendre en compte tous les paramètres). S'il y a une marche à suivre, les Allemands sont quand même de sacrés idiots de pas la suivre .
Evidemment qu'en passant après les Allemands, les Français évitent certaines erreurs, mais ils en commettent d'autres. Pour survivre sur un marché, il faut certes l'analyser, le comprendre, mais la pure adaptation à celui-ci mène, si je schématise très grossièrement, au modèle allemand: des éditeurs efficaces mais sans vrai pouvoir d'innovation, sans grosses prises de risque. On ne peut ignorer le marché, mais il ne doit pas tout régir, sous peine de créé dans le cas qui nous occupe l'ennui et des sortes de saccades avec des phases très conservatrices, suivies par une brève phase d'innovation qui redonne un coup de fouet, puis un retour au conservatisme. Le marché français semble plus dynamique, mais il croît encore, alors que le marché allemand semble avoir atteint sa vitesse de croisière. Dès lors, il me paraît "normal" que le marché allemand ignore pour l'instant l'aspect "société" puisqu'il a très bien fonctionné sans jusque là, parce qu'il n'en a pas eu besoin. À première vue, les deux marchés se sont donc construit différemment. Il me paraît difficile de tirer toutes les leçons du "modèle allemand" dans ce cas.
Pour le bradage à prix cassé, c'est une question de logique commerciale. C'est assez facile de dire que ça ne peut pas arriver en France actuellement, puisque les boutiques spés pèsent encore lourd et qu'elles ne peuvent pas se le permettre. Un supermarché peut casser les prix, parce qu'en général il bénéficie d'un gros rabais vu qu'il commande par palettes et parce qu'il raisonne en terme de temps et d'espace. Si le produit ne se vend pas comme attendu, on le brade. Dans une boutique spé, ça me semble difficile de bien estimer vu que les unités de commande sont plus petites en général. Le constat est donc juste, mais il est juste en ce moment parce que le marché fonctionne comme il fonctionne actuellement. Aucune garantie que cela perdure à long terme. Qui sait si un Allemand n'a pas dit la même chose à propos du marché allemand il y a quelques dizaines d'années .

Après, je te porte la contradiction pour la forme surtout.

J'ai découvert le monde des jeux de société modernes il y a peu et je me suis abonné à TT depuis quelques mois pour mon plus grand plaisir.

Merci à TT et longue vie.

Je voudrais juste témoigner du marché de niche que forment les amateurs de jeu avec un modèle économique sans doute très fragile.

J'habite une des grandes métropoles régionales françaises dans laquelle il y a deux boutiques de jeux.

Début juillet l'une des deux boutiques a soldé à -40% des jeux récents plutôt appréciés lors de leur sortie (Relic Runners, Lewis et Clark, Origin, Corto, Quantum...et Splendor).

Il y a trois semaines il y avait une petite dizaine de boites de Splendor à 18 euros. Il en reste encore 3 ou 4.

En un mois, à - 40%, il s'est vendu, dans une ville de 400 000 habitants, 7 boites de ce qui est considéré par beaucoup comme l'un des meilleurs jeux de l'année.

Et je pense qu'ils n'ont pas écoulé plus d'un ou deux exemplaires à -40% de Lewis et Clark, Corto ou Origin.

Cela me laisse pensif.

@Nadir

Je ne faisais jamais que répondre à la remarque de Fox62. Si les éditeurs français ne font pas les même erreurs que les éditeurs allemands mais en font d'autres, logiquement on arrivera pas au même résultat. Les allemands ne sont pas idiots, ils découvrent seulement aujourd'hui les conséquences de leurs choix d'hier et se sont enfermé dans un cercle vicieux dont ils n'arrivent plus à sortir. Comme dit plus haut, Queen Games a fait une croix définitive sur le bradage à tout va, ça risque de leur rendre les années à venir difficile tant que les autres éditeurs n'auront pas franchis le même pas, mais c'est peut-être la chose la plus intelligente à faire pour le long terme.

Après, toute cette argumentation n'est que le résultat de ce que j'ai compris des propos de Karis à l'époque, je ne fais là que le perroquet, ce n'est en rien mon analyse personnelle, au mieux une interprétation de celle de Karis.

PS : D'après ce que j'ai compris, ce ne sont pas juste les enseignes de la grande distribution qui pratiquent cette politique de bradage intensif, en l'occurence, ce sont les éditeurs allemand qui le font directement.

Le cercle vicieux, c'est que comme les joueurs savent qu'ils peuvent avoir le jeu à tarif réduit lors des évènements, Essen en tête, ils se refusent à payer leurs jeux plein pôt et préfèrent attendre le festival, ce qui encourage les éditeurs à brader encore plus pour pouvoir vendre encore plus sur cette periode devenue vitale.

@YoshiRyu

et que c'est pas ici qu'on vera un jeu primé bradé au tiers de son prix pour vendre plus de boite à court terme

Il me semble que vous ayez manqué quelques ventes privées sur le site homophone. Mais ça ne correspond pas à l'ensemble du marché, je vous l'accorde.

@Monsieur Phal votre analyse m'est intéressante.

Juste un point de forme : la lecture sur deux colonnes ne m'est pas plaisante, une fois arrivé en bas de la première colonne, devoir remonter au début du chapitre pour continuer la lecture est désagréable.

@Syro

Il me semble que vous ayez manqué la seconde partie de la phrase : "pour vendre plus de boite à court terme"

Les jeux bradés lors de déstockage ne sont pas une menace, car il ne s'agit pas d'un bradage systèmatique et ils n'encourage donc pas le joueur à se dire "je vais attendre que ce jeu soit bradé avant de l'acheter" car il n'a aucune garanti que celà arrivera. A contrario, il y a des joueurs allemands qui attendent tel des rapaces le festival d'Essen pour acheter toute leur ludothèque à bas prix.

PS : Je réponds peut-être à côté de la plaque car je ne sais pas de quel site vous parlez, j'ai supposé qu'il s'agissait d'un site avec des jeux en destockage.

@YoshiRyu

Nous sommes bien d'accord comme je le pensais. Par contre, il est hélas "logique" que les éditeurs attendent un événement où ils sont présents d'office pour vendre à prix plus bas que les enseigne, puisque leur marge restera suffisante (un magasin ne supporterait pas un tel bradage, l'éditeur oui). Après, s'ils sont un peu malins, ils ne le bradent pas trop non plus, de manière non seulement à assurer un bon gain sur le coup et d'autre part pour s'assurer qu'en période "creuse" genre février, s'ils sortent un jeu, il se vende (parce que le stockage coûte quand même).
Après, sur le marché francophone, je connais un éditeur qui a eu des méthodes pas si délicates que ça, réservant au marché national ses fins de stock pour maximiser le profit par exemple. Mais c'est l'exception plutôt que la norme. Un point intéressant que j'ai entendu dans un magasin de langue allemande: un jeu récent est tellement cher que le vendeur est obligé de ne pas appliquer le prix réel pour espérer le vendre. C'est suffisamment rare pour être mentionné, car cela va dans le sens de "l'Essenisation" à savoir que vu que c'est un gros jeu, le client intéressé risque bien de le prendre à Essen où il sera moins cher. Et ça, c'est pas bon pour le commerce.
Concernant l'exemple de BSI40, j'avoue que je crains que le magasin soit mal géré. Evidemment que certains magasins déstockent, mais un bon gérant déstocke un produit amorti, donc ancien et invendu, parce qu'il prend de la place et ne partira plus jamais au prix plein. Là, sur des jeux qui sont plutôt récents, certains n'ayant même pas encore pu être vendus à Noël (Splendor), c'est mal joué. Noël c'est pas la période des miracles, mais des jeux récents et de qualité y trouvent assez facilement preneur(s). On parlerait disons de Terrain Vague, bon jeu mais du genre impossible à vendre aujourd'hui, ok. Mais sur les jeux cités, faut vraiment avoir une excellente raison pour les brader. Qu'ils trouvent peu de preneurs ensuite n'a rien d'étonnant, puisque l'été, c'est pas exactement la meilleure période pour vendre des jeux qui sans être super lourds, sont quand même relativement costauds, pas du genre que tu sors à l'apéro. Moi ce qui m'inquiète dans cet exemple, c'est que le magasin en question doit pas bien se porter en bradant ces jeux. Mais c'est une pure analyse web 2.0: j'ai pas toutes les données et je fais avec ce qu'on me donne. Si c'est faux, bah c'est faux.

Pour rebondir sur un seul point de ton texte (le reste, j'ai rien à y redire), je ne pense pas que vendre un jeu sans la marge distributeur directement sur salon soit une bonne opération, certe l'éditeur ne gagne pas moins d'argent et attire facilement l'acheteur, mais il fait alors une concurrence déloyale aux magasin spécialisés.

Il a été dit plus haut qu'on ne trouve plus de magasins hyper spécialisés en allemagne, mais en même temps, si tout y est vendu deux fois plus cher que sur les salon, ce n'est pas étonnant. Les éditeurs allemand ont probablement tué eux même les magasins hyper spécialisés, et aujourd'hui ils s'en mordent les doigts.

En comparaison, je ne pense pas que les jeux soient vendus hors marge distributeur sur les salons francophone, l'éditeur doit se contenter au mieux d'un -10% sur le prix boutique conseillé. Alors du coup il y en a plein qui hurlent à l'escroquerie, mais cette politique est sûrement vitale pour permettre aux boutiques de continuer à faire des bénéfices.

D'abord, et pour commencer... un grand merci à Monsieur Phal pour cette analyse qui me semble pertinente au regard de mon expérience de joueur français francophone et germanophone (qui achète encore des jeux allemands non traduits) et qui s'approvisionne tant en France dans de merveilleuses petites boutiques spécialisées (dont je tairais le nom puisqu'il en est ainsi - mais qui se retrouvent je suis sûr dans chaque bonne ville de France et de Navarre en cherchant un peu - et si il n'y en a pas... achetez un pas-de-porte et un fond de commerce et lancez-vous)... mais aussi dans les Grandes surfaces allemandes lors de mes nombreux passages Outre-Rhin.

Ensuite, il est vrai que nous avons souvent fantasmés les "jeux à l'Allemande" et si quelques grands noms sortent effectivement du lot (Reiner Knizia il y a 15 ans, Uwe Rosenberg depuis une dizaine de titres...), et si la production ludique pour les 3-10 ans y est sans doute plus exceptionnelle et intéressante (notamment avec la production massive et tous-azimuts d'un éditeur aux boîtes jaunes ; -c'est sans doute dans ce secteur que nos éditeurs français et francophones ont encore - à mon avis - à travailler pour progresser et s'améliorer... comme quoi nous avons un bel avenir ludique devant nous et nos enfants aussi espérons-le), il faut dire que depuis 5 ans (au bas mot) le "Jeu à la Française" (ou à la Belge pour ne pas froisser les très bons éditeurs belges) avec un esprit ludique, sociétal, culturel, stratégique assez fort, etc. semble faire son apparition et se positionner assez favorablement dans le marché ludique et dans le coeur des ludopathes ou des ludo-découvreurs francophones.

Enfin, le rôle des réseaux sociaux ludiques francophones auxquels participent activement TT et TTTV est essentiel. En France, le jeu se partage (avec des inconnus, dans des soirées ludiques, sur des salons... au passage un petit coucou aux nouveaux "amis" créés à Paris est Ludique au passage de tables au hasard...) tandis qu'en Allemagne, il se joue en privé (en famille ou entre amis, mais généralement en privé)... autre culture, autres moeurs... Et là notre rôle n'est aps je juger mais de constater, comme le fait très bien Monsieur Phal. Les Français ne sont pas des Allemands et les Allemands ne sont pas des Français. Les Français ont voulu être comme des Allemands (pour le jeu s'entend - pas au foot, lol) et ils ont finalement créé leur propre voie tant mieux car cela n'est au détriment de personne : ni du jeu allemand, ni du plaisir ludique allemand ou des Allemands ; au contraire c'est une formidable voie pour les boutiques spécialisées françaises, les joueurs français et francophones et les entreprises qui tournent autour de cet univers ludique. Ne boudons donc pas notre plaisir... quitte à laisser échapper le Spiel des Jahres.

Pensées ludiques.

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Sans chauvinisme aucun parce que j'ai toujours été pris entre les deux côtés du Rhin, je remarque que ces dernières années ma ludothèque a effectivement balancé côté francophone, et que mes habitudes de jeu, plus restreintes qu'avant, tournent autour d'Archipelago, 7wonders, les dames de Troyes...seul rescapé : Descendance. Et en rétrospective il y a dix ans mon jeu préféré, malgré de nombreux concurrents germaniques (El Grande, Alhambra, Marco Polo...) était Mare Nostrum, déjà francophone, qu'il fallait curieusement acheter en Allemagne parce qu'il s'est retrouvé assez vite en rupture de stock ici. D'autre part si je me souviens bien le premier Spiel français a été Dixit : il annonçait déjà un virage vers des jeux plutôt "légers".

Merci pour cet article réflexif qui m'a éveillé un brin de nostalgie positive.

Merci pour cette analyse, j'ai hâte de lire ce qui va ressortir de Montréal !

Les jeux francophones non plus rien à envier aux jeux allemands, c'est une certitude, ni en qualité, ni en quantité. Mais comme vous le dites, c'est leur production qui a ré-amorcé la pompe.

Bonjour

Je suis novice dans l'univers du JDS et j'aimerai pourtant donner mon avis ( non éclairé, d'autant que l'on ne m'a rien demandé)

Il y a 2 ans ma culture ludique était celle de mon enfance: Monopoly, bonne paye, cluedo, destin et...RISK (des parties de 4heures non finies vers l'âge de 20 ans). J'avais certes le gout du jeu mais pas de connaissance

Comment suis-je tombé dans "la chose ludique"?

1 il existe une petite boutique spécialisée à coté de chez moi; d'où l'importance de ce genre de réseau qui propose autre chose que croc carotte ou le uno. Ce genre de boutique existe-t-elle en Allemagne? ou les jeux plus costauds ( mais pas trop velus ) sont-ils vendus en grande surface? Ceci pour dire que si les jeux en France sont vendus en boutique spécialisées ils sont fatalement plus complexes que ceux vendus en Allemagne.

2 ce qui m'a attiré? en premier lieu les couvertures de boite: Troyes, smallworld, cyclades. Et il faut reconnaitre que pour les jeux à venir abyss, colt express ou fief 4 font plus envie que la isla, port royal ou camel up. Donc un point pour la production française

3 les explications de yahndrev sur vidéoregles. bravo. (Mais phal et mops c'est très bien aussi) bravo pour l'effort de démocratisation de votre passion

4 Je trouve qu'il y a de plus en plus de jeux qui me sont adressés (des poids moyens ou familiales plus). Mes jeux? fief, les aventuriers, stratego, les bâtisseurs, takenoko, les chevaliers...Certes je pourrai être attiré par age of steam, terra mystica, trajan, britannia mais pour jouer avec qui? je suspecte certains père de famille de jouer seul faute de partenaire...Tout cela pour dire que le spiel est un jeu familial certes mais un jeu de SOCIETE et non pas réservé à un petit groupe. Les Trictracticiens purs et durs doivent-ils regretter cette évolution (regression ) ou se féliciter de la démocratisation du JDS?

5 Je ferai un parallèle avec la musique que j'écoutais à 20 ans, du rock indé pas de la soupe (pixies, sonic youth, joy division ) et alors je méprisais les autres musiques commerciales. Les trictratriciens doivent-ils avoir la meme reaction, ou accepter d'accueillir des nouveaux joueurs moins velus, père de famille toujours plus nombreux et qui tirent la production du JDS vers le bas ( c'est à dire vers des jeux moins complexes, et moins chronophages )

Bref doit-on se réjouir que le spiel soit familial, et que le JDS se démocratise ( c'est le but d'un site comme trictrac non? ) ou les trictractriciens purs et historiques doivent-ils légitimement crier au scandale faire scission?

En tout cas je ne sais pas si je reviendrai poster mais je remercie l'équipe Trictrac pour le travail accompli et la passion transmise

1 => La petite boutique spécialisée à coté de chez toi, c'est le genre de boutique qu'on désigne sous l'appelation "hyper spécialisées"; et les boutiques qu'on dit "spécialisées" sont celles du genre de Toys'r'us. C'état juste pour information, pour te permettre de mieux comprendre les messages qui précèdent et qui vont suivre.

4 => Si tu veux t'essayer à des jeux experts, cherche s'il n'y a pas une association dans le coin où tu habites. Les père de famille ne jouent pas seuls, ils se réunissent dans ce genre d'association pour jouer.

5 => C'est un long débât qui dure depuis des années sur le forum, on en cherche toujours la réponse ^^

Très bonne analyse. Ne reste plus par contre qu'à parvenir à faire que notre prix phare français (L'As d'Or) ai le même impact national ou international que le Spiel. Ca rlà, pour le moment, c'est bien l'Allemagne qui s'impose.

Je ne sais que rajouter à tout cela, si ce n'est que, en ce qui me concerne, le plus important est de ne plus fantasmer sur l'Allemagne et ses soi-disant "joueurs nés". Il n'y a plus de "pays du jeu", il y en a autant que de type de joueurs. Le fait que la francophonie soit si prolifique dernièrement me fait "chauvinismement" plaisir bien sûr. Mais le boom des jeux asiatiques et des pays de l'est laisse présager d'un avenir ludique particulièrement ouvert et en tant que joueur passionné, j'applaudit des deux mains (et des pieds) cet article qui ouvre les yeux sur l'excellence ludique du monde et non plus de la seule Allemagne (qu'il ne faut surtout pas renier !!!). Merci M.Phal, merci à tric trac de m'avoir fait découvrir la richesse du jeu de société. Longue vie à ce secteur qu'il soit Allemand ou de toute autre nationalité !

Super article, c'est aussi pour ça qu'on aime TT :)

Je trouve que cet article trouve bien son écho sur le jeu online, qui était auparavant très centré sur un BSW allemand qui n'a pas su se réinventer et s'adapter aux nouveaux jeux et nouvelles technos... au contraire d'un BGA français qui a un gros succès mérité !